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 La Fratrie Da Firenze [Terminé]

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Hanyū

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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptyDim 7 Avr - 19:08

Le bruit du vent. Le chant des oiseaux. Les feuilles qui s’envolent.

Marchant silencieusement dans le centre-ville, Eianaa observait son environnement, à l’affût du moindre bruit suspect. Elle savait immédiatement repérer un son qui sortait de l’ordinaire. Elle n’y pouvait rien, elle était conditionnée comme ça.

Elle était en train d’effectuer sa ronde habituelle. Bien sûr, elle ne la faisait jamais à la même heure. On n’est jamais trop prudent. Ses acolytes et elle faisaient fréquemment des rotations afin d’éviter toute embuscade.
Des acolytes, Eianaa en avait. Elle avait confiance en eux, ce qui était chose rare. Il faut dire que, ceux-là, c’était elle qui les avait choisis. Et, lorsque Eianaa choisit quelqu’un, il est à la hauteur.
Cependant, elle était un loup solitaire, et ça, ses coéquipiers le savaient. Elle n’effectuait jamais sa ronde accompagnée ; du moins, c’est ce qu’elle laissait croire. En toute mercenaire qui se respecte, elle savait assurer ses arrières.

Eianaa s’arrêta pour dessiner une empreinte sur le sol. Très discrète, mais néanmoins visible pour les connaisseurs, elle permettait de savoir si quelqu’un était passé par là. Elle en déposait un peu partout autour du QG de la Mara Salva, et les vérifiait à chaque passage, tout comme ses acolytes.

Eianaa se redressa. Elle entendit soudain du bruit derrière elle. Elle se retourna vivement, prête à dégainer son sabre.

« Tsk tsk, toujours sur tes gardes ma chère soeur », lança Bakura avec son sourire narquois.
« Il le faut bien. » Eianaa ne souriait pas. Elle avait tout de suite remarqué que son petit frère n’était pas escorté. « Tu ne devrais pas te balader seul. Qui sait ce qu…
- Tch... je sais bien », la coupa Bakura. « Je sais me battre, je te rappelle. Et puis, tu es là non ? » Il ricana et lui donna un léger coup de coude.
Eianaa esquissa un sourire. C’est vrai qu’elle était bien trop protectrice avec lui. Après tout, c’était lui le chef ici. Mais elle ne pouvait tout simplement pas s’en empêcher.

« Je vais à l’Hôtel de Ville. Tu m’accompagnes ? J’ai des affaires à régler là-bas », lui demanda-t-il.

Ils entamèrent leur trajet jusqu’à l’Hôtel de Ville. La présence de Bakura incitait Eianaa à redoubler d’attention quant à la parade d’une éventuelle attaque surprise, mais cela ne l’empêchait pas de faire la conversation – aussi infime soit-elle.

« Et où est ton petit protégé ? » demanda-elle, non sans un air condescendant.
« Tu parles de Celio ? Sûrement en train de s’occuper de ses affaires. Tu devrais en faire autant », répondit sèchement Bakura.
Message reçu. Eianaa continua à marcher sans un mot. Elle n’avait rien contre Celio mais, pour elle, ça n’était qu’un gamin. Du haut de ses 15 ans, comment pouvait-il protéger Bakura ? Et puis, même si son frère éprouvait de l’affection pour lui, elle ne lui faisait pas confiance. Cet ado transpirait la traîtrise. Bakura savait qu’elle ne le portait pas dans son cœur, mais il n’en faisait qu’à sa tête, comme d’habitude. Enfin, cela faisait un moment qu’Eianaa avait décidé de ne plus se prononcer sur ce sujet ; de toute façon, il ne l’écouterait pas.

D’un autre côté, elle éprouvait aussi de la frustration de voir ce jeune garçon entouré et apprécié. Elle aurait aimé vivre ça à son âge. Mais ça n’avait jamais été le cas. Bien sûr, elle avait Bakura. Mais Père…
Eianaa secoua la tête. Ça n’était pas le moment de repenser au passé. Ce qui comptait, c’était sa vie, maintenant. Et celle de son frère.
En tout cas, peut-être que Celio était le favori, pour le moment. Mais une chose était sûre. Si ce petit chimiste Maggiore s’avisait de préparer une rébellion, elle saurait le faire taire.

S’approchant de l’Hôtel de Ville, Eianaa remarqua que Bakura semblait soucieux.
« Un problème ? »
Il fronça les sourcils. « Hummm... » Il regarda sa sœur et marmonna : « Ces autres gangs... il faut que je les écrase ! Je dois tous les exterminer ! Père a tout misé sur moi, je ne dois pas le décevoir tu comprends ? »
Eianaa ne répondit pas. Elle comprenait que Bakura cherche de la reconnaissance auprès de Père. Elle ferait la même chose à sa place. Avec sa maladie, ce n’était plus qu’une question de temps avant que la Mort ne l’emporte avec elle, et que, par conséquent, Bakura prenne la tête du gang. En obtenant ce statut, il était certain que les attaques contre lui allaient se multiplier.

