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| | Opération Double W. | |
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Red
Sexe : Messages : 7935 Date d'inscription : 30/05/2012 Âge : 25 Localisation : Mitakihara Emploi/loisirs : Prêt pour plonger Humeur : Néant
| Jeu 24 Sep - 0:00 |
| L'Opération Double W est un syndrome connu dans le monde entier frappant de très nombreuses personnes d'un jeune âge. Ce syndrome provoquerait un effet encore inconnu sur le cerveau qui ferait voyager des personnes pendant quelques millièmes de secondes qui, durant le rêve, paraissent une éternité. A vrai dire, très peu de personnes ont eu la chance d'être touché par ce syndrome et on dit qu'ils ont tous vu la même pièce : des portes rouges identiques, du carrelage noir et blanc recouvrant l'intégralité du sol, du papier peint représentant des cœurs, des carreaux, des piques et des trèfles... Bref, un lieu assez étrange. Nawal, jeune étudiante en psychologie, va être une des seules personnes à avoir l'honneur de découvrir cette expérience. - Chapitre Sanne :
« Ou suis-je ? » La jeune fille se retrouvait, après un long sommeil, dans une salle entourée de portes rouges identiques, le sol était recouvert de blanc et de noir tandis que les murs étaient recouvert de motifs les plus étranges les uns que les autres. Cinq portes pour cinq mondes totalement différents l’attendaient. Ne sachant ce qu’était caché derrière ces mystérieuses portes, Nawal prit son courage à deux mains et se dirigea vers la première porte. D’un pas élancé, elle ferma les yeux, attrapa la poignée et l’ouvrit brusquement. Nawal se retrouva dans un monde merveilleux, celui dont elle rêva durant toute son enfance et qui continue de la faire rêver encore aujourd’hui, le monde de Disney.
Elle tomba de la porte élevée dans les airs, se retrouvant sur les fesses. Elle regarda les alentours pour découvrir devant elle une gigantesque grotte. Le paysage était magnifique et si coloré, elle n’en croyait pas ses yeux, elle se demanda si elle ne se trouvait pas dans un dessin animé, elle sourit puis secoua la tête. Derrière elle, la porte avait disparu l’empêchant de retourner en arrière. Elle se releva et ce fut à ce moment qu’elle remarqua que quelque chose avait changé en elle, elle semblait différente, comme si elle était plus légère. Quand soudain une mélodie lointaine ce fit entendre, comme provenant de la grotte. La jeune fille semblait connaître cette chanson, mais ne comprenait pas le sens «Ingonyama bagithi baba ». Ce qui éveilla la curiosité de la demoiselle, qui se lança en direction de la grotte.
Plus elle se rapprochait de celle-ci, plus le chant se faisait entendre, elle hésita un instant devant l’entrée, regarda en arrière puis se décida enfin à entrer. A peine à l’intérieur, Nawal semblait être dans un autre univers. Elle se retrouva sur un énorme rocher, un soleil flamboyant l’aveuglait, quand elle put enfin ouvrir les yeux, elle contempla le magnifique paysage de la savane africaine. Elle fut soudain interrompue par une voix féminine venant de derrière son dos.
- Nawal, tu fais quoi ? On est en retard pour aller voir ta tante ! Nawal se retourna tout en s’exclamant : - Hein ? Ma tante ?
Quand elle vit apparaître juste devant ses yeux un lionceau au pelage beige, surprise, elle recula d’un bond, esquivant de justesse de tomber du gros rocher. Nawal était perdue, que faisait elle ici, comment un lionceau pouvait-il parler.
- Qu’est ce qui se passe Nawal, tu as déjà oublié ? On devait rejoindre ta tante de l’autre côté des limites ! - Mais… tu es un lion ! - Mais qu’est-ce que tu racontes ? Bien sûr que je suis un lion, tout comme toi d’ailleurs, tu ne me reconnais pas ? c’est Amandine ! Bon, on y va ?
Ce fut à ce moment que Nawal remarqua qu’elle était en effet un petit lionceau au pelage mate. Ne comprenant pas vraiment la situation, elle décida d’écouter son amie et l’a suivi jusqu’à chez sa tante. Mais un étrange oiseau fit son apparition juste devant nos yeux, il était bleu et blanc, avec un bec rouge orangé, puis il s’exclama :
- Princesse, où allez-vous comme ça ? J’ai pour ordre de votre père, le Roi Thomas, de vous surveiller !
