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| | Le monde merveilleux du Wonderfulisme aux éditions Flammarion (ou pas) | |
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Auteur | Message |
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Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Mar 30 Mai - 21:02 |
| Banchoure everyone! Bienvenue dans mon humble temple, l'endroit où les personnages décèdent dès les premières lignes! Il s'agit de la version 2.0 du topic "Calliope a pleuré en lisant ça, cliquez!" que j'inaugure. - Ancienne présentation que j'avais pas le coeur d'effacer:
Alors. Comment engager le truc. Vous voyez, je suis en L. Ca va être cliché, mais mon grand rêve, ce serait de sortir un bouquin. Bon tout le monde s'en fout mais bon c'est pas grave. Il y en a plein qu souhaitent ça après tout et puis de moins en moins de gens qui lisent des livres j'imagine... Hachetague ils préfèrent les films. Et comme je suis une grosse flemmarde, bah j'aurai beau commencer, pour le moment, je n'ai jamais rien terminé.
Aaaah, comment ça ce début de topic est trop pessimiste? Au pire Balekouy frair, tu fais ce que tu peux et ensuite, la mayonnaise elle prend ou elle prend pas et puis tant pis.
Du coup bon, je vais poser ça là. Et comme bien entendu, je ne suis jamais satisfaite, bah y'en aura pas beaucoup pour vos petits yeux curieux avides de mots.
A force de poster des textes pour vos petits yeux curieux avides de mots (même si y'a que Hanyu), j'ai dépassé le nombre de caractère alors aujourd'hui le topic fait peau neuve avec son nouveau nom mahaa mahahaha "Le monde merveilleux du Wonderfulisme" ou "Le Temple du Wonderfulisme" comme tu veux, disons que c'est la version virtuelle de mon humble autel qui prône le message "Amour, Paix et Poulet Grillé" featuring Izana Fire Emblem Fates Héritage. Maintenant mon topic il est tout beau tout propre pour une lecture optimale directement sur mon One Drive! Et si ça s'affiche pas, un petit refresh et ça repart et la vie c'est génial! Et c'est bien pour ça que mes persos crèvent. Parce que sinon, pas d'histoire. (Je dec) Et bon après, moi je pose ça là, t'aimes ou t'aimes pas, les goûts let les couleurs, la mayonnaise elle prend ou elle prend pas. Par contre, écrire c'est vraiment important pour moi alors que tu sois de forum ou de passage, je te saurais gré de ne pas copier ou t'en servir à des fins personnelles (sans me demander du moins). Merci bien pour ton respect et ta compréhension, enjoy ta lecture chéri. Et oui j'écris en rose et en gros pour que ce soit bien visible parce que j'en ai rien à foutre, ce qui signifie aussi que si tu passes à l'acte, tu es réellement un sombre enculé. <3- Petit Sommaire:
1) L'Inconnue si tu veux voir du métro parisien. 2) Et la mort les sépara... si tu veux aller à la plage. 3) Le Soupir d'une nuit d'octobre si tu as envie de lire un truc court. 4) Rien. si tu as lu le texte précédent, car oui, c'est la suite. /!\ Oyez oyez, mais qui va là? Oh, oh bah dites donc! Mais c'est une version 4.5 qui se profile à l'horizon? Alors, j'ai retravaillé les deux textes précédents et dans cette version remasterisée, ils ont été fondus en un seul et même texte. Du coup, suite à cette expérience, je ne serais pas contre quelques retours comparant si possible le feeling entre les deux versions séparés et ensemble. Même si, il est vrai, la première version est moins aboutie. Du coup merci bien /!\ 5) Before I Drown si tu aimes l'Anglais. 6) Histoire du soir du Connard sortie du plus profond de mon cul. si tu as du temps à perdre. Aussi si tu veux connaître le grand frère de L'Inconnue. 7) Angoisse /!\ Attention, celui-là est -18. C'est explicite. 8) Promesse à la croisée des chemins. C'est pas trop dans mon style de faire des vers puisque je préfère la prose pour sa forme plus libre. Du coup, bah voilà. C'est un poème. 9) Souvenir. Oh bah tiens un autre poème. Alors on dit Jamais 2 sans 3?
- Texte que j'ai soumis au concours littéraire du lycée. Un peu le premier texte dont je sois vraiment fière... Est-ce que je dis ça parce que j'ai gagné? Peut-être... Mais pas que. Parce que c'est ma chair, mon sang et le fruit de plusieurs nuits blanches. (Bon ok, c'était jusqu'à 3h du mat' mais bon. Ca passe?):
- Celui-ci est un peu spécial. J'ai fait ce texte morceau par morceau et que selon l'assemblage, l'effet n'est probablement pas le même et c'est bien mon petit préféré hufufu. Il s'agit d'une histoire d'amour... Mais qui commence par la fin.:
Oui, j'avais envie de parler d'amour. Et je précise que c'est un texte à deux voix inspiré de la musique de BANNERS. Je l'ai découverte il y a pas longtemps et je suis en train de tomber amoureuse de ces chansons. C'est cette ambiance-là que je voulais retranscrire et d'ailleurs, les chansons qui sont le plus ressorties et m'ont le plus inspirée lors de l'écriture sont Holy Ground, Ghosts, Someone to you et pour finir Half light. Ma-gni-fiques. - Allez, voici ma chair et mon sang. Enjoy!:
- Alors, ce texte est moins bien que les autres mais je le pose ici. En fait c'est une idée de prologue de roman mais je le jette à la poubelle. Voilà. Mais je voudrais bien avoir des avis pour savoir s'il demeure exploitable littérairement on va dire. Ouais allez dis-moi ce que tu ressens en lisant toussa toussa, viens on est bien.:
En fait j'ai décidé de le garder car j'ai trouvé comment le réexploiter. D'ailleurs, la suite arrive juste après.
- Bon, alors il s'agit de la suite immédiate du texte précédent et la moitié du texte en est encore à son premier jet. (Il n'est même pas vraiment tout à fait fini, d'ailleurs mais je cherche encore comment l'achever.) En suivant l'autre prologue, ce texte constitue en fait le chapitre 4. Et donc, première fois que je présente un texte pas encore vraiment abouti, mais je le rechangerai quand ce sera le cas. En fait ça fait une heure que je me dis que j'ai bientôt fini, mais je trouve pas encore comment conclure ce chapitre donc voili voilou. Ca m'aiderait bien de savoir quelles informations du textes ressortent le plus à la lecture par contre.:
- A lire si tu as lu les deux précédents. Ou bien lis plutôt juste celui-là. Les 3 sont en phase de travail expérimental et lui est le plus abouti. En ce qui concerne le feeling t les structures, j'aurais préféré q'on ait Texte 4 puis 5. Mais j'arrivais mieux à avancer e mélangeant les deux finalement. Ou plutôt en faisant un sandwich. Du coup, bah... Bon appétit!:
- Cette fois, un petit texte en Anglais avec lequel je participe également au concours littéraire du lycée de cette année alors si t'es allergique à cette langue, ne clique pas ou tu auras des boutons.:
- Petite histoire courte. Sans titre de base. Mais je viens de la nommer "L'Histoire du soir du connard sortie du plus profond de mon cul" (métaphore désignant mes dossiers et même mon imagination tout ça tout ça) juste pour le contexte. Alors oui si t'as lu les descriptions des textes, le premier dont j'aie été vraiment fière était "L'Inconnue". Eh bien celui-là vient avant, donc peut-être qu'au niveau de l'ambiance, ce sera un peu similaire. Et le titre, bah c'est que je l'ai écrit juste comme ça en mode claquement de doigts osef parce qu'une certaine personne voulait bien que je lui raconte une histoire mais en fait c'était un connard et que concrètement, ce texte est tellement court et inabouti à mes yeux que je vais pas lui trouver un titre digne de ce nom. Oui, je suis cruelle avec mes propres écrits. Aussi parce qu'il témoigne d'une période de pur manque de confiance en soi qui a fait que je me suis amourachée de cet abruti fini. Mais voilà, si tu l'apprécies, bah ça va.:
- /!\ Attention. Ce texte est catégorisé -18. #ScèneExplicite. /!\
Angoisse. Fruit d'une période d'inquiétude et de doutes et de peurs. Ouais ça me démangeait de l'écrire la nuit dernière. J'écris rarement sur un coup de tête en plus. Surtout que même si c'est un peu sombre, j'ai jamais utilisé un registre -18 explicite comme je l'ai fait là malgré ma perversité à toute épreuve.:
- Je suis pas habituée à faire ça. Mais hier, j'ai écrit un poème.:
- Ce qui se passe quand tu te fais chier et qu'il n'y a personne sur la CB.:
Dernière édition par Irisia le Dim 10 Juin - 22:28, édité 24 fois |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Mer 7 Juin - 13:37 |
| Je suis révoltée que personne n'ait commenté ton topic avant moi... En ce qui me concerne, je ne l'ai pas vu passer jusqu'à aujourd'hui, alors me voici, une semaine après, et je m'en excuse. Je suis révoltée, parce que ce que tu écris est remarquable, vraiment. Pour tout t'avouer, je n'ai rien à redire dessus. Et c'est assez rare que j'en arrive à cette conclusion-là. Et tu devrais avoir des retours sur tes écrits, ils valent vraiment le détour. Je ne me prétends pas critique littéraire, bien que tout le monde puisse l'être à sa manière, mais j'ai déjà donné mon avis sur plusieurs extraits d'autres membres, en ayant émis quelques remarques. Mais là... Je ne sais même pas quoi dire.
D'une manière générale, ta façon d'écrire est émouvante. J'ai été captivée du début à la fin. Je ressens ce que le héros ressent. Pour moi, c'est l'une des qualités les plus importantes dans l'écriture : arriver à comprendre les émotions des personnages. Et là, c'est le cas. Un détail (qui n'en est pas un) extrêmement important : tu ne fais pas de de fautes d'orthographe. Et même mieux : tu manies la langue française remarquablement bien. Le jeu des temps qui s'entremêlent, parfois dans une même phrase, c'est beau. Je pense notamment à cette phrase : - Irisia a écrit:
- Je tremblais, puis serrais mon blouson d’une main ferme et lorsque je relâchai mon emprise, j’avançais de quelques pas puis je reprenais de plus belle ; cette idée m’éprouvait-elle encore autant ? Il ne me restait plus rien en ce monde, alors j’avais choisi de partir.
Le jonglage entre imparfait et passé simple, avec une pointe de passé composé, c'est brillant. C'est tellement agréable de lire quelqu'un qui écrit aussi bien. D'ailleurs, ta façon d'écrire ressemble un peu à la mienne.