Eianaa savait que les autres gangs n’avaient rien à envier à la Mara Salva. La Fondation était dirigée par un homme à la main de fer. Elle ne l’avait jamais rencontré, mais elle savait qu’en plus d’être un leader compétent, il était bien entouré, lui aussi. Quant à l’Atlantide… Eianaa se méfiait. Derrière ce gang en apparence salvateur, se cachait un chef redoutable.

Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus en détail. Ils étaient arrivés à destination.
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Bakura

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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptyLun 8 Avr - 23:54

" ...Échec et mat ! Encore une victoire du patron ! " annonça l'un des membres du personnel du night club ultra populaire de la ville, le Namisa. Un duel d'échec se déroulait dans le bureau du grand patron, Bakura Da Firenze, et chef du gang Mara Salva.

" Je gagne encore et toujours tsk tsk, tu es vraiment nul, je ne suis pas assez distrait avec un déchet comme toi. " Répliqua l'albinos à son adversaire qui n'était autre qu'un membre lambda du même clan, et il avait lamentablement perdu face à son supérieur. " J'espère que tu as conscience de ce que tu as parié avec moi hmm? Sinon je n'ose pas imaginer ce qui arrivera à ta pauvre petite famille...~"

" Mais je... "

" Allez casse toi! Hors de ma vue déchet!  " Il se leva, l'intimidant de toute sa grandeur son opposant. Une fois que l'homme avait filé, Bakura soupira et se frotta les tempes, il y a pas à dire personne ici lui arrivait à la cheville, bien que cela soit ennuyeux et distrayant à la fois. De temps en temps il autorisait certains membres à venir le défier à une partie d’Échec à son bureau. Rares étaient les privilégiés à engager une conversation avec lui, Bakura ne donnait clairement pas son temps aux membres inutiles, oh non ça jamais. Etant dirigeant d'un night club très huppé, c'était le rêve de tout hommes avide de luxure, mais pour l'albinos ça ne l'intéressait guère de se taper des prostitués. Ou du moins rares étaient les demoiselles qui attirait un minimum son attention. Ils traitaient même certaines femmes de parasites infectés d'MST, pour lui les femmes n'étaient que des dangereuses tentatrices, il ne fallait surtout pas succomber à l'une d'entre elles.   
Mains dans les poches il s'approcha de la grande baie vitrée que possédait son bureau, ayant une vue incroyable sur le centre-ville. Un bâtiment attira son attention au loin, un certain casino, qui était détenu par un de ses rivaux, Younés Kettani, chef de La Fondation. Bakura grogna, ça le rendait presque malade de voir ses adversaires gagner du terrain, ce fût trop pour lui, il avait besoin d'air. Il leva la tête et regarda l'heure à son horloge high tech suspendue à l'un des murs :

" Parfait. J'avais justement affaire à l'hôtel de ville !"

Il allait sortir lorsqu'un de ses employés l'interpella :

" Monsieur vous ne devriez pas sortir sans escorte votre sœur va..."

'' Ta gueule "

L'autre homme n'eut guère le temps de répondre que le chef de la Mara Salva avait déjà disparu. Une fois dehors le vent soufflait à travers ses longs cheveux blancs, l'air frais lui faisait le plus grand bien. Il avait passé ces derniers temps enfermé dans ses quartiers, même si son business comptait plus que tout, il devait admettre qu'une sortie n'était pas de refus. Sortir seul était déjà dangereux dans cette ville remplit de malfrats, mais si en plus on s'appelait Bakura Da Firenze chef de Mara Salva, le danger était multiplié par dix car nombreux étaient ses ennemis. Se balader en chemise-cravate, n’arrangeait pas sa discrétion. De toute façon il en avait rien à faire du danger, ça avait même tendance à l'exciter au contraire. Il était aussi riche que dangereux, il méritait amplement sa place de chef de gang. Après quelques minutes à marcher tranquillement, il remarqua une silhouette familière au loin. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, c'était sa sœur adorée, Eianaa. Pour rien au monde il ne lui ferait du mal malgré son caractère exécrable.  Il décida de s'approcher discrètement, il ne fût pas surpris de voir qu'elle l'avait déjà repéré. Elle avait même faillit l'embrocher comme un morceau de viande.

" Tsk tsk, toujours sur tes gardes ma chère sœur " lança Bakura avec son sourire narquois.

" Il le faut bien. " Evidemment, la première chose qu'elle remarqua, fût qu'il n'était pas sous surveillance. Bakura avait beau aimer sa sœur du plus profond de son être, elle était bien trop protectrice avec lui, ce qui avait tendance à l'agacer au plus haut point par moment. Enfin il avait l'habitude...

