Un train dans la nuit…
Synopsis :
Dans une gare de campagne, lors d’une nuit noire où est haute, le DOP train arrive. Mais qu’est que cela peut-il bien annoncer ?
Je me trouvais dans une gare en plein campagne, avec une seule et unique voie. Vraiment bien paumé, comme coin. Pour rajouter au tout, il faisait noir, et même si la lune était haute, le tout était peu éclairé… C’est quand qu’il investirait dans des éclairages ? Ah … Et le vent, horrible, à ta glacer le sang. Si j’étais dans un film, je me croirais presque dans un film d’horreur comme première victime…
D’ailleurs, quelqu’un approche, oh non… Ne me dites pas que…
- En retard, en retard… dit une femme habillée d’une chemise blanche, les cheveux blancs, et les chaussures de la même couleur, avec pour contraster, un pantalon noir.
- En retard de quoi ? Le train n’est même pas encore arrivé. D’ailleurs il arrive quand ? dit-il juste au moment où le train arriva.
Un vieux train, sans tag, où juste la rouille était visible et les fenêtres étaient vitrés de noir, ne laissant rien voir de l’autre côté. Mais qu’est que ce train ?
- En retard dans l’écriture de mon blog, bien sûr. Et je me présente, on m’appelle Vent Blanc.
- Enchanté…
Mais à peine eu-je le temps de me retourner pour mieux la voir, qu’elle avait disparu, ne laissant qu’une légère brise derrière elle.
- Mieux faut-il que je monte dans ce train, avant qu’il parte.
D’ailleurs, qu’est que je faisais dans ce train. Je ne me rappelais plus pourquoi j’étais ici. Mais la question n’eut même pas eu le temps d’être résolu que les portes se fermèrent juste après son entrée et le train redémarra. Bon…
- Plus qu’à espérer trouver une place assisse.
Deux choix s’offraient à moi, une porte donnant accès à deux wagons. L’une des portes étaient recouvertes d’un poster d’un homme avec un costume ouvert, laissant voir ses abdos et autres. Et au-dessus du poster, se tenait une affiche : « Ame chaste s’abstenir, le territoire Rouge Ruby est certifié. »
Mon choix fut vite fait. Je pris donc l’autre porte, qui elle, était assez simple et l’ouvrit. A peine, l’eux-je ouvert que je fus ravagé par la fumée et je me mis à tousser. Comment cela pouvait être possible ? Je sais que la politesse n’est pas de mise en France, mais il y a des limites.
Mais bon, le temps de s’habituer fut quand même de courte durée et je pus voir deux femmes, fumant une chicha, avec à côté un radio sortant un cauchemar auditif. On l’appelait : celui qu’on ne peut pas prononcer le nom, mais ces fidèles le nommaient Jul. Mais cela n’était qu’un détail, ou pas, même si mes oreilles en saignaient. Je me devais de changer de wagon, le suivant serait peut-être mieux. Mais ces deux demoiselles étaient quand même assez charmantes.
- Pouvez-vous m’indiquer où va ce train ?
- D’abord, on fait dans les présentations. Toujours agresser les filles… ,lui dit l’une des deux filles.
- Je m’appelle…
Comment je m’appelais ? Comment ai-je pu oublier cela ? C’était pourtant primordial…
- Il doit être choqué par notre beauté, bébé.
- Oui c’est ça, tu as raison. Elle, c’est Calli, aussi nommé Aphrodite ou encore nommé par énormément de façons. D’ailleurs une légende dirait que celui connaissant son véritable et premier pseudo aurait le droit de …
- Oh mais tais-toi, sale pute… Elle, c’est Hanyu, co-adjointe du dirigeant de ce train.
- Euh… Merci. Mais je dois…
Même si elle était mignonne, toutes les deux vêtues un peu de manière provocante, laissant entrevoir quelques bonus, et tout à fait à mon goût. Je ne pouvais rester ici une minute de plus. Mes oreilles saignaient et je commençais à avoir mal à la tête, comme si mon cerveau était absorbé par la musique. Je devais partir. Et c’est pourquoi je partis en courant, laissant les deux demoiselles seules, qui reprirent leur ancienne discussion sur leur dernier mec, ou le dernier ragot du moment.
