|
| | Des fois, j'ai besoin de mon univers pour sortir... | |
| Auteur | Message |
---|
Le chapelier fou
Sexe : Messages : 4767 Date d'inscription : 01/07/2016 Âge : 25 Localisation : Dans le pays des merveilles avec Alice Emploi/loisirs : / Humeur : Fou d'amour et de passion, ou tout simplement fou.
| Mer 18 Oct - 23:01 |
| Salut à tous. Je vous présente mon univers par diverse fictions, des fois courtes, des fois longues, dépendant de mon humeur. La première est l'histoire d'Ezequiel. Celle-ci est bien courte niveau de la taille des chapitres, et ne sera pas bien longue. - L'histoire d'Ezequiel, chapitre 1:
Salut, je me présente. Je suis Ezequiel, 18 ans, et j’habite un petit village des Hauts Vaillants, Trompelieu. Cela ne vous dit surement rien, et cela est bien normal. Qu’est qui pourrait sortir de cet endroit que des pouilleux, comme moi ? Rien d’autres, bien sûr. Question rhétorique, pourquoi y répondre. Mais j’ai envie de changer les choses, j’ai envie de faire quelque chose de ma vie, de réussir quelque chose, de ne pas faire comme mes parents, à vivre comme leurs propres parents, la même routine, la même misère, … J’ai envie de partir d’ici, loin, de voir du pays, et cela au grand malheur de mes parents, même si je leur ai pas encore dit. Mais ils ont dû les remarquer. En effet, au moment où j’écris ces quelques lignes, je suis déjà parti depuis quelques jours de ma maison, et j’avais envie d’écrire, de parler, de raconter ce que je vis. Je suis donc Ezequiel, du village de Trompelieu et je me suis fixé un objectif, comme tant d’autres avant moi : partir éliminer les Elles. Un vrai suicide en soi, mais j’ai… Je n’ai pas les mots pour l’expliquer mais je vais réussir… ou je veux. Si vous faites partie de la postérité, et que les Elles sont détruites, et ne sont plus qu’un fugace souvenir du passé, vous ne devez pas savoir qui elles sont. On sait bien peu de choses d’elles mais on les appelle les Elles. Elles sont apparues il y a un siècle, peut-être plus. Elles ont une apparence de jeunes filles, mais ne vous fiez pas à celle-ci, elles sont en effet des tueuses sans sentiment, à ce qu’on dit, chassant en bande, et terrorisant le royaume des Hauts Vaillants. Quelle est leur but ? Personne ne le sait. Et j’ai décidé de partir, avec ce que j’avais chez moi, un semblant de carnet, une plume, souvenir de mon apprentissage par un ancien du village, un véritable trésor car bien peu de personnes dans le royaume apprenne à écrire, et par passion, j’ai décidé de continuer, un peu d’argent volé à mes parents et une vielle épée un peu rouillée trainant dans la maison, souvenir tragique des guerres berçant ce monde. Aujourd’hui, je suis arrivé à une auberge de grand chemin, assez miteuse, avec une bière au goût acre. Rien de bien intéressant mais dans celle-ci, à part la confirmation de mes informations. Les Elles se trouvent toujours dans les plaines de Chilliade, aussi appelé les plaines aux 1000 fleurs, dans leur manoir, apparu on ne sait comment avec eux. Même s’il y arrive que celle-ci sortent, la majorité se trouvent là-bas. Seulement, seul, je n’ai aucune chance. Je suis peut-être motivé, un peu fou, mais pas suicidaire. J’ai bien appris à me battre, surtout avec les autres jeunes du village, lors de ma jeunesse, ou plutôt mon adolescence comme on a tendance à l’appeler, mais cette formation est bien précaire. Il faudrait que je rejoigne l’un des groupes de raid contre les Elles. Ceux-ci ne sont pas si rares que ça, mais faut-il encore les croiser. C’est pourquoi je me dirige vers Yleulina, un des villages importants de la région, où sont réputés un de ses groupes, les chasseurs comme on les appelle. J’espère y trouver ce que je cherche… Je l’espère vraiment. Mais de toute façon, il n’existe plus de chemin de retour. Pas que mes parents me renieront, mais je ne pense pas avoir la force de faire le chemin inverse… Donc autant aller de l’avant, ce qui est fait, est fait. Vivons en allant de l’avant, disent les plus optimistes. Je pense avoir assez écrit pour aujourd’hui. La place me manque, pourtant, l’envie d’écrire continue à me dévorer. Qu’est que j’aimerais pouvoir continuer, écrire tout ce qui me démange, mais non. Je ne peux … C’est donc sur ces derniers mots que j’atteins ma chandelle et j’essaie de plonger dans le monde des rêves.
