La Symphonie du Chaos, by Kaiminus

Synopsis de Kaiminus: L’horloge tourne, le sablier s’écoule. Un battement de cœur, puis deux, puis trois, puis sept milliards… Et puis… Rien.
Aujourd’hui nous racontons le récit d’une passion. Celle qui dort et se découvre, celle qui met le feu aux poudres... Musique maestro!

L’horloge tourne, le sablier s’écoule. Un battement de cœur, puis deux, puis trois, puis sept milliards… Et puis… Rien.

La vie n’était qu’une succession de sensations éphémères au rythme de cet organe battant la mesure, infatigable jusqu’au dernier soupir. Moi, je voulais une vie allegro avant le dernier et interminable silence. Seulement, il n’y avait que peu de choses qui parvenaient à troubler l’adagio du train-train quotidien. Un train ? Que nenni, nous voguions sur des eaux sombres luisant au clair de lune. Elles dansaient doucement contre la coque en chantant Debussy et moi, je les observais, laissant aller ma cigarette au bord de l’eau. J’avalai une bonne bouffée de fumée et fermai les yeux doucement, repensant à ce doux frisson. La passion du crime.

Ce soir, les violons ne joueraient pas. Et les eaux environnantes se teinteraient d’un rouge profond et inquiétant qui se répandrait par-delà l’océan, par-delà l’horizon. Aujourd’hui nous racontons le récit d’une passion. Celle qui dort et se découvre, celle qui met le feu aux poudres. C’est l’histoire de la communion de vides, ceux qui résident dans nos cœurs. Ils transparaissent et se délivrent, s’entremêlent, s’emplissent.
J’exhalai à nouveau un de ces silences parsemant les lignes. Je consultai ma montre. Minuit trente. Cela faisait un quart d’heure que je fumais sur le pont de l’Espérance. Debout à la proue, j’entendais derrière moi les allées et venues stacatto du personnel. Dwayne m’avait quitté pour chercher sa promise et dès lors, je profitais seul de l’air frais nocturne.

Un homme s’approcha de moi.

« Vous ne devriez pas rester ici, monsieur, c’est dangereux. »

C’était un serveur, le costume cintré, qui semblait préoccupé mais faisait de son mieux pour ne pas alerter les passagers. Il s’était passé quelque chose. Bah, j’avais bien dit que les violons ne joueraient pas ce soir !
Je laissai l’homme en le remerciant d’un signe de tête et regagnai la réception. Les discussions allaient bon train. Ai-je déjà mentionné que nous étions en croisière ? Nul dans cette salle ne pouvait se douter que dehors, on s’affairait à chercher une cantatrice envolée et qu’une personne dans cette pièce l’avait en réalité expédiée six pieds sous Terre bien que nous fussions sur un magnifique paquebot. Le nombre de serveurs présents autour des tables rondes drapées de nappes blanches s’était grandement réduit depuis que j’avais quitté mon siège. Il était grand temps de reprendre mon poste. Je réarrangeai mes gants qui épousaient mes doigts, prêt à envahir cette symphonie de paroles de la magie de Debussy. Les langues se turent peu à peu sans que personne ne se préoccupe de l’instrument abandonné sous un pupitre à même la scène, trop subjugués. Non, les violons ne joueraient pas. Mais qui s’en soucie ? J’avais désormais le chant libre face à ce public et sa collation de minuit. Fascinés. Fascinants. Ni la cantatrice ni Dwayne ne partageraient cette scène. Dans la salle ici-bas, les langues s’étaient tues. Chacun était hypnotisé par ce Clair de Lune qui éclairait la pièce.

« Dis, monsieur, c’est joli ce que tu fais !»

C’était une petite fille qui s’était approchée, tenant un ours en peluche par une patte inférieure. Son ton était enjoué, son sourire, dépourvu de quelques dents. Imperturbable, j’étirai lentement mes lèvres, prêt à répondre mais je me ravisai. Elle n’avait encore rien vu. Je préférais laisser planer cet instant, précédant seulement l’essence même du spectacle.