Je trouve que le récit à la première personne te va très bien. C'est un choix qui peut être risqué, car il s'agit de réussir à raconter une histoire d'un point de vue personnel, mais aussi détaché. Mettre une partie de soi-même, tout en créant un personnage unique.
Je vais m'attarder sur le second texte, qui vient totalement de toi. D'abord, l'histoire est magnifique. J'adore le concept de l'auteur qui écrit la vie du personnage. C'est un scénario audacieux, parce que ça demande d'écrire pour le récit et pour l'auteur dans le récit. Je sais pas si ce que je dis est clair, mais c'est subtil. J'aime le personnage principal, son cheminement de pensée, à quel point son esprit vagabonde et explore. J'aime la façon dont tu as fait ressortir ses réflexions, ses découvertes. J'aime aussi son évolution en tant que personne, en fonction de ce qu'elle vit. D'un point de vue purement littéraire, ton texte est riche, à la fois dans le fond et dans la forme. Le vocabulaire est varié, les figures de style sont très bien employées et à bon escient. A aucun moment je ne me suis ennuyée ou ai trouvé que le récit perdait en vigueur. Tout se suit, fluidement, sans coupure, on ne trébuche pas dans la lecture. On a vraiment envie de savoir, de voir, la suite. Moi, j'ai vraiment réussi à visualiser le récit. Les couleurs, les senteurs, tout. Comme si j'y étais. Tu as réussi à mettre des émotions brutes dans ton récit, des émotions qu'on se prend de plein fouet, qui nous étouffent. On est heureux, triste, révolté, avec cette femme. Ton personnage est le lecteur, et toi aussi, tu es le lecteur. Tu as mis une part de toi qu'on ressent vraiment, à la fois dans le personnage, et dans le récit en lui-même. Il y a une part de toi partout autour de l'héroïne : dans l'histoire, l'environnement, et aussi dans Gabriel.
Je vais m'arrêter là. En tout cas, je te souhaite de réaliser ton rêve. Je sens que tu as encore beaucoup de choses à dire dans tes récits. Et j'espère que tu nous feras découvrir un peu plus ton univers. |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Mer 7 Juin - 19:21 |
| Une réponse! :o Alors tout d'abord merci parce que ça fait vraiment plaisir de savoir que ce que j'écris peut plaire! Et d'avoir un retour comme ça aussi >w< Franchement, je suis bien contente que ce que je voulais faire passer se soit fait ressentir :) Et un grand merci pour l'attention que tu as portée à mes écrits héhé ca me touche! :D |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Mer 7 Juin - 20:28 |
| C'est avec plaisir, vraiment, j'ai passé un super moment à lire ce que tu as créé ^^ |
| | | Calliope
Sexe : Messages : 1229 Date d'inscription : 28/04/2015 Âge : 26 Localisation : Dans un Kebab. Salade. Rubis. Oignon. Emploi/loisirs : Courir après Rubis Humeur : Instable comme Rubis.
| Mer 2 Aoû - 15:53 |
| un titre ? "Calliope a pleuré en lisant ça ! LCliquez ! Lisez ! " ( kdo bb)
Bon j'ai lu le deuxième truc je lirai le prochain.. un jour (#flemme)
alors ne t'attends pas un truc constructif je suis pas douée, tu peux carrément ne pas prendre mon avis en compte moi par contre j'ai du mal à lire, quand les phrases sont un peu longues et que je suis sur ordi aussi mais j'ai pas lâché donc j'ai compris à la fin que Gabriel c'était l'auteur mais j'avais capté au milieu qu'elle parlait avec l'auteur bref je me comprends C'est bien écrit, à chaque fois ça me touchait, ça m'affectait et même si on savait la fin, on savait le dénouement ça m'a quand même choqué je m'attends à une fin sec mais là c'était net et sec je sais pas dire mon avis du coup je m'arrête
continue bb
et stp une fin heureuse les histoires comme ça ça me rend triste |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Mer 2 Aoû - 16:39 |
| Et voilà, j'ai fait un petit update avec le texte suivant. Oh? Mais y'en a deux? Oh? mais en fait c'est le même avec des structures différentes? Bref, je vous laisse le découvrir en temps voulu.
Et merci Calliope pour m'avoir lue, ça fait plaisir ^^ Tout ce qui m'importe, c'est que mes lecteurs puissent s'imprégner de l'ambiance et visiblement j'ai réussi donc je suis contente owo |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Jeu 3 Aoû - 22:41 |
| Je reviens ici pour donner mon commentaire sur tes nouveaux textes.
Personnellement, j'ai vraiment senti la différence de caractère entre les deux amants. Elle me paraît chaleureuse, douce et aimante. Lui semble courageux, aventurier, mais très présent tout de même. Ces deux personnages se complètent vraiment. Leur histoire est touchante. Le fait qu'ils se soient retrouvés après avoir vécu une vie bien remplie, est émouvant. Bien que j'aie déjà vu ce genre de scénario dans des séries ou autres, il ne me semble pas déjà-vu, au contraire : je le trouve plutôt original, avec ta façon de le raconter et de le décrire. C'est un bon point, je trouve. Encore une fois, j'ai beaucoup aimé le récit à la première personne (il aurait été difficile et un peu perturbant de faire autrement, de toute manière), et en parallèle tu as réussi à faire ressortir le caractère des deux personnages l'un indépendamment de l'autre, et c'est très bien. Concernant l'ambiance, on sent vraiment l'influence de BANNERS dans tes écrits. J'aime particulièrement le fait de s'inspirer d'un groupe ou d'une chanson pour écrire, on a presque l'impression d'en entendre un écho en se plongeant dans la lecture. Sinon, j'ai vraiment ressenti un calme apaisant en lisant tout ça, comme si moi-même j'étais sur la plage un soir d'été. C'était vraiment agréable de ressentir quelque chose de si relaxant.
Pour le premier texte, on comprend qui parle et je trouve ça vraiment fluide et maîtrisé, je ne sais pas si c'est ton premier essai mais c'est réussi. Le fait que tu aies aligné à gauche ou à droite selon le personnage aide visuellement, je pense que c'est un détail important qui a son utilité. De mon point de vue, ton objectif est atteint.
Le seul reproche que je pourrais faire, serait celui-ci : - Irisia a écrit:
- Et tu sais, pourquoi je t'aime? Parce que tu es la personne qui me comprend le mieux. Et tu sais, pourquoi je t'aime? Parce que tu es capable de partir avec moi tout en me maintenant le pied à terre. Tu sais, pourquoi je t'aime? Parce que ton empathie ne connaît aucune limite. Tu aides toujours les gens à porter leur fardeau, c'est bien une chose que j'admire chez toi. Tu sais, pourquoi je t'aime? Ton sourire, et les courbures de ton visage m'ont toujours réchauffé le cœur. Et tu sais, parce que je t'aime? Je n'ai jamais supporté de te voir souffrir. Et tu sais, parce que je t'aime? Je serais allée jusqu'au bout du monde si tu me le demandais. Et tu sais, parce que je t'aime? J'aurais fait tous les sacrifices du monde pour ton bonheur.
J'aime la répétition, je l'utilise moi-même très (voire trop) souvent, mais là je trouve ça un peu trop lourd. Peut-être pourrais-tu grouper plusieurs phrases pour éviter d'avoir "Et tu sais, pourquoi/parce que je t'aime ?" trop de fois. Après, c'est juste mon avis, mais je trouve que, lorsque la répétition est trop exploitée, le passage perd de son intensité, et devient un peu lassant.
Au final, je ne saurais pas te dire quelle version je préfère. Dans la première version, l'avantage est qu'on a les deux points de vue en vis-à-vis selon les différentes étapes de leurs vies. De ce fait, il est plus facile de comparer leur façon de voir les choses, parce qu'ils ont le même cheminement de pensée et abordent les mêmes sujets. Et la seconde version, elle, permet de mieux s'immiscer dans l'esprit de chaque personnage puisque tous deux ont un monologue. Vu qu'il n'y a aucune coupure (bien que, dans ton cas, la coupure après chaque paragraphe ne soit pas du tout déstabilisante), on a le temps de bien cerner et visualiser chaque personnage. Après, comme je l'ai dit, j'ai réussi à me mettre dans la peau des deux amants en lisant le premier texte, donc bon.
Sinon, comme la dernière fois, tu manies vraiment bien la langue et il n'y a aucune faute d'orthographe, et tu utilises même des tournures de phrase qui rendent le récit plus esthétique et plus "adulte". Donc, bravo, encore une fois ! |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Jeu 3 Aoû - 23:07 |
| Ah, j'attendais ton commentaire! :3 Visiblement, j'ai atteint mon objectif (Je suis contente) au niveau ambiance et émotionnel o/
En ce qui concerne le texte, donc, j'avais écrit morceau par morceau (Le tout début du texte jusqu'à l'annonce du "film" puis le début de la partie du personnage masculin jusqu'à l'évocation de la promesse de ne pas pleurer et enfin, l'intégralité de l'histoire de la femme puis celle de l'homme). Après cela, il a fallu tout assembler. D'abord sous forme de monologues distincts mais je voulais faire ressortir l'aspect de complémentarité entre les deux donc à ce moment-là, j'avais effectué un petit découpage et montré les deux textes autour de moi pour voir si c'était assez clair. J'avais une amie qui s'y perdait, une autre qui visiblement avait réussi à s'y retrouver et enfin, une qui m'a donné le conseil sur l'alignement des textes. Et donc, ça me montre que c'était bel et bien une excellente idée ^^
Pour la répétition, c'était une structure que je voulais vraiment utiliser owo et j'aurais pu continuer encore hufufu mais je m'étais dit "ouais, non, on va arrêter là" et apparemment c'est trop encore x) JE peux certainement la diminuer, à voir ^^
Et du coup, je te remercie encore pour tes avis détaillés, ils sont très riches, j'aime omeugeu. Merci de t'attarder comme ça sur les textes, ça fait vraiment plaisir. Pour moi, tu fais déjà partie de mes top-lectrices <3 |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Ven 4 Aoû - 0:03 |
| Je vois, c'était un processus assez compliqué du coup ! Et même en écrivant tout ça dans le désordre t'as réussi à tout rendre logique et fluide, bravo ! Après, je pense que ça dépend vraiment de la façon dont le lecteur lit. Certaines personnes ont du mal à garder le fil ou à se concentrer sur plusieurs choses en même temps. Donc, le principe des deux personnages mélangés peut être confus. Moi, ça me va, j'aime bien ce principe, et j'arrive à bien me concentrer.