- L'histoire d'Ezequiel, chapitre 2:
Trois jours sont passés depuis la dernière fois que j’ai écrit. Et je suis enfin arrivé à Yleulina. Quand je pense que je ne suis allé dans aucune grande ville, et que ce village a réussi à me choquer par son nombre d’habitants, son activité, sa vie. Cela peut vous paraitre rustique mais dans mon village, tout le monde ou presque se connaissait à force, et nous formions plus une petite communauté qu’autre chose. Ça me manque en quelque sorte… Mais le passé est passé. Et cela n’est pas le sujet pour lequel j’écris, même si j’aimerais me perdre… Vous parlez de tout ce que j’ai vu, en passant du ruisselet, dans ce cadre paisible, entouré d’arbres, le protégeant en quelque sorte du soleil, aux personnes que j’ai pu croiser. Des marchands, des paysans, des soldats, et même des nobles. D’ailleurs ça me fait rappeler que j’ai croisé un marchand chapelier. Je ne pensais qu’il était présent aussi loin de chez eux, mais venant d’eux, cela ne m’étonne pas… Des vrais parasites de la société, ne pensant qu’au profit et profitant donc ainsi des autres. La pauvreté des uns fait la richesse des autres. Comment peut-on encore les accepter dans le royaume ? Même si je sais que c’est en soi la première que j’en croise un, le nombre d’histoire sur eux sont bien suffisantes pour en avoir une image… Mais je perds mon temps, et aussi le fil de ce que je veux vous raconter. J’ai donc été au bâtiment de recrutement des chasseurs et après une longue et éprouvante en soi, car je ne me sentais pas réellement à ma place, discussion et surtout un test, j’ai réussi à être accepté. D’une certaine façon, je ne comprends pas comment j’ai pu le réussir, ou peut-être que le test ne juge que sur la motivation et la persévérance. Et j’en ai… Je n’ai plus de chemin arrière. Je n’ai plus de possibilité de retour. Je ne veux pas finir comme n’importe qui, destiné à vivre comme les autres. Je ne veux pas que mes choix soient dictés par le destin, par des choses que je ne contrôle pas mais par moi-même. Je veux choisir moi-même mon chemin, le tracer, l’écrire d’une main fer. Et ma prochaine étape pour arriver à cela, se trouve encore plus proche des Elles, pas loin du village de Limite, dernier réel endroit avant d’arriver trop proche des plaines de Chilliade. Là-bas, je dois rejoindre un raid de logiquement une bonne cinquantaine, peut-être même une centaine, qui aura pour objectif, de s’approcher du manoir Elle et peut être plus. D’une certaine façon, cela me fait peur mais j’en ai aussi envie. J’ai peur de quoi réellement ? De la mort comme tout le monde, mais surtout j’ai peur de l’échec, de rater tout ce que j’ai voulu accomplir, d’échouer à mes objectifs et de mourir. D’ailleurs y a-t-il un au-delà ? Quelque chose qui nous attend après la mort ? Un paradis comme certains aiment l’appeler, un endroit merveilleux où les âmes, les vivants vivent dans le calme. Je ne pense pas, sinon pourquoi la vie serait-elle comme cela ? Pourquoi la force supérieure, s’il y en a une, aurait créé la vie si c’est pour ensuite nous récompenser, quoi qu’on fasse dans quelques choses de meilleur ? Dans un but de nous préparer à ça ? Non, je ne pense pas, ce serait trop simple. Non, il n’y a rien après, j’en suis presque sur… Il faut donc profiter de ce qu’on a, en quelque sorte. Est-ce que… Je commence à me perdre. Je devrais arrêter d’écrire, pour l’instant, je pense. Ce journal a pour but de décrire ma vie, pas ma manière de pensée, même si j’adorais faire cela. D’ailleurs, pour aller à Limite, je ne serais plus enfin seul, je serais accompagné logiquement d’autres chasseurs. Qui sont-ils ? Je ne le sais pas mais je suis impatient de les découvrir en quelque sorte… On va dire que voyager seul n’est pas un de mes plaisirs même si ça me permet de m’arrêter, admirer le monde qui m’entoure. Mais un peu de discussion, de voix humaine ne sont de trop aussi. Je vous écris encore dès que je sais, comme la dernière fois. Peut-être même avant mon arrivée à Limite, si le trajet me le permet.