"Tu ne devrais pas te balader seul. Qui sait ce qu…"

"Tch... je sais bien "  coupa Bakura. « Je sais me battre, je te rappelle. Et puis, tu es là non ? " Il ricana et lui donna un léger coup de coude amical, il fallait bien détendre l'atmosphère après tout.
" Je vais à l’Hôtel de Ville. Tu m’accompagnes ? J’ai des affaires à régler là-bas " lui demanda-t-il, autant faire le chemin avec elle, et de toute manière, sachant qu'il était seul, elle n'allait plus le lâcher.
Elle accepta volontiers, et la fratrie marchait côte à côte dans un silence de mort, jusqu'à qu'Eianaa ne le brise :

"Et où est ton petit protégé ? " demanda-elle, non sans un air condescendant.

" Tu parles de Celio ? Sûrement en train de s’occuper de ses affaires. Tu devrais en faire autant ", répondit sèchement Bakura. C'était bien un sujet tabou entre eux. L’albinos avait tout apprit à Celio, il voyait beaucoup de potentiel en ce jeune garçon, bien que méfiant au début, il avait réussi à lui donner sa confiance, et les deux s'entendaient très bien maintenant. Celio était presque un petit frère pour Bakura, ce qui prouvait qu'il était un minimum attaché à ce petit. Le point noir était Eianaa, elle ne l'appréciait pas et ça, Bakura l'avait sentit dés le début. Il soupçonnait une potentielle jalousie de la part de son aînée, sans doute qu'elle ne voulait pas partager son petit frère avec d'autres. Le chef de la Mara Salva roula les yeux, Celio était uniquement là pour l'intérêt du gang, car il devait admettre qu'il était très compétent pour son âge, Eianaa n'avait pas à s'inquiéter. Le fait de penser à son gang lui rappela soudainement son père, gravement malade depuis quelques mois. Bakura détestait montrer ses émotions, il préférait les garder au fond de lui, bien caché de tous. Mais voir son père dans un tel état lui procurait une étrange sensation....serait-ce la tristesse ? Il n'a jamais sentit quelque chose d'aussi négatif auparavant.


" Un problème ? " Demanda t-elle

Il n'avait pas remarqué qu'il était étrangement silencieux depuis un moment, tant pis, il n'arriverait pas à berner sa sœur, autant lui dire ce qu'il avait sur le cœur. Il fronça les sourcils :

" Hummm... " Il l'a regarda et marmonna : " Ces autres gangs... il faut que je les écrase ! Je dois tous les exterminer ! Père a tout misé sur moi, je ne dois pas le décevoir tu comprends ? "

Il avait été élevé comme ça, rendre son père fier était sa priorité. Malgré qu'il était un parfait connard, Bakura faisait tout ça pour lui, et aboutir ce que son paternel et ses aïeuls avaient commencé. Tout devait être parfait, comme lui quoi. Il jeta un rapide coup d’œil à sa sœur qui resta muette à ce sujet, l’albinos n'enfonça pas le clou, sachant exactement à quoi elle pensait. L'heure n'était plus à la discussion, en effet l'hôtel de ville était à présent en face d'eux. Le sourire provocateur de Bakura revint à ses lèvres comme si rien ne s'était passé il y a quelques minutes.

" Je dois voir un client qui me doit de l'argent, j'ai réussi à retrouver sa trace. Si il croit qu'l va s'en tirer comme ça, il me connait très mal ! " Expliqua t-il à sa sœur. " Mais..." Il lui donna un sourire sanguinaire " Il ne se doute pas que je lui rends une petite visite tsk tsk ~ "

Il entra à l'intérieur du bâtiment, en général Bakura ne s'occupait pas de petites affaires ridicules comme celle-ci, mais la différence cette fois-ci était que ce client avait directement volé de l'argent au patron. Les deux jeunes hommes avaient prit un verre au Namisa, trinquant pour un éventuel nouveau business. Mais Bakura apprit vite que l'autre homme voulait escroquer sa famille, probablement un espion d'un gang adverse. Le jeune escroc n'avait pas idée ô combien il était en danger à l'heure actuelle, la mort pesait au dessus de lui. On ne dupe pas Bakura, non jamais ! C'était lui le manipulateur ici ! Il s'agissait d'un ancien collègue à son Père, les deux s'étaient rencontrés à l'armée durant leur jeunesse. Raison supplémentaire de lui coller une bonne raclée et lui faire regretter ses gestes.
Une fois dans le hall, tous le monde se retourna, les Da Firenze ne passèrent pas inaperçu. Effectivement, ils étaient très connu ici au centre-vile, et cette réputation n'était pas forcément bonne. Le maire de la ville qui était présent à l’accueil, sûrement entrain de parler à ses secrétaires, fronça les sourcils en voyant ces deux crapules débarquer.

" Que viennent-ils faire ici.... ? " Il murmura voyant que ce n'était pas de bonne augure.