Pour ce qui est de la répétition, elle est bien choisie, ça colle au personnage et ça rajoute un ornement au récit. Comme je t'ai dit, c'est mon point de vue, l'important c'est que ça te plaise et si, pour toi, c'est la longueur adéquate, laisse-le ! C'est ton récit, après tout.
En tout cas c'est toujours un plaisir de lire ce que tu écris, j'espère que tu mettras souvent ton topic à jour <3 |
| | | Calliope
Sexe : Messages : 1229 Date d'inscription : 28/04/2015 Âge : 26 Localisation : Dans un Kebab. Salade. Rubis. Oignon. Emploi/loisirs : Courir après Rubis Humeur : Instable comme Rubis.
| Ven 4 Aoû - 15:50 |
| alors moi j'ai lu que le premier des deux, ( j'ai essayé mais j'aime pas lire un texte que j'ai déjà sous différente forme -jsé ça se fait pas mais ça me stressait- )
alors alors c'est beau, c'était émouvant, ( moi je donne les critiques émotionnelles et Hany les critiques techniques hihi ) mais cette fois-ci j'étais pas triste, même si la mort était annoncée dès les début.
Franchement on voit quand l'homme parle ( bon moi j'ai capté après deux trois phrases mais jsuis un cas) fallait pas de deuxième version, la première suffit amplement si tu veux savoir mon avis j'aime comment t'as écrit c'est fluide et je me pose pas de question comme " hein de quoi elle parle ? Vas-y elle fait quoi maintenant " ça passe crème comme on dit chez nous mais Hany a raison sur un truc, le " pourquoi ? Parce que je t'aime " est trop long ou too much, faudrait que tu coupes un peu ou que tu changes comme tu veux, mais j'ai perdu le fil avec ça
mais le truc que j'aime bien chez toi c'est que t'arrives à me surprendre, moi je m'attendais à des petits gosses qui ont grandis ensemble et paf mariage etc ( bon ok c'est rose, mais j'ai eu cette impression keuwa ) et que non ça s'est pas passé comme ça. I like I like
et j'étais heureuse un peu quand ils ont vécu ensemble après le divorce, je me suis dit Oh yeah, we wait it même si avant la fin on sentait le suicide du mec mais bon Qui fera pas la même chose à sa place j'ai envie de dire
continue Irisia, c'est bô, tu fais ressentir des émotions à travers tes textes et ça It's good (heureusement Hany est là pour une critique digne de prof sinon j'était dans la mierda) |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Ven 4 Aoû - 17:34 |
| Merci pour ton intervention et tes encouragements Calli'! (Keur ♥) Et t'en fais pas, le premier texte suffit ^^
J'aime trop la manière comment tu parles de tes impressions, juste comme ça te vient (ne change pas ça, c'est un plaisir de les lire)
Et pour ce qui est de la répétition, pour le moment, j'ai modifié légèrement. De toute manière, y'avait le début de cette partie qui me gênait un peu, c'était confus itou. Ca fait plusieurs jours que je lis le texte à l'oral (et en bouche c'était pas toujours super, cet endroit là) => Ne pas mettre cette phrase dans un autre contexte. Et quand ça sonnera enfin mieux, j'y toucherai plus hufufu |
| | | Calliope
Sexe : Messages : 1229 Date d'inscription : 28/04/2015 Âge : 26 Localisation : Dans un Kebab. Salade. Rubis. Oignon. Emploi/loisirs : Courir après Rubis Humeur : Instable comme Rubis.
| Ven 4 Aoû - 20:06 |
| De rien bb avrc plaisir jtm ❤
Ah non mais genre les critiques techniques il te faut un plan intro parties conclu ALORS QUE MOI cest direct je dis directe ce que je pense sans classer
Tinquiete bb on sait que tu fais du bon travail Vasy see you pour le prochain texte bb ❤ |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Dim 10 Déc - 1:27 |
| Oh mon dieu Iri a update un autre texte dépressif. J'attends les avis, si mes anciens lecteurs sont déçus, c'est plus que normal, hein. Je suis à peine satisfaite dece texte. Cependant, je songe à éventuellement le réexploiter mais bref vous avez compris. |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Jeu 8 Mar - 18:15 |
| Voici que je commente ton dernier texte très en retard (je me disais bien que j'avais laissé passer un de tes écrits, honte à moi).
Alors alors alors. Que dire de cet extrait ?
Il est beaucoup plus court que ce que tu postes d'habitude. Ca n'est pas une mauvaise chose bien sûr. Le format s'y prête, le sujet aussi.
Comme je l'ai déjà dit dans un autre commentaire, j'aime énormément la façon dont tu jongles avec les temps. Dans ce texte, on a du présent, du passé composé, de l'imparfait qui se mêlent dans un même espace, dans une même réflexion. Comme d'habitude, je trouve ça très bien manié.
Concernant le contenu, j'ai aimé le fait qu'on retrouve trois états d'esprit différents dans les trois principaux paragraphes. D'abord, la résignation, on pourrait dire, mêlée à de la prise de conscience de ce qui se passe. On a du flou, bien sûr, mais le personnage semble tout de même lucide. Ensuite, il se ravise, et veut se battre pour vivre. Il se rappelle de ce pourquoi il est vivant, de ce qui compte pour lui, en même temps qu'il constate ce qui est en train de lui arriver. Enfin, il se voit dans l'obligation d'abandonner le combat. Il n'a plus d'armes, son esprit est fort mais son corps ne l'est plus. Il se pose des questions avant de partir. Tout au long de l'extrait, il décrit lui-même ce qui lui arrive, je trouve ça intéressant comme point de vue. Il le décrit au présent, d'ailleurs. C'est aussi un choix intéressant. Il a quand même conscience de ce qui se passe autour de lui, aussi, malgré la sentence de la mort qui se rapproche.
Les jeux de couleurs et de lumière m'ont beaucoup parlé. C'est quelque chose que j'aime beaucoup dans les descriptions, j'arrive à facilement me visualiser ce genre de scène, et les émotions qui s'y rattachent.
Ce que je pourrais reprocher, en revanche, c'est la fin un peu brutale du texte. Certes, la mort, c'est brutal. Mais par rapport au reste de l'extrait, qui était plutôt progressif et lent, là tout s'arrête un peu brusquement. Le "Adieu", notamment, est un mot fort, sans équivoque, brut et froid. Je ne sais pas, je l'ai trouvé un peu "déplacé" par rapport au reste. Peut-être que c'était voulu, mais je pense que tu aurais pu finir sur "Je m'en vais tout oublier", ou faire une phrase plus longue à la fin, voire même avec des points de suspension, pour symboliser le dernier souffle. Comme je t'ai dit, le texte est assez court, tu pourrais même rajouter un peu de matière, plus de réflexions de la part du personnage pour bien trancher avec ce qu'il ressent à l'arrivée de la mort, la progression de son corps qui lâche. Pour montrer, par exemple, que son esprit divague en même temps qu'il sent la fin arriver. Moi, j'aurais rajouté un moment de flottement avant qu'il décide de vivre. Comme une sorte de béatitude, je sais pas si je me fais comprendre. Comme s'il ne réalisait pas vraiment ce qui se passait, et que ses pensées voyagaient vers des souvenirs plus heureux. On avait un peu ce flottement dans le premier paragraphe, il serait intéressant de l'exploiter je pense. Après, ça n'est que mon avis.
Enfin bref, encore une fois, c'est un très beau texte, ce qui ne m'étonne pas de toi. C'est un texte déprimant, mais en même temps très beau. |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Jeu 8 Mar - 18:49 |
| Bon, je t'ai déjà répondu vite fait sur la CB mais voilà, ce que j'ai pas dit (pourtant la base) encore merci pour tes lectures détaillées et tout, ça fait plaisir et pis voilà j'ai pris en compte ce que tu dis pour des retouches éventuelles. Ce que j'ai pas dit, c'est que finalement, je le garde en tant que prologue parce que je recycle ce personnage pour le rendre intéressant mdr alors qu'en vrai tout tournait autour de lui et au fond il servait à que dalle. Et bref, pour ce qui était du adieu, je pensais plus à un Sayonara mais le mot en français agresse les yeux et les oreilles, c'est comme ça xD Et comme promis: - Cette fois, un petit texte en Anglais alors si t'es allergique à cette langue, ne clique pas ou tu auras des boutons.:
Before I drown « To my dear and tender love,
Today I have these three words for you. These three words that everybody knows, that you know. These three words I am used to tell you. These three words I am going to write, to carve on this paper. These three words I am making immortal.
I love you.
I do not know when you will get this letter. Life drove us so far from each other after all. And guess what? I have made a choice. You told me to live and that's what I'll do. I am leaving. Before I drown. Call me stupid, call me selfish, call me everything. I know you'll be right. But then, what can I say with all the things I feared and all the things I told you? I don't want to hurt you anymore with my doubts. I don't want to destroy everything we lived together. Just... Remember how we smiled when we saw the falling stars exploding into the night sky, when we were just you and me… They became those wonderful sparkling flowers. Remember how you kissed me under the tree... Remember me in the right way...
I don't want to forget you nor to be forgotten. I don't want our love to go wrong. Sorry for everything I said, for everything I did. I wish I had listened to you, but I was afraid. Afraid of life, afraid of death.
At this point of the letter, you might have already burst into tears but I promise it is the last time I hurt you. Yes, it’s a goodbye. I don’t want to say it's a farewell. Sure, you'll always be my only one and true love. It is not about you but only about me. You know my cowardice, my selfishness, my everything and still, years have passed and I keep doing all those things you hate. I cannot continue like this, destroying you more and more everyday. So I hope you will forgive me. It is my one and only scum wish. I am leaving and I only come back when I deserve you, kindest person on our Mother Earth. Don't try to look for me, it will be wasting time. Keep your gracious smile and live your life just as you wish, far from the waves of hatred and jealousy that had begun to crush over me. Remain safe from me, writing these words for you before I drown under my flaws and guilt. Keep our tender memories and understand I just don’t want to risk creating other bad ones.
I don't ask you to understand me. I trust you and think you will. I don't ask you to forgive me either. Just be happy without me. I never meant to be a weight for you whether you loved me or not. Still, it's only a goodbye. See you in another time or life when I have a reason to be loved. It’s so strange, for years you gave me my reality and today, as I feared to lose you, I am the one leaving. I love you so much and I just… can’t explain what I feel… I think you will be better at that.