- L'histoire d'Ezequiel, chapitre 3:
Voilà deux jours que je suis arrivé au village de Limite. Je n’ai pas eu un seul instant pour moi pendant tout le voyage. On marchait toute la journée, se posant à peine au zénith, le tant de manger quelque chose, qu’on repartait déjà pour trouver un lieu de campement pour la nuit. Et au moment où je pensais me poser, il fallait encore installer le camp, préparer notre ripaille pour ensuite, encore s’entrainer au combat, selon le souhait du chasseur principal nous accompagnant. La journée était finie que mes yeux se fermaient d’un coup, sans même m’en rendre compte. D’ailleurs je n’ai pas présenté mes compagnons. Il y avait Rick, le chasseur principal. Selon les histoires qui nous racontaient, cela faisait depuis une demi dizaine d’année qu’il s’occupait de la gestion des raids et de la logistique de ceux-ci. Il avait vu quelques Elles mais rarement en nombre, donc ne posant par de problèmes, à plusieurs contre l’une d’elle. Il disait de quand même faire attention à leur style de combat bien souvent atypique, par leur petite taille et leur maitrise d’armes à l’allonge courte, mais excessivement rapide. Il nous a raconté comment l’une d’elle avait déchiqueté l’un de ses compagnons avec un couteau court. Il saignait tel du bétail à l’abattoir. Aucune partie de son corps étaient reconnaissables. Ils n’avaient rien pu faire pour lui. Il y avait aussi Jack, une personne assez taciturne, contrastant avec le franc parler de Rick. On sait bien peu de choses sur lui, à part qu’il vient lui aussi d’un village de la région. En soi, vraiment pas grand-chose, dont il a dénié parler, sur le peu de fois où il a ouvert la bouche. Seulement, il savait bien mieux s’exprimer une épée à la main. Mon corps peut se rappeler des raclés qu’il m’a mise. Et il y avait enfin Iliana, la seule fille du groupe, venant de bien loin, à ce que j’ai pu entendre de son accent. Elle nous a dit venir du Sud mais ma géographie est loin d’être bonne pour confirmer mes dires. Je sais juste que la capitale se trouve quelque part à l’Est et le reste n’est que du vent pour moi. D’ailleurs peut être vient-elle-même d’un autre royaume. Mais pourquoi viendrait-elle de si loin alors ? Cela m’étonnerait grandement. Notre équipe de trois formaient un beau petit groupe. Cela m’a quand même changé de mon parcours avant Yleulina. D’ailleurs je n’avais même pas eu le temps d’y repenser, ni à mon village. Je pense n’y avoir plus de regret, en y réfléchissant. Cela fait partie de mon passé, mais je me vois plus comme paysan, à cultiver la terre comme le font mes parents et leurs parents avant eux et ainsi de suite. Je m’étais à peine habituer au rythme de voyage que la semaine était finie et que nous arrivions à Limite, appelé comme ça, car cela marque la fin des terres peu hostiles du royaume et les territoires Elle. Le fait de dire que c’est un village, est une erreur en soi. Cela marque bien plus du bastion, du petit camp militaire qu’autre chose, excepté que le royaume n’avait aucun droit sur celui-ci, même s’il les récompensait bien lors de raid concluant. Vous pouvez vous demander alors pourquoi je n’ai pas écrit dès le premier soir que je suis arrivé. Je n’en ai même pas eu le temps, tout simplement. Maintenant, on me donnait des tâches poussant à préparer le raid qui devait avoir lieu dans 3 jours. Cela faisait depuis un mois que celui-ci était soi-disant en préparation. Une grosse cinquantaine d’homme le menaient à bien plus une vingtaine de chasseurs permanents, ne s’occupant que de ça, et ne participait donc pas à ceux-ci. Je ne sais pas si j’ai envie que ses 3 jours se finissent rapidement ou pas. Je pense m’être attaché à mes compagnons, en soi, même si je les vois beaucoup moins mais cela ne m’a empêché de continuer à garder des liens. D’ailleurs cela se voit que le groupe de chasseur faisant parti du raid, était brisé entre un grand nombre de petits groupes. Mais cela n’empêchait pas le soutien et l’entraide entre ceux-ci, pour le moment. Mais qu’est que cela donnerait au combat, et qui dirigerait le raid. Rien n’était encore décidé, ou alors cela l’était mais l’information était gardée sous silence. Devais-je m’inquiéter de cela ? Je ne pense pas… ou je n’espère pas. En attendant, une nuit de sommeil me ferait bien du bien. Je ne serais pas apte à continuer demain si je ne dors pas. Je m’en excuse donc mais je dois vous quitter, en espérant encore vous écrire au plus vite.
