Moussa Zuhkouc - La Fondation

On pensait de lui qu'il était timide et réservé lorsqu'il était petit. Maintenant, on le décrierait plus comme terne, sec et fatigué. Moussa aime quand les choses sont droites et carrées. Il est fier de ses origines et de son nom, de même que pour son travail. Il fait son travail avec assiduité, bien que très rigide, aussi bien sur les règles que sur les traditions. Toujours poli envers les aînés et supérieurs, il se fait toujours discret lorsqu'il commence à y avoir du monde. Toutefois, il sait se montrer sec et direct lorsque la situation l'impose. Très terre à terre, il sait où est sa place et comment honorer son nom.

La Famille Zuhkouc ne pèse guère dans les relations de La Fondation. Constamment subordonnée d'une autre famille, plus puissante, c'est dans ce contexte que Moussa grandit. Dans le fond, ça lui dérangeait pas, des gens plus compétents décidaient et les autres devaient appliquer. C'est comme ça.
Il poursuit la lignée familiale à l'âge de 16 ans en reprenant les activités de sa famille à Palerme, sa ville de naissance. C'est alors qu'il hérita de ce qui deviendra son arme de prédilection qu'il ne quitte jamais, son Beretta 92. D'abord simple coursier, il devient le gérant des affaires d'un bar d'une famille puissante de la Fondation dans la ville.

Peu après la mort du chef de la Fondation, Monsieur Kettani, Moussa a été muté à Sinatra pour s'occuper de la gestion du casino sur ordre du nouveau chef, Younès Kettani. Il ne le connaissait que de nom et de réputations dans la Fondation. Mais qu'importe, la hiérarchie est la hiérarchie. Le travail est le travail.