Merci !
C'est vieux tout ça.
• Child's world
Depuis ma tendre enfance, je m'imaginais
Un monde où très souvent je m'évadais
Un monde où seul l'innocence de l'enfance
Etait la clé de là où prône l'inconscience
Ce monde idyllique où tout était parfait
Ce monde chimèrique ou j'étais si comblée
Pourquoi, pourquoi m'avoir arrachée
Si brusquement cette douce naïveté?
Pourquoi, pourquoi avoir agit ainsi?
Je ne comprends pas la raison de telles utopies !
Je garderai en moi cette part enfantine
Cachée là, tout au fond de ma poitrine
Ici, bien à l'abri des regards assassins
De ces personnes qui n'éprouvent que dédain
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• Ne pars pas
La neige continue de tomber, inlassablement
Et recouvre doucement ton corps d'un manteau blanc
Ton corps qui se refroidit entre mes mains tremblantes
Me laisseras-tu toute seule, et suppliante?
Je t'en prie, ne m'abandonne pas maintenant…
La neige tombe sans un bruit, inlassablement
Et recouvre nos souvenirs d'un épais manteau blanc
Toutes ces paroles, ces étreintes violemment arrachées
Tous ces précieux moments, cette intense complicité
Laisseras-tu la neige emporter loin de nous
Tous ces trésors qui peu à peu deviendront flous?
Je t'en supplie mon amour, ouvre tes yeux, bats-toi
Bats-toi contre cette neige qui t'emporte loin de moi
Je veux entendre ta voix me dire que ça ira
Cette douce voix qui me rassure à chaque fois
La neige tombe encore et enseveli ton visage
Qui peu à peu s'effacera à travers les âges
Tes lèvres sont glacées, ton souffle s'est envolé
Ton âme, dans le ciel hivernal, s'est évadée.
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• Folie frénétique,
Insanity Tournes encore et encore dans une ronde infinie
Emprisonné à jamais dans cette immonde frénésie
Esclave éternel de cette cruelle élégie
Qui t'emprisonnera et ôtera ta vie
Esprit et âme devenus las et alourdis
Ta liberté peu à peu en sera amaigri
Funeste et tragique berceuse qui t'asservi
Te faisant sombrer malgré toi dans la folie
Tu ne peux plus t'échapper de ce songe maudit
Insanity ---------------------------------
• Maman
Lorsque j'étais enfant, nous étions fusionnelles,
Mon père étant parti, je n'avais plus que toi
Plus tard, tu as perdu ce regard maternel
Maman, mais pourquoi cela? Je ne comprends pas
Nous étions si proches, pourquoi as-tu donc brisé
Ces liens si forts qui unissent fille et mère?
Ces liens qui tombent en poussière, au gré
Du temps qui s'écoule, dans un moment ephémère
Qu'éprouves-tu pour moi, au fond de ton coeur?
Dis-moi si je suis ta fille ou une inconnue
Pardonnes-moi si jadis j'ai fais une erreur
Je ne peux plus changer ces moments révolus
Lorsque j'allais très mal, tu aurais pu m'aider
Ta seule présence aurait pu me réconforter
Au lieu de cela, pourtant, tu m'as fais sombrer
Mais parce que je t'aimais, je t'ai pardonné
Je voudrais tant que tu me prennes dans tes bras
Comme quand j'étais petite et que j'avais peur
Peur qu'un jour la Mort t'emporte trop loin de moi
Tu as su soigner mon coeur et cesser mes pleurs
Mais dès lors tes sourires me sont interdits
Ton regard se posant sur moi n'est que mépris
Maman, qu'ais-je fait pour que tu me haisse ainsi?
Regrettes-tu donc de m'avoir donner la vie?
Je suis maintenant incapable d'affirmer
Que tu es ma mère, ce ne serait que blasphème
Maman, toi qui m'as tellement trahie, blessée
Je suis dorénavant incapable de te dire que “je t'aime”
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• Qui es-tu?
Je suis une illusion
Une frêle apparition
Je fais chanter les mots
Pour conter mes maux
Coeur brisé, âme déchue
Seul reste ce corps abattu
Jadis j'étais humaine
Devenue porcelaine
Je fais valser mes pensées
Quelle triste absurdité…
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• Nuit écarlate
Cette nuit, une lame argentée dessina sur la porcelaine des lettres écarlates. Porcelaine jadis pure et parfaite, la voici maculée et souillée de mes maux ensanglantés. Cette histoire scellée est présente sur mon bras pour l'éternité, et sur le marbre glacé, le sang se joint aux larmes.
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[Lundi 3 novembre]
• Qui es-tu?
Je suis une illusion
Une frèle apparition
Je fais chanter les mots
Pour conter mes maux
Cœur brisé, âme déchue
Seul reste ce corps abattu
Jadis j'étais humaine
Devenue porcelaine
Je fais valser mes pensées
Quelle triste absurdité…
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[Lundi 3 Novembre]
• Nuit écarlate - TEXTE
Cette nuit, une lame argentée dessina sur la porcelaine des lettres écarlates. Porcelaine jadis pure et parfaite, la voilà maculée et souillée de mes maux ensanglantés. Cette histoire scellée est présente sur mon bras pour l'éternité, et sur le marbre, le sang se joint aux larmes.