Le jeune homme à la peau pâle regarda tout autour de lui à la recherche de son client, voyant qu'il n'était pas ici, il décida d'approfondir ses recherches à l'étage. Juste avant de partir il murmura à sa sœur :

- Je vais chercher l'autre enfoiré, je sais qu'il travaille ici. Occupe le maire, je ne le veux pas dans mes pattes ok? Il va y avoir du grabuge là haut  "

Il se mit à courir vers les escaliers pour monter à l'étage supérieur, Eianaa n'eût même pas le temps de lui répondre qu'il s'était déjà éclipsé. Il n'y a pas à dire, un homme allait passer un sale quart d'heure.
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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptyVen 19 Avr - 18:25

Ils étaient arrivés à l’Hôtel de Ville.

« Je dois voir un client qui me doit de l'argent, j'ai réussi à retrouver sa trace. Si il croit qu'il va s'en tirer comme ça, il me connait très mal ! » Expliqua Bakura à sa soeur. « Mais... » Il lui donna un sourire sanguinaire « Il ne se doute pas que je lui rends une petite visite tsk tsk ~ »

Eianaa fut surprise que Bakura se déplace lui-même pour régler cette affaire. D’habitude, il envoyait toujours quelqu’un le faire à sa place. Ce qui était sûr, c’est que la personne qui se trouvait derrière ces murs allait passer un sale quart d’heure. Eianaa ne s’occupait pas des affaires d’argent ; son frère s’en chargeait très bien tout seul. Et puis, de toute façon, ça ne l’intéressait pas. Pour elle, l’argent n’était qu’un outil. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi tout le monde souhaitait être riche, et le montrer. Son frère était aussi comme ça, mais c’était de famille.

Lorsqu’ils entrèrent dans le hall, tous les regards se posèrent sur eux, et plus particulièrement sur Bakura. Le voir en personne, ça n’était jamais bon signe. Le maire fronça les sourcils. « Que viennent-ils faire ici.... ? » murmura-t-il, sur ses gardes.

Bakura, regardant autour de lui, constata que sa cible n’était pas dans les parages. Il se tourna vers l’escalier menant à l’étage et murmura à sa sœur : « Je vais chercher l'autre enfoiré, je sais qu'il travaille ici. Occupe le maire, je ne le veux pas dans mes pattes ok ? Il va y avoir du grabuge là haut. »

Il monta à l’étage en vitesse, sans qu’Eianaa n’ait le temps de lui répondre.

Elle regarda le maire, l’air froid. Celui-ci paraissait mal à l’aise. Avait-il quelque chose à se reprocher ? Peut-être était-il au courant des agissements de la future victime de Bakura.

« Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? » demanda-t-il, l’air inquiet.

« Ca ne vous concerne pas », répondit sèchement Eianaa. Puis, le regardant dans les yeux : « Je me trompe ? »

Le maire ne répondit pas. Il détourna le regard, visiblement incapable de tenir tête à la jeune femme. Elle faisait souvent cet effet-là aux gens. Certes moins que son frère, mais… c’était déjà pas mal.

Maintenant qu’elle avait acculé cet homme visiblement corrompu, elle était certaine qu’il se tiendrait à carreau. Restait à décider si elle devait rejoindre Bakura à l’étage.
Eianaa réfléchit. Si elle laissait le maire seul, il pourrait appeler du renfort. Mais… Elle n’aimait pas que son frère soit sans surveillance. Qui sait ce dont le malfrat qui l’attendait en haut était capable ?

Elle se dirigea d’un pas décidé vers le maire. En la voyant s’avancer, il pâlit. Elle s’arrêta en face de lui et approcha son visage tout près du sien.

« Si j’entends ne serait-ce qu’un seul bruit, quel qu’il soit, je m’assurerai que vous finissiez votre vie en prison, ou pire. Me suis-je bien fait comprendre ? »

Constatant la sueur qui perlait le long de son front, Eianaa comprit que sa menace avait fait son effet. N’attendant pas de réponse de sa part, elle se tourna vers l’escalier, lorsqu’elle entendit un gros bruit à l’étage. Elle monta les marches quatre à quatre, inquiète pour son frère mais prête à dégainer son sabre. Arrivée en haut, elle ouvrit la première porte en face d’elle et découvrit la scène.

Bakura se tenait au-dessus du corps inerte d’un homme, entouré de bris de verre, provenant d’un miroir mural tout juste cassé. S’il était vivant, cet homme devait amèrement regretter d’avoir voulu duper le chef de la Mara Salva.

En la voyant entrer, Bakura leva les yeux vers elle.