Excepté elle, la salle se transformait peu à peu en repaire de créatures dépourvues d’émotions, les yeux creusés et le teint grisonnant. Leurs existences envoûtées se laissaient aspirer par ce pouvoir grisant qui les envahissait et les mettait à nu. Les dernières âmes se tordaient d’effroi, crissaient avant de rejoindre leurs semblables. Cette scène surnaturelle s’était produite dans le plus grand des calmes au son de la Nocturne de Chopin. Seul le pianiste avait conservé sa vivacité, assoiffé de cette terreur qu’il avait causée et manipulait au bout de ses doigts. Le parfum inquiétant de cette rêverie n’était pas pour me déplaire. Ainsi commençait ma valse des démons, douce et angoissante. Cette danse funèbre par ma main exaltée me rendait terriblement allegro quand le monde autour de moi se noyait prestissimo. Je regardai à nouveau ma montre. Nous approchions des trois heures. Partout, mes pantins désarticulés agitaient leurs mains pendantes en tous sens, pénétrés de la folie de mes doigts parcourant le clavier avec insistance et éveillant également le tumulte des vagues. Plus hautes, encore, encore ! Elles s’échouaient une à une au son de la furie aiguë. Nous tanguions, croulant sous une tempête enragée.

Rouge. Ce fut la couleur qui m’apparut lorsque Dwayne fit irruption dans la grande salle d’apparat. Il tenait contre lui le cadavre d’une jeune femme dont le crâne s’égouttait lentement le long de ses cheveux auburn, parsemant le parquet de pétales ensanglantés. Son regard déformé par la haine, il hurlait mon nom.

« Tu l’as tuée ! Tu l’as tuée ! Tu l’as tuée ! » répétait-il.

« Effectivement », pensai-je sans lui répondre autrement que par un de ces sourires dont j’avais le secret. Un sourire froid. Celui du prédateur qui se lèche les babines face à sa proie. La petite fille s’avança vers le violoniste et saisit le corps de sa cantatrice bien aimée et s’installa dans un coin reculé de la scène. La voix des anges n’était plus. Ses cheveux ondulés et maculés de sang se répandaient sur le sol. On pouvait lire figés sur son visage l’effroi, la peine, la sublime mélancolie du désespoir qui chantait à travers ses traits. Elle avait découvert la vérité et en était morte. C’était normal. Qui pouvait me reprocher d’admirer la beauté de ses fluides corporels s’échappant, de ses cris d’agonie étouffés ? Dwayne, visiblement. C’était ça qui me transcendait, qui accélérait presto les battements de mon cœur. Quand je la voyais s’autodétruire, je me sentais si vivant, j’en frémissais d’excitation.