J’arriva donc au wagon suivant. Tout était blanc et noir, morne, triste… Comment pouvait-on passer du tout au tout ici ? Clac… Un bruit de fouet contre quelque chose se fit entendre, me forçant à lever ma tête, alors que je reprenais mon souffle. Un homme, aussi en noir et blanc, vêtu d’un costume avançait, muni d’un fouet et criait beaucoup :
- Plus de couleurs, plus vite, plus de rentabilité !!! Travaillez !!!
Pendant qu’il faisait son spectacle atroce, trois personnes étaient attachées chacun à sa banquette, avec une énorme chaine et lié avec une menotte à un pc. En premier, une fille au pull remplis de couleur, pouvant rappeler toutes les tonalités de l’arc en ciel. Un choc face à ce morne noir et blanc. Elle avait aussi une peluche licorne sur ses genoux. En deuxième, une autre fille, vêtu tout de rouge, de la robe au ruban de son chapeau, travaillait, elle aussi, en mangeant avec son autre main, des fraises, dont le jus coulait sur sa robe, la tachant. Mais rien de visible car la robe avait enfaite la même couleur que le jus de la fraise. Est-ce que la robe était coloré par le jus de la fraise ou la robe avait la même couleur que le jus ? Encore une question sans réponse… Et en troisième, un vieux, muni de sa canne et ses lunettes sur son nez pour mieux voir.
- Oui monsieur Passion, nous avons presque fini, lui répondit la fille vêtue de rouge.
- N’oubliez pas vos cachets, Papylouzi. Cela serait dommage que vous vous endormez encore, cette fois-ci. M’obligeant donc de vous interdire de repas.
Suite à ces mots, le vieux, sortit une plaque de cachet, en prit un qu’il avala avec une tasse de café. C’est à cet instant que je pus voir ces cernes, tombant presque jusque par terre. D’ailleurs les deux autres filles étaient aussi dans le même état, avec leur visage ne criant et réclamant que le sommeil.
- Excusez-moi, je dois passer, dis-je à l’homme en costume.
Je voulais quitter au plus vite ce wagon, ce cauchemar était horrible. Comment pouvait-on obliger des gens à travailler contre leur gré. Enfaite, je voulais quitter le train tout court. Il est tout sauf normal et je ne sais même pas pourquoi je suis monté dedans. Et encore une fois, je courus pour aller au wagon suivant.
Celui-ci était le calme incarné, on aurait pu entendre une mouche volée. Seul un endroit était éclairé, une table où il y avait 3 personnes : une jeune fille, un homme coiffé d’un haut forme et … Vent Blanc.
Elle était donc partie ici.
- Je pose le floodage impertinent et intempestif et je t’attaque, Chapelier, dit la jeune fille.
- Je réponds par nerf d’acier et réponse dans la seconde. Cela contre ton attaque.
Je m’avançai et je pus les voir, tenant chacun dans leur main, des cartes, surement de jeux.
- Ah, voilà la personne que j’ai vu tantôt, dont je vous ai parlé, dit la fille se faisant appeler Vent Blanc.
La jeune fille, vêtu tout de rose, de la robe toute mignonne aux rubans tenant ses deux couettes se tourna vers moi et déposa aussi ses cartes, face cachée sur la table.
- Je me présente, Camille, mais mes amis m’appellent Shinou.
Quant à l’homme, coiffé d’un haut forme, vêtu d’un long manteau noir cachant ainsi le reste de ses vêtements déposa aussi ses cartes, et prit sa tasse de thé, qu’il but d’un coup puis aussi se salua :
- Chapelier, pour vous servir. Peut-être voulez-vous vous joindre à notre jeu.
- Pourquoi pas, lui répondis-je, en m’installant à leur table.
Je me tenais vraiment devant les seules personnes normales de ce train ou pas. Quoi que… Leurs attitudes, elle aussi était étrange. Celui se faisant appeler Chapelier buvait assez souvent dans sa tasse de thé, vide depuis un moment. Camille, elle, regardait tout le monde avec des yeux de biche, laissant presque croire qu’elle essayait de draguer tout le monde. Quant à Vent Blanc, elle prenait des fois son carnet, et marmonnait des choses bizarres en écrivant dessus. C’était bien loin d’être des personnes normales. Mais peut-être les plus gentils de ce train.