« Je crois… que je me suis laissé emporter une nouvelle fois sœurette ». Il ricana froidement avant de se lécher les lèvres. Il avait toujours son sourire narquois mais, cette fois, il était imprégné d’une profonde rage.
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Bakura

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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptySam 20 Avr - 22:20

Bakura était déjà à l'étage, son regard malsain scrutait la  pièce dans laquelle il venait de pénétrer. Une petite salle composée d'une petite table en bois, une joli vase avec des fleurs était dessus pour décorer. Juste derrière, un bureau assez large pouvant porter plusieurs ordinateurs, ainsi qu'un beau miroir mural sur la gauche. Les quelques employés levèrent les yeux de leur écrans d'ordinateurs respectifs, curieux de voir qui venait interrompre leur travail. C'est dans un silence de mort qu'ils comprirent qui était à la porte, et ça pour une surprise, s'en était une ! La victime présumée de Bakura, enleva lentement ses lunettes et une goutte de sueur dégoulina de son front, il comprit directement ce qui se passait lorsqu'il aperçu le jeune homme à la chevelure blanche.

" Oh. Je t'ai trouvé toi. " Lança l'albinos d'un ton calme mais remplit de sous-entendus sur ce qui allait se passer ensuite.

" Monsieur Da Firenze... je vais vous ex..."


Il n'eut pas le temps de formuler sa réponse, que le chef de la Mara Salva fonça sur lui, déguerpissant la petite table sur son passage. Le pot de fleurs tomba sur le sol, ce qui fit crier de peur une des employées, salissant le sol de son eau. Bakura souleva sa victime par le col usant de sa force mais aussi de sa rage intérieur pour le maintenir dans les airs à quelques millimètres du sol.

" Tu as vraiment cru que t'allais t'en sortir ?! Tu ne connais pas la Mara Salva ! Étrange pour quelqu'un qui a côtoyé mon père HEIN ! " Il resserra son emprise sur l'autre homme, l'étranglant presque.

" Lâchez moi s'il vous plaît...!! " Marmonna t-il voulant de l'air. " Appelez la sécurité vite....!! "

Les deux autres jeunes femmes présentes dans la salle, s'apprêtèrent à courir vers la sortie lorsque la voix imposante de Bakura les stoppèrent nette de peur. Surtout qu'elles avaient vu le dangereux pistolet accroché à la ceinture du patron du night club.

" Où vous croyez allez comme ça les deux catins ? Derrière le bureau, mains derrière la tête et au sol. " Il ordonna, et les jeunes femmes s’exécutèrent sans broncher. Elles connaissaient très bien le chef de la Mara Salva et sa réputation détestable, étant elles-mêmes des clientes régulières du club huppé du centre-ville.

Maintenant qu'il avait le contrôle de la situation, il pouvait enfin se concentrer sur sa proie qui tentait de se débattre tant bien que mal. Ses yeux sanglants observèrent le jeune employé de mairie, ô combien il avait envie de déchaîner sa haine envers lui. C'était bien trop tentant. Ce pauvre type avait osé tromper probablement le gang le plus dangereux de Sinatra, pour qui donc travaillait-il ? Serait-ce un coup de La Fondation ou bien....

" Voler de l'argent aux riches tiens donc. Ce petit crédo complètement stupide, ça me rappelle quelque chose, pas toi Simon ? "

" Je-Je...ne dirais rien...! "

Pathétique. Ce fût la goutte de trop, déjà que Bakura n'avait pas de patience pour ce genre d'histoire futile, mais si la victime ne coopérait pas un minimum, il allait vite être réduit au silence. Il agrippa fermement la tête de Simon et la fracassa contre le miroir derrière eux, sous les cris d'horreur des jeunes femmes encore au sol attendant que tout cela se termine. Un énorme bruit retentit, sous ce brouhaha, un hurlement de douleur se fit entendre par l'employé de mairie qui avait le visage en sang. Le pauvre homme commença à pleurer, lui qui s'était attendu à une journée paisible et tranquille, la réalité était tout autre. Le chef aux cheveux blancs s'approcha de plus près pour lui murmurer froidement ses douces paroles :

" Et dire que Père était ami avec un déchet comme toi. Je me demande par quel miracle tu es encore en vie. Mais ne t'en fais pas je vais y remédier. "
Son sourire narquois refit surface sur ses lèvres  " C'est ta dernière chance d'être obéissant. " Il avertit, même si dans tous les cas, l'homme allait périr de ses mains pâles, il n'y avait plus de choix possible à l'heure actuelle. Simon resta muet encore sous le choc, malheureusement son temps était compté.  " Tch. "

Bakura enfonça la tête de l'autre homme une nouvelle fois dans le miroir déjà brisé avant de laisser tomber son corps inerte sur le sol. Il l'observa quelques secondes, le visage de Simon était recouvert de son sang, dû aux morceaux de verre plantés dans son visage. Le jeune albinos s'avança et se mit au dessus du cadavre, vérifiant l'état de la victime. De toute manière, s'il n'était pas mort sur le coup, ses nombreuses hémorragies le tuerait. Au même moment, Eianaa débarqua dans la pièce affolée par le boucan qu'elle avait dû entendre d'en bas. Bakura leva les yeux dans sa direction :

"Je crois… que je me suis laissé emporter une nouvelle fois sœurette ". Il ricana froidement avant de se lécher les lèvres. Il se redressa et marcha pour être à ses côtés, avant de la regarder dans les yeux à quelques millimètres de son visage, aussi pâle que le sien " Je pense savoir d'où vient ce mec. Si mes soupçons s'avèrent exactes, il proviendrait du gang de l’Atlantide. "

"L'Atlantide ? C'est vrai qu'ils font partie des gangs les plus influents ici. Ça ne m'étonnerait pas qu'ils veuillent te causer du tort."