Dwayne fonça sur moi les poings levés mais sans succès. Une bourrasque le projeta au loin. Le bateau, lui, se remit à tanguer, plus violemment encore. Très bien. Les violons joueraient. Je ramassai l’instrument et le lançai à son propriétaire qui le saisit en plein vol. Il avait compris le message. J’étais intouchable. Sa seule arme restait son violon. Là commençait enfin ma Symphonie. La Symphonie du chaos. Dwayne ouvrit les hostilités dans une mélodie rauque et furieuse à laquelle je répliquai aussitôt. Je ne le laisserais pas être la mélodie principale. Aussitôt avait-il commencé que les pantins derrière se mirent à bouger, mais ce n’était pas assez pour les libérer de mon emprise. Je promenai mes doigts sur mon clavier, ripostant dans cette joute mélodieuse et impertinente. Fortissimo. Les passagers commencèrent alors à s’étrangler et à se dévorer entre eux. Des lambeaux de chair, des boyaux, tout se répandait à travers la salle, tourbillonnant dans les airs. C’était une incroyable boucherie. Dwayne abaissa son instrument, regardant la scène bouche bée. Le sang giclait de toutes parts et l’atteignit bientôt, éclaboussant son visage. Il tremblait, terriblement impuissant face à ma suprématie. La petite fille avait déployé ses ailes et voletait doucement autour de cet homme dont le front était perlé de sueur. Elle se saisit de son visage et plongea son regard d’un bleu céleste dans le sien, front contre front, lui offrant la bénédiction des anges. Il s’immergea peu à peu dans ce monde de paix qui s’ouvrait à lui, voyait des images magnifiquement lumineuses, sans nulle autre pareille. Sa transe ne dura que l’espace de quelques secondes qui lui parurent des siècles, l’imprégnant de la prime jeunesse, de toutes les âmes qui avaient autrefois foulé ce monde. Le violoniste leva son archet, le bras tendu vers les cieux et dans une prière solennelle et silencieuse connue de lui seul, riposta dans une mélodie envoûtante d’où fleurissaient ses sentiments profonds, monopolisant l’espace. Il inonda la pièce d’une lumière éclatante où se faisait entendre une voix cristalline. Sublime. Sublime. Je ressentais ces lamentations vibrer jusqu’au plus profond de mon être. Je revoyais le sourire de cette femme qu’il aimait tant, respirant la joie de vivre. Elle qui l’attendait aux abords d’un quai de gare, pétillant de malice. Elle que je m’étais fait le plaisir de teinter de rouge et de noir. Elle dont l’esprit vif avait eu tôt fait de découvrir la vérité. Elle que j’avais brisée. Les esprits se révoltaient au loin, réveillés de leur transe musicale. Mais tout était vain. Je reposai mes doigts sur le clavier du piano d’où s’élevait le requiem. Ils s’avançaient tous vers moi mais je repris vite le dessus sur Dwayne et chacun finit par se précipiter sur le pont avant de basculer et de se laisser engloutir par les vagues téméraires s’agitant au gré du vent. Leurs âmes croulaient sous le poids d’une fracassante marée aussi humaine que salée. La salle se vida et le pauvre violoniste retomba au sol, impuissant. Il tremblait. Et cette fois-ci, personne ne pouvait plus le sortir de cet état lamentable. Cependant, j’étais tout de même quelque peu déçu. J’avais espéré qu’il puisse laisser planer cette adrénaline plus longtemps. J’avais déjà épuisé tous mes jouets.

« Monsieur, tu vas où ? » me demanda la petite fille auréolée d’or.

« Mettre un terme à ce voyage ennuyeux », pensai-je sans lui accorder un regard. Dehors, sur le pont, les nuages noirs s’amoncelaient au-dessus de nos têtes. Nous planions hors du temps, il était bien difficile de l’estimer. En regardant ma montre, je m’aperçus que la journée arrivait presque à son terme. Vingt-trois heures. C’était étrange. Il fallait dire, ces affrontements m’avaient paru ne durer que l’espace d’un court instant. Je voulais en demander encore et toujours plus. Je n’avais pas réussi à déceler cette saveur que je recherchais. Elle m’avait fui à nouveau, elle que j’avais caressée du bout de mes doigts. Pourtant, tout avait bien commencé, deux personnes qui s’aiment, un meurtre, la douleur… Ce vide qui m’habitait avait englouti le reste de ce monde mais ce n’était pas assez. Avidité, ivresse… Rien ne pouvait les satisfaire. Je m’étais donné un jour pour élever ces sensations brutes à leur apogée mais il semblait bien que j’avais épuisé toutes mes cartes en main. Je me retournai vers l’ange qui avançait l’aiguille de l’horloge.

« Tu en as déjà assez fait, monsieur. »

Visiblement, il était temps de mettre un terme à cette histoire. Bah, c’était bien cela, une facilité scénaristique ! Le temps que je m’étais donné s’était écoulé en un simple instant au détour de simples lignes. Tout dans ces mélodies m’avait laissé sur ma faim.