Nawal se retourna vers son amie et murmura :
- Tu es une princesse ? Mais qui est cet oiseau ? - Mais banane, tu es tombé sur la tête en te réveillant ce matin ? C’est toi la princesse ! Et ce débile d’oiseau c’est Rayanne, il ne nous lâche pas d’une semelle. Les deux amies s’échappèrent discrètement, pendant que Rayanne récitait son éternel refrain. Elles étaient déjà loin quand il remarqua enfin leur absence, il se jeta à leur poursuite. Nawal et Amandine étaient arrivées en dehors des limites du royaume des lions, mais Mélanie, la tante de Nawal n’était toujours pas présente. Nawal inquiète demanda à son amie :
- Tu es sûre que c’est bien ici que l’on devait se rejoindre ? - Oui j’en suis sûre ! Même qu’elle a dit qu’elle nous protégerait et qu’elle nous montrerait des trucs trop cool !
Des rires provenant de tous les côtés se faisaient entendre, les deux lionceaux regardèrent partout sans voir la moindre trace d’un quelconque animal. Quand tout à coup trois hyènes surgirent devant elles.
- Hihihi Christelle, Leïla, regardez ce que nous avons la ! - Oh tu as raison Sandrine, deux petits lionceaux apeurés juste devant nos yeux !
Les trois hyènes se rapprochèrent d’elles tout en continuant de ricaner. Nawal et Amandine tentèrent de fuir mais les hyènes étaient bien trop rapides. Nawal trébucha sur le cadavre d’un éléphant et la hyène Leïla lui sauta dessus.
- Tu es cuite, ma petite princesse hihihi !
C’est à ce moment-là, qu’à toute vitesse Rayanne fonça sur la hyène, permettant à Nawal de lui échapper. Cependant, l’oiseau assommé par le coup fut attrapé par Christelle. Les hyènes abandonnèrent leurs proies et emportèrent Rayanne avec elles.
Nawal se retourna et s’écria :
- Noooon, Rayanne !
Mais Rayanne n’était pas stupide, celui-ci avait prévenu le roi, avant de venir les chercher. C’est ainsi que Thomas arriva juste à temps pour le sauver des pattes des hyènes. D’un coup de patte il envoya les trois hyènes valser et leurs ordonna de partir. Puis il se tourna vers les deux lionceaux et s’écria :
- Venez par ici immédiatement ! Nous rentrons !
Elles le suivirent, puis Thomas demanda à Nawal de vernir avec lui, afin de lui parler seul à seul.
- Ne t’avais-je pas prévenu de ne pas t’aventurer dans ces terres ? De plus tu as mis en danger ton amie et Rayanne ! - Oui père, mais je ne savais pas que cela arriverait… - L’important est qu’il ne te soit rien arrivé mais ne me fait plus jamais ça ! - Oui papa …
Après un silence, Thomas confia à sa fille :
- Tu auras appris au moins quelque chose ici avec nous ! - Hein ? Je ne comprends pas ?
Une porte ouverte avait fait son apparition comme par magie devant eux. Le roi poussa sa fille à l’intérieur tout en prononçant une dernière phrase :
- Bon courage ma fille, je ne t’oublierais jamais.