- Le jeu est très simple. L’objectif est d’être le premier posteur en éliminant ses concurrents. Pour cela, on dispose de cartes permettant de submerger ses adversaires de notifications et donc de les éliminer.
- Oh non, Chapelier, tu vas encore profiter d’un nouveau pour le manipuler et donc gagner, dit Vent, en soufflant.
- Toujours à m’accu…
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’une alarme assourdissante se fit entendre. Je mis mes mains sur mes oreilles pour les apaiser. Quant à Camille, elle se mit sous la table et se cacha.
- Camille, ce n’est pas une alerte de bombardement. Celle-ci n’existe plus depuis la dernière guerre, lui dit Chapelier en exposant toute sa science historique.
- Alors qu’est-ce, lui demanda-t-elle.
- C’est bien pire que ça, le contrôleur arrive, répliqua Vent Blanc.
A peine eu t’elle dit ça que la panique se lut sur le visage de Chapelier et il prit son chapeau qu’il déposa devant lui.
- Où est-elle ?
Et en même temps qu’il disait cela, il sortit de son chapeau énormément de choses : un bic, un cahier, une plume, un service à thé, un couteau à beurre et une feuille un peu chiffonnée.
- Ah… La voici, je pensais l’avoir perdu.
Un énorme claquement se fit entendre. C’était le bruit de la porte, mais comme si quelqu’un d’énerver l’ouvrait.
- Il est ici, dit Camille qui était resté sous la table.
Je sais qu’il est ici et il me fait peur, lui répondit Chapelier.
- Mais qui est-ce ? leur demandais-je, pour autant les effrayer.
La peur se lisait en effet sur le visage des 3 protagonistes devant moi.
- Je me présente, Red. Je suis le contrôleur de ce train, dit un homme tout noir.
On aurait dit un spectre, ou une ombre. Il était tout noir, et la seule marque ressortant de ce vide noir et cauchemardesque étaient ces deux yeux, vicieux et perfides, ne pouvant que laisser imaginer ce dont il était capable.
Chapelier lui tendit sa feuille, ainsi que celle de Camille et Vent Blanc lui tendit la sienne.
- Quelle belle preuve que vous avez posté vos 15 messages journaliers sur DOP. De bons serviteurs faisant la fierté de DOP.
- Certifié par votre adjointe, Hanyu, en plus, lui répondit Chapelier, avec sa voix craintive.
- Et vous, jeune homme, où est votre preuve ?
- Je n’ai que mon ticket de train. De quoi parlez-vous ?
Je ne sais pas qui il était mais une chose était sure. Je savais que ce qu’il allait arriver, ne présageait rien de bon.
- Une personne est venue dans ce train sans poster ses 15 messages. Une hérésie, un manquement de premier ordre. La loi le stipule pourtant bien, et la loi c’est moi. Vous savez donc ce qui va se passer.
Vent Blanc me poussa vers Red, le regard penné mais en même temps heureuse de se débarrasser de Red. Et Red m’emporta en me tenant de tous ses forces mon bras, vers le bout du wagon dont la porte était étrange, elle était d’un noir obscur, comme si aucune lumière ne passait. Enfaite elle était de la même matière qu’était Red. Où m’emmenait-il ? Où est ce que j’étais ? Chez les fous, surement. Je ne voulais pas mourir. Je ne désirais qu’être sauvé par Dieu, ou n’importe quelle autre entité supérieure.
Il me poussa dans ce noir et je fus absorber par celui-ci. J’arriva dans un lieu sans substance et je tombais, encore et encore, pendant de longues minutes. Puis…
Puis je me réveillais, entendant le bruit de mon réveil. J’avais rêvé de tout ça ? Non, pas possible…
- Oh mais merde, je vais vraiment rater mon train si je rêvasse comme ça. Au pire, pas grave… Ce n’était qu’un rêve.
- Ou pas, se dit une voix dans ma tête.
FIN