Then, I'm also a bit embarrassed… Just don't know how to end this letter. Thank you for everything you gave to me, for every moment we spent together. Thank you for having given your heart to me. I wish I had cherished it in a better way… » I was twelve years old when my mother passed away… When I found this letter on her table, I asked her what it was and what it meant. Right at that moment, I noticed the veil of sadness she always tried to hide from me. I understood she was in this other world I didn't know. All these moments she spent weeping alone in her room came back to my mind, echoing in this painful and raging storm in which she was caught. « Honey », she said slowly, forcing a smile. Her voice was so low I hardly could hear it. « It's from your father. » I knew she was trying to look reassuring but it was too late. Now, I had figured out I wasn't the one responsible of her exhausted laments. My feelings were so contradictory. I couldn't think clearly. All the truths I believed in, all my world was falling apart. My dead father could be alive. And instead of being the hero I believed in, he did actually abandon my mother like a coward. Despite that, I was so glad. All my childhood I had been watching her from the livingroom without understanding what I had done wrong for her to be that sad. I had to know more about that story, that man who abandoned the only person I could ever love. « Mother, my father is dead. That's what you told me. » I whispered as if I thought she was hallucinating. She looked away for a while and then decided to face my questions. She chose to lift this weight she had carried for over twelve years. I was ready to hear the truth. Mother was still a beautiful woman even with her weary face distorted in tears. From this moment, I had never fogotten a single detail of her image. It was natural for me to stay at her bedside and look after her who had worked herself to death in order to raise and feed me. I focused on her ringed blue eyes over her pale face. Now that we were so close, I suddenly realized how fast she was fading. I could barely tell the difference between her and her pillows except that she was turning grey. Hair, skin, she was becoming a silver statue. I had to struggle against my tears as I didn't want to weaken her more than she was. She asked me with a sweet smile to approach her and tried to raise her dying arm with difficulty. Finally she touched my cheeks with her cold fingers. Cold as death. I didn't want to interrupt this contact. We used to have a warm bond once, when I was only an embryo but now that the end of her story was right behind the door, it was my turn to give her warmth. I grabbed her skeletal hand and kept our fingers gently intertwined. Mother's eyes were waving over my face with her kind and loving look. She was searching her words between two coughs, lost in her never ending daydream and wondering how to start. « Well, I don't know what's next... I'm so sorry son... You know, I... I didn't want to but I had to lie to you... I... You know, I was in love with that man. In love, I mean more than I ever was... But even this tender affection wasn't enough for him. He was awkward sometimes. And I did accept it until he began to drown under regrets and guilt. When I read his words, he was already far and... It was also at that time... When I found out I was pregnant... I really hoped he would come back so we could love you together. Then, as you were growing up, I had made up my mind and I... I didn’t want you to hate him. For what he gave to me… The kindest son in the world, my most precious treasure... See how you look like him... These eyes, this hair... So... That’s why I had told you stories, idealised his image... And that he was dead... » Mother was smiling and softly cuddling my head as she was speaking. And still, it was very hard for her to talk because of her unceasing coughs. Her voice broke on that last word : dead. And I saw her sobbing again, realizing she was about to die and that the man she had been waiting for all along would never come back. Speaking to me just brought her back to reality. A reality she had never completely accepted despite what she just said. Days after she died, as I was mourning around crying over her body, crying over her grave, crying over the letter... I couldn't make her wish come true. I couldn't bear my reflection anymore without being overwhelmed by hatred and despair. I had to find that unworthy father. That childish man who ruined and wasted my mother's life. Our lives. That was the only reason of my existence now. I had lost all my marks and all my faith. I didn't know what I would do when I see him. No home, no family. As a kid in the middle of a big city, I tried to survive as much as I could. Sleeping at the doorsteps of the houses at night and wandering around and around all day, starving to death. I was sometimes kicked away and sometimes, people took pity on me and thought of giving me some food. A year passed. I had learnt to quiet my feelings and only follow my instincts; lost in the city of fallen dreams. I couldn't cry either. But it wasn't like I didn't try to, though. I had never done anything against the law, just living as a petty dog in the dirty streets. I was so tired of begging for a generous soul... And I finally stole for the first time. I wasn't used to it; so no surprise: I got caught by a tough arm before I could only realize it. I felt so ashamed. All my feelings in their prison of glass crushed into one billion pieces. I cried, cried a lot. All my tears came out. The baker threatened me. He would call the police unless I worked for him. You can imagine what was my choice at time. For two years I had to execute all kinds of ungrateful tasks from cleaning to his feet care. He was more demanding than a tyrant himself, repeating that I had to be grateful for his mercy. And whenever I wasn't efficient enough or when he was drunk, he was so thrilled to beat me. And in the same way I stole for the first time, I killed. My feelings were then far different. On that night, the man was particularly drunk. I saw his eyes shining in blood lust. He pushed me back to the wall, smelling like danger. I was trapped. He raised his fist with ferocity but fortunately for me, he missed and hit the wall just next to me. He tried once more and I managed to curl up and avoid him again. Alcohol had made him dizzy. Then, I was reactive enough to roll on the floor and free myself from that vulnerable posture. From the side, I got behind him. I reached the table and found his glass bottle. I could hardly breathe, my heart should have exploded more than a million times in my chest right at the moment. I was standing aware, overlooking the baker and seeking for the opportunity to attack. Noticing I had disappeared, he stepped back and turned around. He was hardly standing on his feet. It was my chance. I jumped off the table and knocked it down right on his head with all my strength. I heard his body falling and saw his blood spreading over the wooden floor and flowing between the boards. He was at my mercy. Was he dead or simply stunned and unconscious ? I didn't know. I had my weapon inside my hand. The half part of that sharp shattered bottle. I then kept hitting him furiously over and over again. I saw pieces sinking inside his throat, his blood splashing everywhere. Nobody could stop me. When I woke up from my trance, I had this amazing scene just in front of me. My oppressor lying down the floor. Dead with a destroyed throat where a river of burning blood was rushing out. I was the one who did that. I just woke up from a dream. A dream that appeared to be real. I will always remember this exaltation going through all my body. I had the impression I could do anything, I could act on my own. Law would never stop me. Then, when I finally silenced my excitement, I had to face a brand new situation. What would I do with the body? I could leave it here, hide it as well as I could or just flee. I didn't know exactly how but I had to do it very quickly. It was quite awkward but I finally thought I could wrap him in one of those big flour sacks. I had about six hours to cover up my crime and disappear. I quickly searched for the knife in the kitchen and started to slice his flesh again and again until I could easily carry the different pieces into the flour. It was funny how that frightening baker wouldn't be behind me anymore to oppress me because I am wasting something, because I'm not doing my job in the right way, funny that he made me a cleaning monster. Now, his flour was not usable anymore and his floor was cleaner than it ever was. No blood, nothing left. Then, his sack wasn't large enough so I thought it could be quite amusing to prepare the very first batch of the morning. I had with me forearms, legs and all sorts of joyful pieces of meat to put inside the oven instead of the bread. I stayed to breathe that wonderful scent of grilled human flesh for a little while. It was quite particular and tickled my nose in the most pleasant way. I left and went far far away from that city in a serene and hopping walk as I was still covered by the tiny fog of the night that was about to end. Then, I'm here today. Holding mother's letter; that one letter she had always kept near her heart. I killed again and again, I couldn't help it. It was so exhilarating, so breathtaking. I thought I was someone else. I became pretty good at this. How many throats did I slit? I could see their blood so red, so bright running in waterfalls. Fascinating. Well, I won't say exactly that I killed for justice but it was so satisfactory to put an end to those unworthy people's existence. I was mad. So mad. Mad when I watched their selfishness and their negation of responsabilities. They betrayed, they beated, they cheated on people. They were so granted people but they denied all the gifts life had offered them, destructed families, friends... They had to drown, it was all they deserved. Why should my life be so common ? A father abandoning a woman he was supposed to love, a mother wasting her life because of him... I always had this word in mind : drown. It obsessed me. I read it over and over again. I repeated it, I shouted… Mother tried to give me everything she could but then, I was drowning. I’d better not exist. Mother would have lived a quieter life, she wouldn't have that incredible pressure. I hope that she is in peace even though her dear son's heart is drowning into darkness. I was born to murder. To face these injustices caused by that side of humanity. And I finally found you. Don't you know how much I had waited for that moment ? I had this habit of collecting blood from my victims. Today I have this wonderful dark red mixture. Life. Litres and litres… It is for you. For years I had investigated, searching for you. I even read the letter to people your age and guess what ? I might have killed a half-dozen men looking like you. And you're the only one who reacted about the letter. You betrayed yourself, father. It's unfair. Look at how long you lived when mother died because of you fifteen years ago. Why aren't you saying a word? You coward, don't even try to justify your stupidity. What a pity. You know, we are in the middle of the woods, out of any civilisation. You can scream, you can talk to me. Talk to me ! So you're keeping your mouth shut, then. Wasting everything again and again. You might be attached and you still don't want to say a simple word ? There are people who would ask for that right. And I have to call you father. At least for mother… Really… From birth to death, you were and still are utter rubbish and now it's your turn. To drown. Drown, drown, drown… Drown. Don't you feel it ? That bitter and acrid taste. That bloody taste, that taste. The taste of my life and that comes all from you. Right, you can suffocate. Die, you fool ! Feel that blood filling your throat. See that red shadow wrapping you, getting you… I hope you enjoyed that story you wrote for me. Well, mother you have been waiting for me from Heaven and father just got to Hell. I don't belong anywhere. Neither Earth, nor Heaven nor Hell. I'm sorry, mother. We will never be together again. I hope you'll forgive me. But it was all for you. A revenge you deserved. But my hands are so filthy, there's no way to clean them and there will never be. Even the most efficient soap wouldn't. It is inside my skin and printed forever. My mission is accomplished, now. It's time, it's over. I could walk along this beach for hours, forever. Before I drown. Just as all these people who dishonored life. All these people I killed, and you, father. I'm at peace, now. Nothing else to accomplish. I could choose to pass on the summer, but all my mind is already attracted by the immensity of the iron sea reflecting the stormy clouds turning right over my head. I am getting farther and farther from sand, surrounded by the ocean. I am getting colder and colder, dying in this autumn morning. A thunder of lightning. I am not in my depth anymore. I am sinking, looking at the sky. I see you, mother, in these grey clouds. You are angry, aren't you ? But now then, it's truly my fault. I can die with a smile. For all I have done, I also have what I deserve. And that's how I'll let the waves crush over me, how I die, how the story ends.