- Chapitre Mew :
Je me retrouvais encore devant ces 5 portes. Devais-je vraiment toutes les faire ? Je soupire et regarde la première porte que j'ai ouvert, des dessins d'animaux et d'humains étaient sculptés dans le bois. Des lapins, une sirène, une bête affublée de vêtements étranges... Je me tourne vers la deuxième porte, je m'en approche et distingue différents motifs sur la porte dont un oiseau, un arc et des fléches. J'avance ma main et épouse les formes que rencontre mes doigts qui glissent le long de la porte jusqu'à la poignée. J'inspire et l'ouvre. Un grand raid de lumière m’éblouit et je me sens comme poussée à l'intérieur. Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je suis allongée dans un lit miteux, les draps sont rêches et me gratte la peau. Je me lève et observe la pièce comme une impression de déjà-vu mais je n'ai pas le temps de réfléchir que ma mère -ma mère?!- débarque dans la pièce en m'ordonnant de me dépêcher. Nawal ! Tu veux bien te dépêcher ! C'est le jour de la moisson aujourd'hui, on a pas le temps ! Rien qu'à ces mots, je frisonne. La moisson ? Des questions défiles dans ma tête mais la principale étant : QU'EST-CE QUE JE FOUS LA ?! Oui maman je me dépêche, je réponds machinalement, l'habitude de ne pas poser de questions sans doute. Ma mère m'a déjà sorti ma tenue et je m'empresse donc de la mettre pendant qu'elle me coiffe les cheveux. Ma robe d'un jaune poussin délavé m'arrive aux genoux et ressemble à une vieille robe des années cinquante. J'ai à peine le temps de me regarder dans la glace que ma mère m'entraîne déjà au rez-de-chaussée rejoindre ma sœur et mon frère habillés dans leurs habits du dimanche. C'est en famille que nous sortons de notre maison qui a dû perdre de sa couleur depuis les années. Nous nous dirigeons, comme le reste de la ville dans la même direction, comme des robots mais des robots bien habillés au moins. Ma mère suit le reste des adultes et je suis ma sœur et mon frère pour rejoindre le reste des enfants qui se sont déjà alignés devant la mairie. Un garçon d'à peu près mon âge me lance un sourire lorsque je passe devant lui et je hausse un sourcil interrogateur. Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage c'est ça ? Ma sœur me tire par le bras pour m'obliger à avancer. Je suis juste devant la mairie où un énorme 12 est gravé dans la pierre. Le bâtiment est en sale état, comme le reste mais un peu mieux conservé. Un micro est placé sur une estrade est juste à côté un énorme bol en verre rempli de bout de papier. Je réprime un rire car on se croirait dans ce livre où les jeunes de notre âge sont choisis au hasard pour s'affronter dans une arène ou quelque chose comme ça. Le maire approche accompagné d'une femme outrageusement maquillée, avec des habits extravagants et des talons vertigineux. Rien que d'y penser j'ai mal à la tête, je me tordrais la cheville avec un truc pareil ou les deux tant qu'à faire les choses bien. On aurait dit une meringue mais avec une multitude de couleurs. Le maire entame un discours sur l'histoire de notre nation, la création de districts suite à une guerre, permettant de maintenir la paix. Je vous épargne son blabla parce que c'était vraiment chiant à écouter. La meringue s'avance sur l'estrade et prend la parole : Cher peuple du district 12 ! C'est en ce jour particulier que l'on se retrouve ! En effet, deux jeunes gens vont faire don de leur vie pour la patrie et participer aux Hunger Games ! Dit-elle en frappant dans ses mains excitée. Y a-t-il des volontaires ? Non ? Personne ? Un grand silence accueille sa question. Je crois que je suis dans un cauchemar ou alors j'ai vraiment la poisse ! Nan mais franchement qu'est-ce qui m'a pris de parler de ça maintenant c'est vrai ! Du moment que je suis pas choisies tout va bien non ? Meringue s'approche alors du bol géant contenant les bouts de papiers et plonge la main dedans. Elle tourne la main dedans et en ressort un bout de papier. Matthew Spark ! Un jeune homme d'une vingtaine d'année, les cheveux blonds, presque blancs soupire et ses épaules s'affaissent comme si on lourd poids s'abattait sur ses épaules. En même temps, si c'est comme dans le livre où il va devoir combattre des tarés pour survivre je le plains. Il s'avance d'un pas déterminé vers l'estrade et vient se poster derrière elle. Félicitations ! Que c'est excitant ! Passons au deuxième candidat qui aura la chance de participer aux Hunger Games ! La chance ? Sérieux ? Mais elle se fout de qui là ? Elle peut y aller si elle le veut tant. J'entends le