« Tu vas faire quoi maintenant, monsieur ? »

Aux côtés de la petite fille se trouvaient les corps de Dwayne et de sa bien-aimée échoués au sol qui se fondaient ensemble dans le décor. L’on se souviendra de cette nuit comme de celle d’un meurtre passionnel à bord de l’Espérance sans que personne ne sache ce qui se passa réellement, sans que personne ne se doute de l’existence des deux survivants qui demeurent pour le grand public portés disparus. Deux êtres énigmatiques qui se devaient de retomber dans l’oubli. J’aurais voulu admirer un désespoir plus sublime, faire apparaître ce vide qui habitait le cœur des hommes. C’était cette flamme qui parcourait mon corps et me faisait vivre, cette flamme que je voyais troublée chez les autres, qui finissait par s’éteindre. Mes jouets d’aujourd’hui s’étaient avérés trop faibles et s’étaient consumés bien facilement. J’allumai une dernière cigarette et exhalai une petite bouffée de fumée. C’était un petit soupir de fin de partition. Il était déjà temps. Je contemplai mon œuvre et repensai à ces regards vides, ces émotions aussi vives qu’éphémères, ces mouvements prestissimo par lesquels je me sentais vivant. Maintenant venait la tombée du rideau.

« Rien, répondis-je alors. Là maintenant, voilà le commencement du silence. »

Je me positionnai au plus haut et levai mes bras, appelant la foudre. Elle frappa le bateau de plein fouet, laissant sombrer l’Espérance dans les méandres d’un profond silence.

Mon bébé ton texte était magnifique, malgré la monstruosité de la scène que tu nous as offerte. Je pense que tu as très bien réussi à nous faire entrer dans l'histoire (en tout cas ça a été le cas pour moi). Je vois bien ton texte être adapté en une scène de film avec comme acteur Johnny Depp (car il est capable d'insuffler de la folie tout en restant calme, surtout qu'il y a une petite fille à côté tout au long de la scène), ou même en animé. J'aime bien tes petits adverbes d'origine italienne qui donnent du peps à ton texte. Une fin un peu énigmatique, c'est un bon petit plus. Je trouve que c'est bien trouvé ta répétition "Ce soir, les violons ne joueraient pas". Cette expression joue un double sens : le sens propre et le sens figuré (chercher à émouvoir), du coup ça sonne comme une piqure de rappel par rapport à la réalité, jusqu'à finalement l'arrivée de Dwayne. Le contrôle total du narrateur sur ses spectateurs est subjuguant. Il y a aussi quelques passages qui m'ont fait un peu sourire notamment le "dans le plus grand des calmes" et "Celui du prédateur qui se lèche les babines face à sa proie.".
Bref c'était superbe.

Juste magnifique ! La mise en page et l'écriture sont sublimes ! On a l'impression de vivre la scène avec le personnage et de ressentir les même émotions. Le côté glauque ne dégoûte pas, on a l'impression, tout comme le personnage, que c'est une oeuvre d'art.
Bien joué à toi en tout cas!

Red a écrit:

Pour quelqu'un qui nous aura pris la tête... Franchement je trouve ton histoire vraiment belle, vraiment bien écrite et très preneuse ! J'ai même ri à un moment, et le relire me fait rire... "Qui pouvait me reprocher d’admirer la beauté de ses fluides corporels s’échappant, de ses cris d’agonie étouffés ? Dwayne, visiblement" !

Les rumeurs disent que tu écris très bien et bah les rumeurs sont visiblement fondées ! J'ai pris grave du plaisir à lire, en espérant que le jury prenne le même owo

Tu as quelque chose avec les fluides corporels, toi owo
Et bien sûr que je prends la tête, je suis une chipoteuse de l'extrême par moments. Surtout quand il s'agit d'écrire.

Mais je suis triste, ma phrase sur la facilité scénaristique passe inaperçu..

Sejins a écrit:

Mon bébé ton texte était magnifique, malgré la monstruosité de la scène que tu nous as offerte. Je pense que tu as très bien réussi à nous faire entrer dans l'histoire (en tout cas ça a été le cas pour moi). Je vois bien ton texte être adapté en une scène de film avec comme acteur Johnny Depp (car il est capable d'insuffler de la folie tout en restant calme, surtout qu'il y a une petite fille à côté tout au long de la scène), ou même en animé. J'aime bien tes petits adverbes d'origine italienne qui donnent du peps à ton texte. Une fin un peu énigmatique, c'est un bon petit plus. Je trouve que c'est bien trouvé ta répétition "Ce soir, les violons ne joueraient pas". Cette expression joue un double sens : le sens propre et le sens figuré (chercher à émouvoir), du coup ça sonne comme une piqure de rappel par rapport à la réalité, jusqu'à finalement l'arrivée de Dwayne. Le contrôle total du narrateur sur ses spectateurs est subjuguant. Il y a aussi quelques passages qui m'ont fait un peu sourire notamment le "dans le plus grand des calmes" et "Celui du prédateur qui se lèche les babines face à sa proie.".
Bref c'était superbe.