- Bon, alors la moitié du texte en est encore à son premier jet. En suivant l'autre prologue, ce texte constitue en fait le chapitre 4. Et donc, première fois que je présente un texte pas encore vraiment abouti, mais je le rechangerai quand ce sera le cas. En fait ça fait une heure que je me dis que j'ai bientôt fini, mais je trouve pas encore comment conclure ce chapitre donc voili voilou. Ca m'aiderait bien de savoir quelles informations du textes ressortent le plus à la lecture par contre.:
Rien. Rien. Rien que ce bruit incessant. Rien que ces mots qui s’impriment. Ils m’obsèdent, encore et encore sans que je sache… Je ne sais pas où je suis, où je vis. Suis-je seulement quelque part ? Tout est difforme et épuré, d’un blanc vierge, immaculé et inquiétant. Je voudrais dormir. Mais je n’en ai pas besoin. Je voudrais me sentir. Mais je n’y arrive pas. Je voudrais… Ce frisson de peur. Je voudrais avoir peur. Pourtant, dans cet inconnu, je suis parfaitement calme. Mon esprit est parfaitement calme. Mais il y a une chose. Cette seule chose capable de retenir toute mon attention dans ce monde sans vie et sans couleur. Ce seul son, assourdissant et résonnant dans ma conscience tel le déroulement d’une pellicule de film dans un rythme régulier et hypnotisant. Je n'ai que cette image. Cette clarté aveuglante où je n'existe plus, où je ne suis pas. Il n’y a rien autour de moi, je ne suis rien et pourtant, je suis. « La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. » De qui était-ce, déjà ? Ces mots retentissent dans mon âme comme une vérité incontestable. Elle me place face à cette immensité indicible et ma propre ignorance. Et pourtant, j'essaie encore désespérément d'y apposer des mots. Des mots, des mots et encore des mots que pourtant, je n'arrive pas à comprendre et me confondent sans arrêt en conjectures. Est-ce donc cela, la mort ? Pas de paradis, pas d'enfer, pas de réincarnation, juste l'abysse profonde de l'oubli... C'est étrange. Il me semble avoir un souvenir illusoire d'avoir déjà été dans une situation similaire et pourtant je n'arrive pas à me voir clairement. Si seulement je pouvais avoir une certitude d'avoir vécu... Je suis vide. Vide de tout ce qui ferait de moi un être. Et pourtant, je suis là. Peut-être bien suis-je seulement ce tintamarre qui marque vainement chaque seconde qui s’efface et qui comme tout, n’est rien. Je n'existe que sur cette page blanche, spectateur de ma propre âme, de ma propre pensée imaginaire. « Je pense, donc je suis. Je pense, donc je suis. Je pense, donc je suis. » Cette affirmation se répète inlassablement dans ma tête. Mais que suis-je, donc ? Qui suis-je donc ? J'ai beau essayer d’agir, aucun son ne vient troubler le clic-clac infernal de la machine à écrire. Peu à peu mon monde s'assemble et se désassemble dans le mouvement perpétuel des points noirs. Les mots s'amoncellent, s'enchevêtrent et prennent vie tel un poème d'Apollinaire. Ce sont des pages qui se tournent à une vitesse effrénée. Elles font de moi ce spectateur intouchable dont le seul rôle est de témoigner de ce phénomène inexplicable. Apollinaire… Il s'est manifesté à moi comme une certitude. Une évidence telle qu'il me trouble davantage. J'ignore si cette valse de mots prend réellement un sens. Un sens autre que le commencement. Je ne peux pas m’imaginer exister. Je ne suis même pas sûr d’être mort. Et pourtant, ce monde semble ne tenir qu'à une seule et unique vérité. Tout ce que je pense s'écrit. Tout ce que j'écris prend forme. Assurément, au commencement de tout monde est le verbe. Tout est irréel, tout est rien. Et je suis ce monde. Sans rien être d'autre... Et en une explosion, je prends vie. Ce sont des pages qui s'envolent à une vitesse endiablée et bourdonnent de mots rebondissant à leur surface, en perpétuel mouvement. C'est un feu d'artifice de caractères qui se mélangent à la fois dans l'incertitude et la conviction. A ce moment-là, plus rien ne m'importe. Je peux être ou ne pas être, les mots seuls vivent. Je suis seul. Seul avec les mots. Je n'existe que pour eux et ils n'existent que pour moi. En un éclat, ils créent mon monde, ils le dessinent, ils le construisent. Ce sont des structures verbales de noir et de blanc qui s'opposent et se complètent. Mon esprit n'avait jamais été aussi clair. Toutes ces formes et toutes ces ombres sont un spectacle tellement fascinant et c'est en ce monde que je me fais corps. Un nez, au détour d'une bouche rencontre le front se creusant en deux yeux, et finalement, créent le visage; façade de mon âme, façade de l'univers. Je me sens revigoré, animé d'une force nouvelle. La force d'exister. J'ignore encore les mystères derrière ce clin d'œil, derrière mes poils qui se hérissent, derrière ma main qui se referme. Je me touche le visage. Cette sensation de fraîcheur, cette bourrasque de papier qui me frappe, cette électricité qui me traverse jusqu'au bout de mes doigts... Tant de choses irréelles dans ce rêve tout vêtu de noir et de blanc. Je ressens; happé par cet univers étrange. Les couleurs défilent à toute allure, traçant leur route tourbillonnante partout autour de moi. Ce sont des teintes châtoyantes de vert et d'or, des lumières et des ombres. Ce spectacle ne dure que quelques secondes et pourtant reste ancré en moi. Je ne peux l'oublier et je ne le veux pas non plus. Je vois des arbres, des forêts, des prés, des villes s’étendre devant moi. Toutes sortes de concepts que j'avais oubliés dans cet état végétatif où je m'étais cantonné. Ces mots dont je ne connaissais plus l'existence, ces mots que j'avais retrouvés. J'ai désormais un monde. Un monde fait de sensations, de matières, d’odeurs. Mais c'est étrange. Je me sens toujours aussi léger. Il semble que c'est là ma limite. Je suis le cerveau de ce monde, à forme humaine. Une conscience localisée à un endroit précis de ce corps. Frémissant et vaporeux. L'éternité ressemble peut-être à ce jour de printemps, calme et paisible. Alors, que demander de plus? Lentement, je referme les yeux, savourant cet air vivifiant se mélangeant à mon aura. J'écoute le doux bruissement des feuilles qui n'est pas sans me rappeler la tendre jeunesse... Bribe par bribe, les souvenirs me reviennent. Lorsque mes paupières se soulèvent à nouveau, je suis entre quatre murs dégarnis et jaunis par le temps. En face de moi se trouve une fenêtre encadrée par des rideaux rouges écartés laissant traverser un rai de lumière au centre de la pièce. De l'autre côté de la vitre trône un arbre au milieu d'une cour d'immeuble, semblable à celui que j'entendais tout à l'heure. Je me retourne. C'est un endroit qui me semble familier et pourtant si vide. Sans vie. Dans cette pièce, seuls des piles de caisses et de cartons font office de meubles où réside depuis bien trop longtemps l'odeur de la poussière. Je décide de passer la porte qui s'ouvre dans un grincement sourd. C'est un décor rustique, un grand salon ouvert sur un balcon. Sur la gauche, une femme vient de la cuisine, attirée par le bruit, une tasse à la main. Je m'apprête à me confondre en excuses mais je reste paralysé alors qu'elle s'approche de moi. Un pas, deux pas, trois pas. Je m'attarde sur les détails de son visage. Elle semble être dans le milieu de la quarantaine, le front large, les cheveux tout juste coupés au-dessus de ses épaules. Son regard sombre et las se creuse en deux cernes profondes. Je la vois, avancer à moins d'un mètre de moi mais je ne la touche pas et elle ne me voit pas, se contentant juste de refermer la porte derrière moi en marmonnant de ses lèvres fines. Je la suis dans le petit couloir à ma droite et parviens dans une pièce où est installée une jeune fille aux alentours des douze ans, adossée à des coussins. Ses longs cheveux blonds se déploient autour d'elle tels des ailes dorées. Alors que sa mère s'installe auprès d'elle en l'aidant à boire le contenu de la tasse, mon attention se reporte sur le miroir dans le coin juste à côté de l'armoire. Il faut que je plisse les yeux pour qu'enfin apparaisse mon reflet trouble et vacillant. De ce que me montre mon image tremblante, il semble que je suis affublé du même regard terne, du même front, des mêmes lèvres fines que la dame assise au derrière moi. La voix de la jeune fille me tire de ma rêverie et de mes questionnements. "Bienvenue! - Mais... Il n'y a personne, réplique sa mère, interloquée. - C'est à moi que tu parles? Il semblerait qu'elle ne peut pas me voir, lui réponds-je doucement. - Moi non plus, je ne te vois pas. Elle avait lentement ouvert ses grands yeux de cristal brillants et purs et me souriait de ses dents blanches. Maintenant que je m'étais approché, je voyais que sa peau pâle était striée de plaies et remarquai le bandage entourant sa tête. Je voyais la femme lui jeter des œillades inquiètes, lui tâter le front et repartir avec la tasse vide. Rapidement, je prends sa place. - Qui es-tu? Poursuit la jeune fille. - Je ne sais pas. - Je m'appelle Lia. Tu n'as donc pas de nom? Je fais non de la tête puis me rappelle qu'elle ne me voit pas. - Augustin. Tu t'appelleras Augustin. Le garçon qui m'appelait hier soir portait ce nom. Elle me sourit, heureuse que je la libère de sa solitude. Ses mots tintent à mes oreilles comme une clochette qui attendait qu'on la sonne. Je suis toujours enfermé dans mes pensées, hanté par ces sensations étranges. Le tic tac de la pendule accrochée sur le mur d'en face s'agite lentement d'un rythme hypnotique en écho avec la machine à écrire qui continue de taper frénétiquement d'un bruit lointain. Il faut que je relie les éléments entre eux, sans savoir où je dois commencer... (à suivre)
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| | | Le chapelier fou
Sexe : Messages : 4767 Date d'inscription : 01/07/2016 Âge : 25 Localisation : Dans le pays des merveilles avec Alice Emploi/loisirs : / Humeur : Fou d'amour et de passion, ou tout simplement fou.
| Sam 10 Mar - 16:52 |
| Alors je commente au fur et à mesure de ma lecture, donc mes commentaires sont à prendre dans le sens de la lecture. Et n'en doute pas, je commence pas le début, la majuscule et termine par le point, la fin. Je préviens, je lis ton deuxième texte. J'en suis au début. On sent l'émotion qui passe, vient, nous entoure, nous caline, nous émeut. On sent la lettre d'amour. On sait qu'il y a quelque chose à dire mais on sent aussi que quelque chose va pas. En dehors de la mort de la personne, on sent un autre problème. On connait la mort, on la devine mais non. Il y a quelque chose derrière.