Un problème subsistait, l’Atlantide était un gang mystérieux,  la cheffe Olivia Ramirez était la plus connue, mais il restait encore de nombreuses choses à découvrir pour vraiment les cerner. Même Bakura qui en savait plus que la majorité en ville, n'avait pas tous les outils pour pouvoir les abattre sur le champ. Jamais ce gang ne s'était intéressé à la Mara Salva, du moins pas à sa connaissance. Fallait-il commencer à se méfier d'eux? Evidemment rien était sûr. Voulant savoir la vérité il serra les poings avant d'ajouter :

" Je dois voir ce foutu maire, il doit savoir quelque chose. J'espère pour toi qu'il est encore en bas! " Il grogna sur son aînée, venant seulement de s'apercevoir qu'elle l'avait rejoint, et n'était donc plus présente en bas comme il l'avait précédemment ordonné. Lorsqu'ils descendirent, heureusement le maire était toujours là, très soucieux de ce qui ce passait actuellement dans son hôtel de ville. La fratrie Da Firenze s'approcha de celui-ci et le cadet alluma un cigare juste devant ses narines. Sa main gauche dans sa poche, l'autre servant à tenir son cigare en bouche, il inspira une bouffée de fumée avant de tout lui expirer sur son visage inquiet :

" Comment ça va Monsieur le maire ? Je crois qu'on doit discuter tous les deux. Que vous ayez ou pas le temps, je m'en fous, je vous prie d'écouter ma requête ou je serai très très en colère ~ "

Un rictus se forma sur ses lèvres, alors que le maire hocha frénétiquement voulant à tout prix que cette mascarade s'estompe. Ces deux là se connaissaient depuis longtemps, après tout la Mara Salva a le maire dans leur poche depuis des lustres, merci la corruption. Il observa Bakura,  avec les années il l'avait vu grandir ce petit scélérat qui traînait toujours derrière son père dès son plus jeune âge. Craignant le jour où il reprendrait l'affaire de son paternel, malheureusement ce fût arrivé plus vite que prévu.  

" Venez...j'ai une pièce où l'on pourra discuter tranquillement " fit-il en montrant le chemin, comme si il savait exactement de quoi ils allaient parler.

Bakura ricana et donna un léger coup d’œil à sa sœur juste derrière lui, toujours sur ses gardes, prête à intervenir à tout moment. C'était sa nature après tout. La porte se referma, laissant les trois individus exclus du monde extérieur pour quelques temps. Le maire était assit à une table, devant les Da Firenze, qui eux, étaient debout face à lui. Une lourde tension régnait dans la pièce. Eianaa se tenait un peu en retrait, c'était les affaires de son frère avant tout, elle n'était là que pour le protéger. Bakura fût le premier à couper le silence :

" Je ne vais pas aller par quatre chemins, que savez-vous de Simon exactement ? Pour qui travaille t-il en réalité ? " demanda t-il les bras croisés sur son torse, son cigare toujours fumant au bout des lèvres. Le maire avait dû mal à dire quoi que ce soit, sans doute un ami à lui. La patience de l'albinos allait arriver à son terme, il s'avança retirant le cigare de sa bouche et se pencha sur la table l'air menaçant, pile à la hauteur de l'autre homme " Ecoutez moi bien, je n'ai pas le loisir de vous buter sur le champ car j'ai encore besoin de vous, mais ne me testez pas! Que voulez-vous pour ouvrir votre gueule ? De l'argent ? Des putes gratos ? "

Il y a pas dire, le maire savait sûrement beaucoup de choses. Mais allait-il parler face à cette terrible famille ?
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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptyDim 21 Avr - 16:32

« Je crois… que je me suis laissé emporter une nouvelle fois sœurette ». Bakura ricana froidement avant de se lécher les lèvres. Il se redressa et avança vers Eianaa, avant de la regarder dans les yeux, son pâle visage à quelques millimètres du sien, tout aussi blafard. « Je pense savoir d'où vient ce mec. Si mes soupçons s'avèrent exacts, il proviendrait du gang de l’Atlantide. »

Eianaa s’étonna : « L'Atlantide ? C'est vrai qu'ils font partie des gangs les plus influents ici. Ça ne m'étonnerait pas qu'ils veuillent te causer du tort. »