contente que ça t'ait plu mon Papou. Pour ce qui est des petits adverbes italiens comme tu dis, pour info ce sont des termes musicaux pour ce qui est nuances et tempo.
Et à vrai dire aussi, j'avais peur que tu sois déçu par GG parce qu'il a pas eu le temps de faire assez d'étincelles

Sarutomo a écrit:

Juste magnifique ! La mise en page et l'écriture sont sublimes ! On a l'impression de vivre la scène avec le personnage et de ressentir les même émotions. Le côté glauque ne dégoûte pas, on a l'impression, tout comme le personnage, que c'est une oeuvre d'art.
Bien joué à toi en tout cas!

Haha merci ^^ et un impact réussi, un!

Wow Iri' mais c'est sublime ! J'ai beaucoup aimé je sais pas quoi dire xD Quand j'ai vu le gros bloc au début j'ai eu peur mais finalement j'étais à fond dedans donc j'ai même pas fais attention !

Ton texte était mélodique, magnifique... J'aime beaucoup tes tournures de phrases, tu arrives à décrire aisément le paysage, les actions en quelques mots très efficaces. Je dois avouée que j'étais perdue un court instant, je m'attendais pas à ce que l'histoire se déroule comme ça xD (en fait je savais pas à quoi m'attendre du tout, j'étais très intriguée par ton synopsis :3)

Tu utilises beaucoup de figures de styles que je trouve très justes, très belles ! Je vais lire les autres textes et je relirais sûrement la tienne une deuxième fois ! En tout cas, contrairement à ce que tu affirmais, je la trouve très réussis ton histoire !

Eh bien, c'est ce qu'on appelle du grand art.
L'idée de mélodie envoûtante, m'a tout de suite plu (certains comprendront pourquoi !). Tu nous as envoûter tout autant que tes malheureux passagers. Tu as réussis à créer de la musique avec des mots et franchement, bravissimo. J'en attendais beaucoup de ton texte et je n'ai pas été déçue.

Clairement, je vais souligner ce que les gens ont dit sur ton texte, c'est un très bon texte et on voit que le niveau est au dessus de la moyenne. On sent juste en lisant le texte qu'il y a un nuage d'odeur, de couleur et une mélodie qui nous vient à la tête et nous enivre. C'est un style bien particulier que j'adore et qui est très dur à mettre en place. J'ai déjà essayé de le faire et pas moyen, et là je le vois bien réalisé comme si cela se passait d'un tour de clé dans la serrure et que le texte est fait. C'est presque frustrant de voir ça tellement que la réalisation y est. Donc bon, très bon texte.

Je rejoins l'avis des autres, c'est un excellent texte.
Le champ lexical de la musique est super, j'adore le principe de l'envoûtement et de la bataille musicale. Et la fillette est selon moi ce qui rend ce texte si beau et cruel.
Cependant il y a un truc qui me dérange, je n'ai pas du tout accroché au personnage principal. C'est purement subjectif, mais ça m'embête un peu, je n'ai pas pu profiter au mieux de cette œuvre d'art...
Il n'empêche, ça reste génial !

Péro: Ahh le gros bloc au milieu? T'inquiète, moi aussi ça me rebute. Sinon, je suis contente que ça t'ait plu. En soi, je trouve pas qu'il soit ultra raté, juste qu'il est très frustrant puisqu'à mon sens, il est surtout très incomplet par rapport à ce que je voulais faire initialement. Dans ma tête c'est supposé être encore plus grandiose que ça, les personnages plus développés, la croisière n'est pas censée couler aussi vite quoi. Puisque bon, faut dire que là, on le sentait bien le GG frustré. Mais quand faut abréger, faut abréger.