En plus elle fait attendre son public, elle va détourner le regard de la scène en reportant l'attention sur un autre narrateur, ou alors je me trompe? Ralala. Fais patienter, tiens en haleine ton public. En soi c'est beau, ça parle d'amour, de jeunesse, d’innocence, de tendresse. D'ailleurs belle idée les changements de structure même si j'ai dû me relire pour voir si j'avais bien compris au premier coup d'oeil. De belles histoires, ça continue. Envoute nous mais on sent que ca va pas.
On remarque d'ailleurs plein de détails mais aucune notion de temps. Une histoire intemporelle du XIXème au XXIème siècle, une histoire sans début et sans fin en soi.
Enfin on voit ce qui me chagrinait, me perturbait. Un amour impossible, ou plutôt jamais accompli. Une histoire où Roméo et Juliette se sont croisés mais n'ont pas passé le pas. Un Roméo explorateur d'une faim insatiable à trouver une certaine paix, et une Juliette tranquille cherchant la stabilité.
Le récit avance et on voit où il nous amène. Le bonheur de Juliette pour le malheur du remplaçant de Roméo, le divorce. Un sujet fort et actuel, y voit-on un indice de temps?
Mais cette interrogation est futile. On voit déjà la fin de cette aventure. Un amour d'une vie, unique en son genre et pourtant bien connu. Un idéal pour les uns, un existant pour d'autres. On se sent appliquer dans le récit. Non triste, mais plutôt admiratif face à cette amour de toujours, un amour d'une vie. Dans une société où celui-ci est de plus en plus éphémère, on en est presque jaloux. Que dire... Le récit nous transporte. On se prend pour Juliette ou Roméo. On se sent loin de nous et proche d'eux, à voyager en Australie, en Chine,... et pourtant on se sent loin aussi. Tant de vides, tant de questions me restent en bouche, je veux savoir. Je dirais pas que je veux une suite mais je veux savoir... C'est bien écrit, la ponctuation est là, le récit est structuré tout en ne l'étant pas. C'est ça le jeu. Deux lettres d'amour, deux testaments destinés à leur amour. Juste un mot, merci.
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| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Sam 10 Mar - 17:40 |
| Merci à toi pour ta lecture et ton commentaire bien fourni plein de bon feeling tout ça tout ça ;) Contente que tu as apprécié ta lecture. Aujourd'hui, Roméo et Juliette sont ensemble et heureux pour toujours dans un autre monde
Et de base du coup pour le texte que tu as lu, j'avais écrit les deux parties l'une après l'autre et j'ai refait un petit patchwork émotionnel découpage toussa toussa parce que je préférais mettre en valeur cet aspect de complémentarité en mode "Elle lui dit je t'aime tintintin.... sa réponse...!" |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Dim 20 Mai - 11:33 |
| Bon alors, j'ai publié un nouveau texte: Angoisse. Je me demande s'il est pas un peu fouillis. C'est un des effets recherchés mais bon, je veux dire si vous comprenez rien, y'a un problème. Enfin je veux dire, si c'est trop confus quoi.
Et sinon, bah n'hésitez pas à passer lire Rien. (J'avais pas fait d'annonce comme ça pour sa publi. Je croyais, mais visiblement non du coup bah jle fais maintenant.) |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Ven 25 Mai - 20:21 |
| Et ouais une autre annonce en seulement 5 jours.
Ouais, j'ai écrit un poème hier soir. Du coup jl'ai mis là. Je veux bien des retours, parce que les vers, c'est vraiment pas mon délire. Normalement. |
| | | Pérona
Sexe : Messages : 4786 Date d'inscription : 26/07/2012 Âge : 23 Localisation : Kaer Morhen Emploi/loisirs : Séries, films et thé à la menthe Humeur : Un peu d'thé ?
| Jeu 31 Mai - 21:34 |
| Hello ! Alors je viens d'en lire quelques uns et voici mon avis, bien sûr je ne prétends pas être spécialiste en écriture mais j'aime lire et je sais que l'avis des lecteurs est très important pour l'écrivain, surtout lorsque celle-ci a le courage de publier ses textes aux yeux de tous ! Ps 1 :Je tiens à préciser que je vais parler d'abord du dernier texte en remontant jusqu'au premier (le meilleur pour la fin comme on dit !) Par contre, je n'ai pas encore eu le temps de tout lire, le dernier pour aujourd'hui sera le texte Rien, je lirai les autres ce week end ;) Ps 2 : Je n'ai pas lu l'avis des autres membres qui avaient posté avant moi pour ne pas être influencer ;) Donc d'abord le poème, je dois avouer que j'en lis pas souvent mais j'ai bien aimé la subtilité de ton poème, il est mystique, touchant et vraiment beau. Je ne m'y connais pas assez pour donner un avis plus détaillé mais tu te débrouilles bien, tu en écris souvent des poèmes ? En tout cas j'espère que tu continueras ! _ Après, le texte Angoisse. Il va crescendo, au début c'est plutôt doux et ensuite ça grimpe vite, le rythme s'accélère, les phrases se raccourcissent, on sent bien les émotions que tu as essayé de faire ressentir aux lecteurs. Et puis après ça se relâche et les phrases s'allongent. Je trouve que les effets que tu as mis dans ton texte sont vraiment bien réussis. Je crois que c'est un de mes préférés :D Ensuite, le texte avec un nom bizarre xD C'est une ambiance particulière, on se croirait dans un rêve tellement le déroulement de cette petite histoire est imprévue xD C'est court, bien écrit et j'ai bien aimé aussi ! Pour le texte en anglais je suis bluffée ! T'as un putain de bon niveau *-* Tu le parles souvent ? En tout cas j'ai bien aimé aussi ! L'histoire de ce texte est assez sombre mais très prenante du début à la fin. Ensuite, pour le texte Rien. Ce texte parle un peu de tout, tu arrives à décrire des sensations avec des mots à la fois simples mais terriblement précis. J'admire vraiment ce talent, on prend beaucoup de plaisir à te lire, à se visualiser les événements et à ressentir aussi, c'est important. C'est assez étrange à lire mais j'aime bien cet univers que tu transpose, que tu crée au fur et à mesure. Je le trouve fascinant, il a pleins de facettes différentes mais similaires à la fois Pour conclure, je n'ai quasiment rien à redire. Tu as une plume très subtile, très fluide. On ne s'ennuie absolument pas devant et le plus important je trouve c'est qu'en te lisant on ressent quelque chose, que ce soit l'envie d'en savoir plus, la compassion ou la surprise. C'est un univers prenant, mystérieux dont on ne sait jamais à quoi s'attendre quand on te lit. Donc je tenais à te remercier, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu des textes aussi distingués, aussi beaux. Merci Ps 1 : Est ce que tu as comme projet d'écrire un roman ou une histoire qui se suive ? Ou est-ce que tu préfères écrire des textes au gré de tes envies, sans forcément qu'il y ait de suite ? (sachant que les deux sont tout aussi honorables) Ps 2 : Depuis combien de temps écris-tu ? Une chose est sûre, je te souhaite sincèrement de continuer à écrire longtemps ! |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Ven 1 Juin - 2:07 |
| Houlàlà ça c'est le genre de réponses qui me fait rêver! Tout d'abord, merci à toi pour avoir accordé ton temps à cette lecture et je vais me faire un plaisir de répondre hihihi. Par contre, c'est pas très commun de commencer par la fin x) m'enfin bref. - Le Poème:
Comme je l'ai dit, je ne suis pas très habituée à en écrire, c'est vraiment pas mon genre. Ca doit être probablement le 2e que j'écris (et faudrait bien que je retrouve le premier, lol) si on ne compte pas la rédaction que j'ai dû faire à un moment en 4e. La Poésie, j'admire vraiment ce genre, j'aime bien en lire parce que justement, le style, le rythme, les sons, tout est fait pour que ce soit beau et qu'on s'en imprègne. Mais l'écrire, ça a toujours été une forme de casse-tête pour moi. Il faut jouer, trouver une certaine mise en forme. J'ai toujours une préférence pour la prose, quoi. Ma prose après prend une certaine dimension poétique, c'est vrai, mais j'appelle jamais ça vraiment un poème :p. tout ça pour dire que je suis pas très à l'aise avec les vers, je suis genre pas très dans mon élément x). Là, pour ce qui est de ce poème, j'étais dans une période où j'avais besoin d'exprimer ce sentiment et j'ai cherché à l'écrire pendant 3 jours. D'abord en pleurant puis en imaginant la situation. Je voulais d'abord exprimer ma solitude. Je ne dirais pas cependant que c'était une erreur, mais je suis quand même plus satisfaite de cette dimension de douceur d'un souvenir qui finit sur une note d'espoir plutôt que l'aspect brisé qui devait prévaloir au début mais qui se retrouve quand même un peu dans le texte. Et pour le coup, j'ai juste eu un déclic le 3e soir au détour d'une conversation et je l'ai un peu écrit d'une traite en le finissant dans la matinée après une bonne nuit de sommeil et du coup, je savais pas trop ce que ça donnerait. Quoiqu'il en soit, ce texte à la base n'était pas censé être un poème mais voilà, comme les mots me venaient et étaient bien rythmés avec de bonnes sonorités, j'ai continué sur cette lancée et nous voilà :p
- Angoisse:
Ahah contente qu'il t'ait plu. Il est tout de même différent aussi de ce que je fais d'habitude bien que similaire. Ici, c'est ce frisson de 3h du matin que j'ai voulu illustrer et transposer. J'ai laissé les mots affluer et j'avais peur que ce soit ultra fouillis. A mes yeux ce n'était vraiment pas le plus travaillé. Mais remarque, j'avais dit un truc similaire pour mon prologue dans le sens où à chaque fois, pour moi, il manquait un truc, un petit quelque chose de plus frappant, mirobolant, de plus tiltant. Surtout quand mes écrits se ressemblent beaucoup et que finalement, j'ai l'impression de tout le temps écrire la même chose. Ici, Angoisse a cette particularité de prendre une dimension plus intime par rapport au corps et ça, j'ai jamais fait. C'est mon premier texte -18 x) du coup on va pas non plus dire que j'étais à l'aise à l'écriture puisque encore une fois, je n'y étais pas habituée. J'avais peur de ne pas bien transmettre l'image que j'imaginais mais apparemment, c'est réussi donc :p
- L'Histoire du soir du connard sortie du plus profond de mon cul:
Alors oui, le titre est bizarre. Mais parce que normalement, y'avait pas de titre. Cette chose, c'est en quelque sort un freestyle que je me suis fait un soir. J'étais amoureuse d'un mec (mais c'était un connard.). Et je lui ai raconté une histoire avant de dormir. C'était celle-là. J'ai écrit ce qui me venait. tu vas me dire, ce genre d'ambiance, c'est bizarre d'utiliser ça pour draguer. Mais moi je te dirais que c'était une espèce de pincement que je ressentais depuis longtemps, un attrait en fait pour des textes exprimant une forme de malaise, d'évasion. Et que si j'avais pas ce mal dans mon petit coeur tout mou, je ne me serais jamais amourachée d'un petit salopiaud hypocrite pareil. Et finalement, c'est seulement une ébauche en fait de L'Inconnue que tu n'as pas encore lu. Ce texte-là est plus complet et ouais, assurément, il découle de ça.