Dernière édition par Franklin la tortue le Mar 24 Oct - 21:29, édité 1 fois |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Ven 20 Oct - 14:14 |
| Tes chapitres étaient très intéressants à lire.
Concernant la forme (orthographe, syntaxe, etc), c'est très bien, mis à part quelques fautes d'orthographe. En revanche, je trouve que tu mets des virgules un peu trop souvent, ou pas aux bons endroits. Je trouve que parfois, ça ralentit le rythme du récit.
J'aime ton style de narration, je trouve que ça colle bien au genre et à ton personnage. Ton style est entre le parler et l'écrit, le monologue et le discours, j'aime bien. On a l'impression qu'il écrit une lettre à quelqu'un, mais qu'en même temps il s'écrit à lui-même. Venant de toi, je trouve ça particulièrement pertinent.
En ce qui concerne l'histoire, j'accroche beaucoup. D'habitude, j'ai du mal avec tout ce qui est fantaisie, mais là ça me plaît. Je sens l'atmosphère sombre et mystérieuse qui plane au-dessus du personnage, sa solitude, aussi. Il se pose des questions, il réfléchit beaucoup à ce qu'il fait, ce qui l'entoure. Je me souviens que, sur le topic des histoires de Smouky, tu lui avais conseillé de mieux faire ressortir les sentiments de ses personnages. C'est quelque chose que tu fais beaucoup, de ton côté. Dans ce genre de récit, c'est primordial selon moi.
Bref, continue, et vivement la suite ! |
| | | Smouky
Sexe : Messages : 1372 Date d'inscription : 10/05/2017 Âge : 23 Localisation : Oliville Emploi/loisirs : Brasser de l'air. Humeur : Ichigo est blonde.
| Dim 22 Oct - 21:54 |
| J'ai mis du temps à répondre vu que je suis un bouffon qui met 4 ans à lire deux fois un texte . J'aime beaucoup l'histoire que tu commences. owo Les Elles, des petites filles tueuses, c'est génial owo Hâte de voir comment ton héros va réussir et qui seront ces frères d'armes :] Sinon, le fait de passer le récit par un carnet, avec l'explication que l'écriture n'est pas quelques choses de courant, ça permet de se dire que le perso est un peu " unique " et que c'est un trace de cet univers pour nous " les gens du futur qui lient ce carnet ". J'aime. o/ |
| | | Le chapelier fou
Sexe : Messages : 4767 Date d'inscription : 01/07/2016 Âge : 25 Localisation : Dans le pays des merveilles avec Alice Emploi/loisirs : / Humeur : Fou d'amour et de passion, ou tout simplement fou.
| Lun 23 Oct - 0:10 |
| Hanyu:
Beh tout d'abord merci de l'avoir lu et commenté. Pour orthographe, c'est pas un faible ni un pont fort chez moi donc ça m'étonne pas de la présence de faute. Et pour la ponctuation, j'ai une habitude d'en mettre de trop, et donc des fois quand il en faut pas. Enfaite, je le vois comme une structure qui me permet de structurer mes idées dans la phrase, donc bon... Pas toujours le bon réflexe. Et heureux que le personnage et l'univers te plaise. D'ailleurs je précise que l'univers est complètement de moi (même si des fois grandement inspiré d'autres œuvres) et qu'il est assez vaste. Donc ce serait avec plaisir de le présenter, en soi. Et la suite arrive dans la semaine. ^^
Smouky:
Rassure toi, j'ai relu 3 fois ton commentaire pour y répondre donc bon. XD Intéressé par le personnage, sympa de voir ça. Enfaite j'aurais pas cru ça des gens, mais comme on le dit, chacun est différent donc bon. Bien sympa de voir ça. Et pour le fait que le personnage est lettré. Prend comme un exemple un fait bien réel. Jusqu'à il y a pas si longtemps, la majorité de la population était illettré. Par exemple, pour faire un gros schéma, au MA, les seules lettrés étaient une partie des nobles, des gens du clergé et quelques autres. Donc un petit 5-10% de la population. Dans mon univers, tu peux le voir plus ou moins pareil. Pourquoi savoir écrire ou lire quand ton métier te le demande pas? L'enseignement de masse (pour tout le monde) est un phénomène assez tardif dans notre société, on voit ça comme une priorité mais cela ne l'a pas été pendant longtemps. J'espère que tu vois l'idée. Sinon merci de la lire et en espérant que la suite te plaise. |
| | | | | | | | Des fois, j'ai besoin de mon univers pour sortir... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|