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[Mercredi 5 novembre]
• Encore un siècle
Encore un siècle qui s'est écoulé
Dans cette pièce dépourvue d'ombre et lumière
Au fond, une frêle silhouette recroquevillée
De ce temps passé ne lui restait qu'un goût amer
Elle aurait voulu oublier tout ces moments
Si douloureux qu'ils déchiraient son coeur affaibli
Elle aurait voulu juste, un seul instant
T'oublier et redevenir fillette épanouie
Le temps coule et s'écoule, dans ce sablier
Chaque grain de sable la meurtrie davantage
Le temps est assassin, il a poignardé
Son bonheur, qui lui s'efface à travers les âges.
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[Mardi 18 novembre]
• Mon bien le plus précieux
Les objets matériels ne demeurent guère. Un jour où l'autre, ils se brisent, perdent de leur beauté, leur éclat. Mon bien le plus précieux est immatériel. Certains le convoite, d'autres se sont battus pour l'obtenir… Mon bien le plus précieux… ma Liberté.
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[Vendredi 21 Novembre]
• La Mort
La Mort… Beaucoup l'appréhendent car ils redoutent l'inconnu. Une fois que nous sommes passé de vie à trépas, que se passe-t-il? Cette question demeure dans bon nombre d'esprit.
Plusieurs fois la Mort a faiilli m'effleurer de son baiser glacé. Elle ne me fait plus peur.
Le jour oùminuit sonnera et où mon âme s'évadera… Je vois ce moment comme des retrouvailles avec Elle. Je vois la Mort comme une amie de longue date. Doit-on avoir peur d'une vieille amie?
Le jour où je pourrais m'enfuir, ce sera pour moi le plus beaux des présents. Enfin je connaitrais cette paix tant convoitée.
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[Dimanche 23 Novembre]
• Souffrance solitaire
J'ai tellement mal…
Cette douleur assaille
Mon corps qui s'affale
Une nouvelle entaille…
Ta présence me donnait la vie
Ton départ m'a fait chuter
Dans des profondeurs infinies
Pour toi j'ai tout sacrifié…
Ne m'abandonne pas…
Seule dans le froid mordant !
Non, ne me laisse pas…
Dans ces abysses brûlants !
Laisses-moi t'entendre…
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[Samedi 22 novembre]
• Je ris, oui
Je ris, oui.
De ma souffrance.
De ma personne.
De ma lâcheté.
De mon immaturité.
Je ris, oui.
Pour oublier qui je suis.
Pour oublier ces mots écorchés.
Pour oublier ces larmes qui me détruisent.
Pour oublier cette mélancolie qui me rend visite chaque nuit.
Pour oublier que mon existence ne se résume qu'à mes songes gelés et brisés.
Je ris, oui.
Pour faire croire à un bonheur illusoire.
Pour ne pas qu'on s'inquiète.
Pour m'assurer que tout vas bien même si ce n'est qu'utopie.
Je ris, oui.
Mais ris-je vraiment avec le cœur?
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[Samedi 22 novembre]
Pensées écorchées
Je ne peux renaître
De mes cendres effacées
Je ne peux plus être.
Mon coeur brûle
Saigne, fane et pleure
Et c'est au crépuscule
Qu'il hurle et meurt.
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• Mascarade
Derrière mon loup de noire dentelle, mes yeux avides cherchent les tiens.
Ton si sombre regard m'ensorcelle, alors que tu t'empare de ma main.
Avec grâce tu me fais valser, avec alégresse parmi les masques.
Tes yeux se posent sur mon visage caché, avant de parcourire mon corps comme une bourrasque.
Ils passent outre mon corset, fouillent les noirs tréfons de mon âme.
Ils s'aventurent dans mes secrets, et me déchirent de leur lame.
Lacèrent mon cœur avec tendresse, et prennent possession de mon esprit.
Par amour je m'offre à toi et te laisse, décider de ma fébrile vie.
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• A cœur ouvert
“Chère Poupée,
Je n'entends plus, je ne vois plus. Pourtant, je sais qu'Ils sont là. Ils me méprisent et s'amusent de ma faiblesse, de ma soufrance. Ils ont déjà saccagé mon corps et brisé mon âme mais cela ne leur suffit pas : Ils veulent ma vie.
La solitude a toujours été là. Combien de nuits me suis-je endormie dans ses bras, exténuée par les sanglots? Avoir un ami est une chimère que j'ai cessé de poursuivre…
Ô Poupée… J'ai si mal. Mon cœur suffoquant est sur le point d'éclater, et un déluge de larmes se déversent à nouveau sur mes joues…
Je ne veux pas mourir… Je veux juste quitter ce monde hideux.
Enfin je Les vois ! Ils sont là, me fixent et leurs sourires hypocrites me fait pleurer encore…
Je n'en peux plus… qu'on me méprise… qu'on me rejete…
Laissez-moi mourir… Partir le temps d'un seul instant… juste une minute de paix…”