- Before I drown:
Alors, là du coup j'avais commencé par la fameuse lettre dont j'avais quelques phrases en tête et après, j'ai fait un freestyle sur l'histoire. Je sais pas, y'a des textes que j'écris, j'ai l'impression d'être possédée quand je les écris. Si je vais plus loin, je dirais que c'est un pré-Angoisse puisque c'est le sentiment de l'auteur de la lettre en soi. J'ai une explication plus recevable mais elle est plutôt personnelle donc je préfère pas trop m'étaler dessus. Mon niveau d'anglais après, c'est probablement celui d'une L LVA, j'imagine? En général, l'anglais, je ne sais pas trop. On va dire que j'ai certaines facilités mais que je suis atteinte de paresse intellectuelle et que ce soit en anglais comme en écriture, comme dans tout, j'ai plus l'impression d'avoir stagné par rapport à avant. Que je ne fais pas assez. Mais des progrès, oui, j'en fais; en écriture ça, y'a pas à dire. Mais l'anglais... J'ai pas non plus lu des masses, participé en cours ou quoi et au niveau séries, j'ai toujours eu pas mal la flemme. Et alors même si plusieurs phrases font référence (J'ai failli faire un double r à l'anglaise lol) à des paroles de chanson (Même que le titre et la thématique de la noyade ainsi que l'histoire des vagues viennent de la chanson "Mother" de Smallpools... Ce qui expliquerait l'histoire avec la mère. Mais je m'en rends compte que maintenant, ça devait être inconscient xD et "City of fallen dreams" était aussi un clin d'oeil à "City of Angels" de Arrows to Athens) , je ne pense pas quand même que tout soit dû à la musique. Donc non, je sais pas trop quoi en dire. Bon j'avoue, j'avais mis les LLCER anglais en tête de mes voeux parcoursup à un moment et je voulais trop aller à la Sorbonne, mais je sais pas, une petite voix dans ma tête m'a laissée bien indécise quant au niveau. Mais bon, c'est pas pour autant que je suis partie dans la facilité après donc, c'est juste bizarre.
- Rien.:
Alors là, lui, c'est bien mon petit chouchou. Il a réussi à détrôner Et la mort les sépara... dans bien des domaines. Sa construction en elle-même était assez complexe. Oui, il y a un peu de tout. (En s'appelant Rien. Lol) Moi-même, je n'ai pu m'en rendre compte qu'après plusieurs lecture tellement je ne savais plus où j'allais tout en sachant en fait je peux pas trop l'expliquer. Enfin j'avais une ligne directrice sans savoir où je devrais m'arrêter et puis c'était un beau flux d'idées aussi. J'avais même peur de donner trop d'éléments ou quoi, en fait.
- Réponse au ps1. Tu es vraiment fan des ps dis donc :
Alors pour te répondre, oui j'ai bien un projet de roman en cours. Et en fait, tu as déjà commencé à le lire. Puisque chacun de ces textes (sauf peut-être le bébé mais je pense le recycler quelque part) en font partie. C'est dans la thématique en fait, de l'écriture en général et par conséquent, chaque texte fait partie de ceux écrits par mes personnages et structureront le récit qui se déroulera sur plusieurs plans de la narration différents. Par ailleurs, Rien est le chapitre 1 et englobe le prologue que j'avais écrit à l'origine et que j'ai préféré inclure. Du coup, comme tu as lu à l'envers, sauf erreur de ma part, tu auras un peu d'impression de déjà vu mais bon, je suis pas contre des avis sur l'autre version qui reste tout de même moins aboutie.
- Réponse au ps2:
Et donc, tu l'auras compris, pour avoir une belle évolution, il faut bien se dire que j'ai commencé avec le bébé texte, puis L'Inconnue et ainsi de suite dans l'ordre de publication. En ce qui concerne mon expérience avec l'écriture, après, c'est un peu compliqué et flou et je reprends ça dans mon projet. Pour ainsi dire, j'avais commencé à écrire des histoires quand j'étais petite, juste en exemple sur ma soeur mais j'ai vite arrêté pour réessayer, re arrêter etc etc. Même si mes premiers écrits c'était de la merde mais tu t'en doutais, bah j'ai quand même toujours eu pas mal de facilités avec ça. Tu vois, les anciens, c'était toujours des trucs qui ressemblaient à d'autres histoires que j'avais lues, le style d'écriture en moins et qui s'attardaient sur des tas de détails sans importance, mais bon, ce n'étaient que les imitations d'une enfant de primaire. On pouvait pas vraiment imaginer mieux. Et puis, je dirais que depuis mes 9 ans à peu près, bah j'avais des histoires en tête, mais j'avais abandonné l'idée de faire une histoire, parce que je savais très bien que ça marcherait pas. Et aujourd'hui, c'est ce genre de comportement qui m'horripile au plus haut point. Surtout quand je vois des gens plus âgés faire ça. Et y'en a. En effet, au-delà de ces ébauches de merde, je n'ai plus écrit que pour les rédactions de français qu'on nous demandait. Je lisais beaucoup de livres jeunesse et tout donc voilà. Et ensuite, j'ai vraiment repris l'écriture en classe de troisième quand une amie m'a fait découvrir un lieu obscur nommé Wattpad. Au début, j'adorais le concept. Mais j'ai fini par me rendre compte que cette chose était une horreur. (Voilà quand je parle des gens plus âgés. Qui prétendent faire un roman, mais rien ne sort du lot et/ou est écrit négligemment. Même pas le minimum syndical quoi x) Et donc, çà l'époque, j'avais moi-même fait l'erreur de me dire que j'allais faire un roman. Mais celui-là était un peu commencé sur un coup de tête. Ca s'appelait 14%. Ca désignait du coup mon âge que je donnais aussi à mon personnage donc dans le sens où j'étais aux 14% de mon existence. J'ai bien dû faire 22 chapitres avec une certaine ambition mais j'ai fini par me faire rattraper par la page blanche en particulier parce que mon histoire en elle-même n'avait pas de sens. Rien pour justifier etc. Alors, ce projet avorté témoignait déjà d'une forme de mal-être déjà dans le prologue. La crise d'adolescence, ça nous connaît. Et en plus d'avoir abandonné, alors que j'arrivais à l'année supérieure en gardant mes rêves en tête, ce projet... Qui finalement a changé, bah j'osais pas clamer déjà que c'était ce que je voulais faire. Et puis, les problèmes se sont accumulés, j'allais pas bien et j'ai arrêté d'écrire. Et même de lire. Je n'arrivais plus à lire et là c'est encore le cas à moins que ce soit pour l'école. Une grande frustration. D'autant plus que les profs me descendaient, c'était n'importe quoi. Et puis, je me suis barrée dans un autre lycée et j'ai fini par m'y remettre, à m'encourager à écrire puisque j'avais appris l'existence d'un concours littéraire. J'avais un premier projet, mais j'arrivais pas à l'écrire. Et finalement, j'ai écrit L'Inconnue et remporté le premier prix. C'était pas évident non plus vu mon manque de confiance et même les paroles de mon père. Mais ça m'a permis de reprendre avec cette envie de me dépasser. Là, cette année, j'ai soumis Rien, Et la mort les sépara..., Before I drown et une traduction d'un de mes brouillons en espagnol on va dire pour le fun et pour marquer le coup (J'ai eu 4 prix sans m'y attendre par contre xD J'y croyais pas. Surtout pour l'espagnol.). En tout cas, c'est là que je suis aujourd'hui. Je n'aime pas dire qu'il y a dû y avoir un début avec l'écriture parce qu'à mes yeux, ce n'était que l'acte d'un mouton dans l'ombre d'une soeur et je me suis juste construite en parallèle. Je n'ai pas tant écrit que ça quand j'étais plus jeune non plus. Et pour moi encore, je stagnais et je stagne encore. En tout cas en ce qui concerne le style. Enfin, j'imagine que comme j'ai gagné en maturité, mes textes aussi et que je comprends et trouves mieux de nouveaux procédés stylistiques. Par ailleurs, ça me fait penser que je devrais peut-être bien ressortir un peu de 14% qui dort dans mes dossiers, à titre comparatif, ce serait intéressant.
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| | | Red
Sexe : Messages : 7935 Date d'inscription : 30/05/2012 Âge : 25 Localisation : Mitakihara Emploi/loisirs : Prêt pour plonger Humeur : Néant
| Sam 7 Juil - 2:06 |
| Franchement je comprends la différence de niveau entre mes Histoire DOP et ce que tu écris... Ce que tu arrives à créer c'est une ambiance vraiment propre à la situation. Genre vraiment en 2 - 3 lignes j'étais à fond dans le texte, j'entendais même plus mon OST Kakegurui Breathtaking... Sérieux tu es ultra talentueuse, j'en serai jaloux ;3 |
| | | Hanyū
Sexe : Messages : 1538 Date d'inscription : 04/08/2016 Âge : 26 Localisation : Oui. Emploi/loisirs : Non. Humeur : Kero ?
| Sam 7 Juil - 12:50 |
| Voilà enfin ma réponse ! J’avais vraiment beaucoup de textes à lire.
Donc. Pour remettre dans le contexte, je m’étais arrêtée à « Le soupir d’une nuit d’Octobre ». J’ai tout lu dans l’ordre, j’ai donc constaté après coup que tu avais fusionné ce dernier avec « Rien » en y modifiant ou ajoutant quelques informations.