Elle ne connaissait que peu l’Atlantide. Ce gang était assez récent, et sa cheffe se faisait très discrète. Eianaa ne connaissait pas son visage, ni même son prénom. Et c’était justement ça qui l’inquiétait. Concernant la Fondation, elle avait recueilli un nombre conséquent d’informations sur son leader et ses acolytes. De plus, Younès Kettani n’était pas du genre à se cacher, au contraire. Mais l’Atlantide… Elle n’avait rien sur eux. Enfin, presque. Elle connaissait les raisons de leurs agissements, mais c’était une bien mince compensation face à l’énorme avantage dont ce gang disposait, c’est-à-dire l’anonymat à tous les niveaux pour la grande majorité. C’est bien pour cela qu’Eianaa avait dû redoubler d’efforts quant à la surveillance de la Mara Salva, et plus particulièrement de Bakura...

Bakura continua : « Je dois voir ce foutu maire, il doit savoir quelque chose. J'espère pour toi qu'il est encore en bas ! » Il venait certainement de se rendre compte qu’Eianaa l’avait rejoint, et par conséquent n’avait pas surveillé le maire du début à la fin. Il avait parlé sur un ton de reproche mais, au fond, il lui faisait confiance. Elle avait fait un choix, et elle savait pertinemment qu’après l’avoir menacé, il attendrait sagement dans le hall.

Lorsqu'ils descendirent, le maire était toujours là, et arborait un air inquiet. Il avait lui aussi entendu les bruits venant de l’étage, et avait dû en tirer les mêmes conclusions qu’Eianaa.
Bakura et elle s’avancèrent jusqu’à lui, et le chef de la Mara Salva alluma un cigare juste sous son nez. Le tenant d’une main, et gardant l’autre dans sa poche, il lui souffla de la fumée au visage.

« Comment ça va Monsieur le maire ? Je crois qu'on doit discuter tous les deux. Que vous ayez ou pas le temps, je m'en fous, je vous prie d'écouter ma requête ou je serai très très en colère ~ »

Le maire hocha frénétiquement la tête. « Venez… J’ai une pièce où l'on pourra discuter tranquillement », fit-il en désignant une salle dissimulée.

Bakura ricana et passa devant Eianaa, qui restait sur ses gardes. On ne sait jamais ce qui pouvait se trouver dans cette pièce. Lorsqu’ils entrèrent, le maire s’assit à une table, tandis que les Da Firenze restèrent debout. Eianaa se tenait en retrait ; ce n’était plus à elle d’intervenir. Elle se contenterait de faire discrètement savoir au maire qu’au moindre faux pas, elle n’hésiterait pas à le neutraliser.

« Je ne vais pas aller par quatre chemins », commença Bakura, les bras croisés et le cigare à la bouche, « Que savez-vous de Simon exactement ? Pour qui travaille t-il en réalité ? » Le maire paraissait très mal à l’aise. Bakura, s’impatientant, se pencha vers lui d’un air menaçant. « Ecoutez moi bien, je n'ai pas le loisir de vous buter sur le champ car j'ai encore besoin de vous, mais ne me testez pas! Que voulez-vous pour ouvrir votre gueule ? De l'argent ? Des putes gratos ? »

Eianaa soupira discrètement en entendant cette dernière question. Elle représentait Bakura dans toute sa splendeur : de l’humour, mais surtout un sens aigu de la manipulation. Il savait très bien que le maire finirait par céder, ce malfrat était corrompu jusqu’à l’os. Lui promettre des privilèges, cela revenait à agiter une carotte sous le nez d’un cheval : l’appât du gain était trop fort.

Après un silence, le maire se décida enfin à parler : « Si je vous donne des informations, je veux une protection en échange. Il en va de ma survie. »

Eianaa haussa les sourcils. Il en avait, du culot. Après ce qui venait de se passer, il osait exiger quelque chose de la part du chef de la Mara Salva en personne ?

Le concerné ne répondit pas tout de suite. Sans doute devait-il se demander quel sort réserver à cet odieux personnage.

Bakura fit un sourire mesquin. « C'est d'accord. Marché conclu. »

« Quoi ? » Eianaa s’avança vers eux, surprise. « Bakura, tu n’es pas sérieux ! Il t’a trahi une fois, qui te dit qu’il ne va pas recommencer ? »

« Tais-toi Eianaa ! C'est moi qui décide ici. D'ailleurs, tu me trouveras quelqu'un de compétent pour le surveiller. Compris ? »

Eianaa serra le poing. Surveiller ce vautour ? Et puis quoi encore ? Il ne méritait que la prison, ou pire. Rien qu’à l’idée de devoir assigner un de ses hommes à sa protection, elle fulminait. Mais elle garda tout de même son sang-froid. Elle réglerait ce problème plus tard.

« Très bien », se contenta-t-elle de répondre.