White: Tu as le droit de ne pas être déçue après tes attentes vis à vis de moi, mais reste que je serais toujours déçue par rapport aux attentes que moi j'ai par rapport à mon texte nah :p

Piko: Eh bien c'est qu'il est subjugué hihi, contente que tu aies apprécié ta lecture :3

Chap: Merci hihi

Manchot: Haha c'est normal que tu aies pas accroché puisque j'ai pas pu vraiment le développer. Bon, après pour ce qui est du développement, il plaira pas forcément à tous puisque c'est un personnage assez froid et distant quoique, ça se jauge aussi par rapport aux circonstances de base. Ce n'est qu'une partie de l'histoire après tout. Il y a des gens qui peuvent le trouver amusant (coucou Sejins) et d'autres qu'il peu rebuter, voilà tout

Best phrase du concours :

Citation :

Allegro quand le monde autour de moi se noyait prestissimo

Elle est vraiment géniale je trouve est reflète touuuuuuuuuut ton texte. Le mélange du vocabulaire musical bien placé avec une scène digne de ce nom. J'ai trouvé le texte rapide à lire par rapport au nombre de mots proposé et c'est un bon point, du moins pour moi XD !

J'ai qu'un mot à dire :Bellissimo.

Alors ! J'ai eu moi aussi du mal à me retrouver dans la timeline, je ne savais pas si il y a avait vraiment les 24h. Toute cette zone du texte est flou à mes yeux. À part ça, le meurtre est bien présent.


Bon ici rien à redire, mise à part quelques répétitions ton texte est parfait ce niveau là. Tu as beaucoup de vocabulaire et tu sais bien l'utiliser, franchement chapeau c'est plaisant à lire !


J'ai déjà beaucoup aimé le fait que ça se passe sur un bateau, puis ensuite toute cette ambiance musicale tout autour du meurtre est très bien trouvé ! Je n'ai pas grand-chose à redire dessus, peut-être juste avoir un peu plus de détails sur le meurtre.


Rien à redire, ton texte est aéré et bien écrit, ce qui facilite grandement la lecture.


C'est là où je serai la plus difficile, je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages malheureusement. Peut-être quelques phrases introductives supplémentaires pour le personnage principal comme raconter son background et ce genre de choses m'aurait mieux convenue. Ça ne reste qu'un avis personnel bien entendu, mais c'est ce qui m'a le plus marqué dans ton texte, c'est son manque d'émotions, même durant la scène musicale, malgré un vocabulaire très riche, il me manquait ce petit quelque chose pour que je sois à fond dans le récit.


Le synopsis résume bien l'ambiance qui règne , donc rien à redire.

Bonjour les juges! Je suis trop contente d'avoir perdu, vous êtes de bonnes personnes pleines de bon sens
Ce n'est pas ironique hein, vous saviez bien que je le boudais mon texte, des tas de choses que je voulais approfondir mais 2000 mots c'était trop peu et alors qu'est-ce que j'étais frustrée!
Merci de m'avoir lue et pour vos commentaires qui m'ont fait hérisser le poil de frustration (caaar encore une fois, j'ai pas pu faire tout ce que je voulais et vous avez bien mis le doigt sur ce qui allait pas et j'étais tellement d'accord et du coup, en tant que première hater, j'avais la rage contre mon texte mais bon ça se soigne.)

Un jour je le retravaillerai en enlevant tous les éléments bien bancals, soyez en sûres. Est-ce que la réécriture se fera sur un bateau? Peut-être pas. Est-ce qu'il y aura un ange? Peut-être pas. Et concernant ce que l'histoire aurait dû être...

J'ai une question::

N'ayez pas peur de me frustrer. Ce que je dis dans le spoiler c'était l'idée de base sur la nature de la scène mais j'avais peur de perdre le lecteur, parce que les suggestions ne sont pas à la hauteur de ce que je veux, qu'elles ne claquent pas comme je veux, que je n'avais pas assez mots pour insérer la chute etc etc. Et plein de raisons du genre.