Je trouve ça très bien réussi, d’ailleurs. Fusionner deux extraits qui, bien que liés, soient assez différents l’un de l’autre, c’est difficile selon moi. Mais, toi qui n’avais pas d’avis dessus et qui ne savais pas quoi en faire, tu as fini par l’embellir et l’intégrer à quelque chose de plus grand.
En ce qui concerne la version finale, je pense que c’est la première fois que j’ai du mal à me faire un avis dessus. Non pas que je n’aime pas, loin de là, mais… C’était étrange de le lire. Comme si je ne pouvais pas vraiment l’analyser. Je pense que c’est parce que la situation évolue beaucoup et de manière soudaine. Ces changements sont bien maîtrisés, d’ailleurs. On a vraiment l’impression de se déplacer en même temps que le narrateur. En tout cas, je l’ai trouvé très spécial, plus mystérieux que les autres, plus… comment dire… Je ne trouve pas le mot, mais ça me fait un peu penser à Alice aux pays des Merveilles, je ne saurais te dire pourquoi. Peut-être à cause du côté sens dessus dessous du récit.
En ce qui concerne le texte en anglais, je rejoins l’avis de Pérona, c’est très bien réussi. J’aime beaucoup les récits en anglais, ça change vraiment l’impression qu’on a et ce qu’on ressent en lisant. Je suis agréablement surprise de voir que tu fais tout aussi bien passer les messages en anglais qu’en français. Tu devrais en écrire plus souvent.
La petite histoire courte est, effectivement, courte et efficace. On a envie de savoir la suite, ce qu’il va arriver au narrateur, je trouve que ce côté suspense est très puissant. Si tu songes à continuer l’histoire, ça serait bien je pense. Après, les textes très courts ont beaucoup de poids, de puissance, du moins c’est mon avis. Chez moi, ça déclenche pas mal de choses, souvent des émotions brutes et éphémères. Là, c’était le cas.
Angoisse… Mon texte préféré. Il est tellement bien écrit, tu as très bien mêlé sensualité et violence, douleur, peur, toutes ces émotions très vives et qui ont un énorme effet, à la fois physique et psychologique, sur le lecteur. En plus, tu t’adresses directement à quelqu’un, ce qui rajoute ce côté dénonciateur et accusateur. Le narrateur, d’abord réticent (d’ailleurs, on sait que ça ne va pas durer quand on lit la phrase : « Stimulée, tu continues d’accélérer en te collant contre moi, envahissant mon dos d’énergie électrique accentuant bien la nudité de mon ventre encore réticent à tes étreintes. »), finit par être totalement à l’opposé de son ressenti de départ, malgré tout ce qui a pu être douloureux et effrayant. Personnellement, je visualise clairement du noir et du rouge entremêlés, c’est très bien fait et très explicite en effet. Bref, je l’adore, il est génial. Et il me parle aussi, le côté complètement envahissant de l’angoisse, tu aimerais qu’elle parte mais, finalement, elle t’emprisonne et tu ne peux rien y faire, elle te déshumanise. Et tu l’acceptes, car lutter contre elle serait vain et douloureux.
Les poèmes m’impressionnent aussi. Je me demande s’il y a un registre que tu ne peux pas utiliser, selon moi tout est à ta portée. Ils sont très beaux, vraiment. Au-delà des rimes, il y a des jeux de rythmes, des figures de style très bien employées, c’est très mélodieux. Je préfère le premier, qui me semble un peu plus élaboré que le second, mais celui-ci reste tout de même agréable à lire et réussi. J’ai du mal avec les poèmes en général, mais celui-là m’a touchée et il me semble plus « accessible » que certains poèmes que je connais. J’aime beaucoup le fait que ça soit irrégulier, tant dans le nombre de strophes, leur longueur, que le nombre de syllabes dans les strophes elles-mêmes. Tu devrais en écrire plus souvent !
Pour conclure, comme d’habitude, ton travail m’impressionnes. J’ai remarqué que tu aimais beaucoup écrire à la première personne. C’est un choix qui te va bien. Difficile à manier, mais tu réussis très bien à écrire comme ça. J’espère que tu continueras à fournir des textes et que tu nous feras découvrir les autres facettes de ton talent ! |
| | | Irisia
Sexe : Messages : 154 Date d'inscription : 06/05/2017 Âge : 23 Localisation : Somewhere Only We Know ~ ♪ Emploi/loisirs : Eleveuse de Lamas Humeur : Tutturuuuuuu ~ ♪
| Sam 7 Juil - 20:31 |
| - Red a écrit:
- Franchement je comprends la différence de niveau entre mes Histoire DOP et ce que tu écris... Ce que tu arrives à créer c'est une ambiance vraiment propre à la situation. Genre vraiment en 2 - 3 lignes j'étais à fond dans le texte, j'entendais même plus mon OST Kakegurui Breathtaking... Sérieux tu es ultra talentueuse, j'en serai jaloux ;3
Merci Okarin d'enfin lire mes textes, ça me fait plaisir... Mais il t'en reste encore ;) tu n'as pas encore fait l'expérience d' Angoisse et de Rien hihihi Hanyu: Mon dieu, on dirait que j'ai réussi à te perdre! Je suis contente que tu aies réussi à t'embarquer dans le récit mystique qu'est Rien. L'écrire n'était pas si facile bien que ça me soit venu comme ça vu que j'avais un peu une idée floue à la base, ce qui a abouti à un vrai méli-mélo. Je voulais vraiment faire voyager le lecteur et il semblerait que c'est un pari réussi. Manque plus qu'à voir comment je vais le maintenir en haleine pour le chapitre suivant ^^ Pour les textes en anglais par contre, faudra juste que ça vienne. A vrai dire, j'ai eu l'idée comme ça en insérant quelques références à de chansons que j'aime beaucoup (Je devrais en faire la liste, même) mais si j'ai une nouvelle idée qui me vient et que j'exprimerais mieux en anglais, bien sûr que je la posterai ;) La petite histoire courte, comme je l'ai écrite avant L'Inconnue et que je la considère comme une version, une graine qui ensuite m'a permis de l'écrire, je ne pensais pas spécialement la développer. Mais assurément, ça peut être une base à ce que je veux faire encore alors je suis plutôt contente de l'avoir gardée. D'ailleurs, je serais curieuse de savoir quelles différences tu dégagerais des deux textes. Moi, je suis celle qui les ai écrits alors il y a certaines choses qui peuvent m'échapper, je veux bien un avis de lecteur dessus x) Angoisse est tellement populaire, il faut croire, le genre de choses auxquelles je m'attendais pas. Quand je l'ai écrit, c'était un freestyle complet où tout ce qui comptait, c'était le moment présent, je voulais tout faire ressentir et j'avais peur que ça ne fasse fouillis mais apparemment, ce n'est pas le cas. Je me souviens que j'étais partie de l'expression à propos des mains impudiques qui parcourent le personnage et qui à mon sens s'insinuent bien sous les vêtements etc. Et encore une fois, je fais un petit clin d'oeil à la phrase "Je me fais poule" que j'avais d'abord écrite à la place du "Je me change en galinacée", quand j'y repense, ça me fait toujours rire. Et pour les poèmes, le deuxième est un peu une sorte d'outsider, on va dire. Je ne l'aime pas particulièrement, mais j'avais une expression en tête "Certains jours, tu m'abandonnes" et j'ai voulu essayer d'écrire un texte en partant de là. La première tentative, j'ai fini en pleurs, la deuxième, j'ai délaissé cette phrase et écrit le premier poème. A vrai dire, j'étais assez choquée que je l'écrive aussi facilement parce que mon problème avec les vers c'est bien qu'on se restreint à une certaine forme alors ce n'est pas tant un exercice dans lequel je suis le plus à l'aise. Là, c'est passé tout seul, on va dire. Alors c'est certes irrégulier mais moi, je fais sans fioritures alors bon x) Et le deuxième poème du coup, tu l'auras compris, se contente surtout de faire vivre les deux premières phrases. Il est pas tant travaillé que ça en réalité. En fait, si je galère à écrire quelque chose, c'est qu'il y a un problème u_u Un jour, je finirai bien par caser ces phrases autre part haha Encore une fois, Hanyu, je te remercie pour tous ces commentaires détaillés que tu me fais pour mes textes, ça fait super plaisir et c'est très encourageant hihiii Surtout que parfois, j'ai l'impression que mes textes se ressemblent tous au niveau du style etc etc mais tu trouves toujours des spécificités qui les rendent différents de l'un à l'autre alors un regard de lecteur comme le tien est super précieux pour moi |
| | | Pérona
Sexe : Messages : 4786 Date d'inscription : 26/07/2012 Âge : 23 Localisation : Kaer Morhen Emploi/loisirs : Séries, films et thé à la menthe Humeur : Un peu d'thé ?
| Mer 18 Juil - 18:12 |
| Angoisse reste mon préféré Je viens de le rererelire et c'est définitif j'adore ! Je dois avouer que j'aime bien les poèmes, j'en ai pas lu assez pour avoir un esprit critique acéré mais j'avais bien aimé ceux de Verlaine et de Rimbaud, mélodiques et sensibles. Comme tu dis, les poèmes servent à exprimer un message ou un état d'esprit d'une manière subtile et énigmatique. C'est pas facile à écrire donc j'admire beaucoup celles et ceux qui ont le courage d'en écrire et de les publier ! Je les trouve même parfois plus sensibles que des écrits mais bon ça dépend. En tout cas j'ai beaucoup aimé ceux que tu as écris tu devrais continuer d'en écrire, c'est un domaine que tu as l'air de bien maîtriser pour un début ! Je trouve pas que tes écris se ressemblent en tout cas. Ils peuvent avoir quelques éléments en communs, certes, mais c'est le style d'écriture, l'ambiance qui les différencient. En fait j'arrive pas trop à me faire comprendre mais il y a un quelque chose de spécial qui les relie mais en même temps qui les différencie (oui bon c'est encore moins clair désolée xD) Le fait d'ajouter une touche d'intimité c'est vrai que ça rend tes textes plus intéressant à lire et dans l'univers que tu transpose et c'est pas facile d'écrire sur soi mais je trouve que tu as bien géré, c'est léger, pas lourd ou dérangeant tout en restant accessible à tous. Je veux dire par là que tes textes peuvent paraître long pour certaines personnes mais en fait une fois que tu commences à les lire tu vois pas le temps passer du tout ! Donc voilà je te souhaite de continuer à écrire et si t'as du nouveau tiens moi au courant ! C'est ma façon de m'abonner à ton contenu :3 |
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