Bakura fixa le maire et tapota ses doigts sur la table. « Maintenant parlez. »

« D’accord… Tout ce que je sais, c’est que l’homme que vous cherchiez fait partie de l’Atlantide. En venant ici, il m’a demandé de le couvrir, en échange d’une grosse somme d’argent. Il m’a assuré que je n’aurais pas d’ennuis. J’ai accepté, pensant que ça serait vite terminé. »

La fratrie Da Firenze le regardait toujours, en silence. Le maire commença à paniquer. « Mais je vous assure que je ne sais rien d’autre… Il ne m’a rien dit de plus, je vous jure ! »
Eianaa sentit la frustration monter en elle. Tout ça pour ça ? Il était clair que ce chien n’aurait aucun privilège de sa part. Il n’avait strictement rien apporté de nouveau à leur petite enquête.

Bakura et elle prirent congé du maire. Mais avant de partir, le chef de la Mara Salva lâcha : « Oh et.… comme vous n’avez rien apporté d’intéressant, mon gang ne prendra pas la peine de vous protéger. » Il rigola et claqua la porte derrière eux. Eianaa, quant à elle, arborait un sourire satisfait.

Il était clair que l’Atlantide évoluait rapidement, et allait bientôt poser un gros problème à la Mara Salva. Il n’était pas question que les Da Firenze les laisse faire.
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Bakura

Bakura
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   La Fratrie Da Firenze [Terminé] EmptyMar 23 Avr - 23:09

Cette interlocution avec le maire fût brève, et n'apporta aucune information capitale à notre duo fraternel. Bakura avait beau être provocateur et serein devant lui, il en restait pas moins  sur ses gardes concernant l’Atlantide. Ce gang était trop mystérieux pour lui, aimant contrôler la situation, rien ne devait lui échapper s'il voulait rester à la tête de Sinatra. Il jeta son restant de cigare séché dans le couloir et sortit de l'hôtel de ville d'un pas haletant. Furieux, oui il était furieux. Il ne fallait pas grand chose pour le mettre dans cet état, au moins, il avait pu régler le compte de Simon une fois pour toute. Un message indirect envers l’Atlantide de ne plus refaire une telle bêtise contre la Mara Salva. Malgré tout,si le jeune homme commençait à s'interroger sur eux, c'était très mauvais signe, ses investigations allaient-elles payer ? Bakura était enfin dehors et soupira bruyamment avant de piocher un autre cigare. Il avait besoin de se calmer un peu, et les cigares l'aidait beaucoup à se détendre un peu, évitant qu'il n'extériorise sa colère un peu trop souvent. Le fait qu'il n'avait pas beaucoup dormi ces derniers temps et son altercation à la mairie contribuait à sa nervosité. Le meurtre de Simon ferait sans doute un scandale, mais qu'importe, il n'aurait qu'à montrer une coquette somme d'argent et l'affaire serait étouffée en un instant. Quoique...l'idée de ne rien faire lui traversa l'esprit, il voulait que les autres gangs l'apprennent, voulant montrer sa suprématie aux autres. Ils devaient craindre la Mara Salva!

S'adossant contre le mur extérieur de l'hôtel de ville, il sentit la présence de sa sœur s’approcher et la regarda d'un air penaud  :

" Désolé de t'avoir embarqué là dedans. "
Ses yeux se fermèrent " Même si tu m'as pas laissé le choix de te laisser venir ou non. M'enfin t'as l'habitude maintenant.  " Il ricana, soufflant sa fumée sur le côté.

"Je suis là pour ça." Elle s'adossa également contre le bâtiment. "Qu'est-ce que tu comptes faire ?"

L'albinos réfléchissait un instant, il leva les yeux aux ciel avant d'ajouter :

" Je compte enquêter sur eux. Du moins les garder à l’œil. " Il se tourna vers Eianaa " Mais ne t'inquiète pas, la Mara Salva ne tombera pas, compte sur moi pour ça! " fit-il déterminé.

Jamais il ne laisserait son gang et son business tomber, bien pour cela qu'il devait faire son maximum pour en apprendre le plus  sur ses ennemis. Il observa attentivement son aînée quelques secondes, pour elle aussi il devait se battre. Elle s'était tant donnée depuis qu'il était chef et agissait dans son ombre. Sans Eianaa il ne serait peut être pas ici aujourd'hui. Une sorte d'admiration l'effleurait lorsqu'il croisait son regard tout aussi perçant que le sien, oui, il était fier d'avoir une sœur comme elle. Bien qu'il ne le montrait rarement. Bakura se redressa et lui fit face avant de lui donner un petit sourire, comme lorsqu'ils étaient enfants :

" On rentre grande sœur? "

Il se retourna et marcha devant, d'une vive allure. Aucun doute là dessus, la Mara Salva serait très difficile à écraser avec un tel chef. Et il savait qu'il pouvait compter sur sa sœur Eianaa peu importe les défis à surmonter à l'avenir.


-Fin du RP-
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