bruit des papiers mais je n'entends pas le nom de la personne qu'elle appelle. Je lève la tête et me mets sur la pointe des pieds pour voir qui sait et découvre ma sœur qui sort de son rang pour rejoindre l'estrade. Bon bah à croire que ça se passe vraiment comme dans le livre... Mais bon même si c'est ma sœur rien ne m'oblige à prendre sa place, après tout rien que la semaine dernière elle a essayé de m'empoissonner et je suis restée une semaine au lit tellement j'étais mal. Ma sœur tourne la tête et me cherche du regard. Elle me fait les yeux doux et elle sait très bien que ça ne marche pas, jamais.. de temps en temps peut-être... Je sors également de mon rang est proclame à voix haute : Je me porte volontaire ! Je suis volontaire ! Des murmures d'étonnements résonnent de partout et je vois le regard paniqué de ma mère lorsque je prononce ces mots. Mais bon pas le choix maintenant. Je m'avance vers ma sœur et la serre dans mes bras avant de m'avancer et de monter l'estrade pour rejoindre l'autre nominé, la meringue et le maire. Félicitations à nos deux volontaires ! Et que le sort puisse vous être favorable, dit-elle avec un sourire resplendissant. Le maire conclut et tout le monde se disperse, sûrement pour retourner au travail car c'est ce qui permet de nourrir les familles. Et si on ne peut pas travailler, c'est la famine assurée pas seulement pour une personne mais pour le reste de la famille. Je soupire et l'on nous conduit à l'intérieur de la mairie dans une pièce à part. Ma mère, mon frère et ma sœur débarque dans la salle et viennent me serrer dans leurs bras et je m’imprègne de leurs odeurs pour ne pas oublier. Je ne veux rien oublier avant de partir, que ce soit les bras de ma famille, leurs odeurs, leurs paroles, je veux me souvenir de tout. Ma mère se met à pleurer et ma sœur s'avance timidement vers moi, prend ma main et y dépose quelque chose de froid et de dur. Elle retire sa main et je peux distinguer une broche avec un oiseau dessus, un jais moqueur. Je la serre dans mes bras et nous savons toutes les deux que nous n'avons pas besoin de mots, je sais que je ne reviendrais pas vivante et elle me remercie d'avoir pris sa place. De toute façon, elle était trop jeune pour subir ça, enfin moi aussi hein. Ils finissent par être emmener par les gardes et je rejoins l'autre nominé. On nous explique comment va se dérouler la suite des événements et je soupire en m'installant dans le train qui nous emmène au Capitole, la plus grande ville comme Paris en France quoi. Le volontaire n°2 me rejoint et s'installe à côté de moi, me tend la main et dit : Je m'appelle Matthew. Nawal. Je sais, je te connais. Je hausse un sourcil interrogateur – je sais ça devient une habitude chez moi. Je t'observe ; Super. Je suis tombée sur un psychopathe et dire que je vais devoir faire équipe avec lui. Le reste de la journée se passe en silence. Je pense à ma famille mais surtout à ce qui va m'attendre la-bas. Qui vais-je devoir affronter et surtout m'en sortirai-je vivante ? Je ne mange pas et file directement me coucher même si je sais que je ne trouverai pas le sommeil, être entourée de personnes qui me rappellent ce que je vais vivre ne m'a pas ouvert l'appétit. Le lendemain, de grosses cernes viennent joliment s'installer sous mes paupières et c'est d'un pas traînant que je rejoins les autres pour le petit déjeuner. Matthew ainsi que Meringue sont déjà installés en train de manger. Un homme d'une trentaine d'année est installé à côté de Matthew et se goinfre d’œufs au plats et de toast. Je m'installe en silence en face de Matthew et fixe mon assiette où tant de nourriture est étalée alors que dans le district 12, ils crèvent de faim. Je sens une colère froide monter mais je la réprime et commence à manger, au moins j'aurai l'estomac plein avant de mourir, il y avait même du chocolat, cette denrée rare, tellement dur à dénicher. L'inconnu en face se racle la gorge et prend la parole : Je suis Thomas. Je serai votre conseiller pour les Hunger Games. Je les ai gagné, il y a maintenant plus de 10 ans. Je vous aiderai à mettre en avant vos points forts et à cacher aux autres districts vos points faibles. Vous devez montrer une image d'un district conquérant si vous voulez dénicher des partenaires, ils vous seront très utiles lors de cette épreuve. S'ensuit une discussion que je n'écoute que d'une oreille et nous finissons par arriver au Capitole. Là, une folle s'est amassé à la gare d'arrivée de notre train avec des pancartes où sont inscrit mon prénom et celui de mon partenaire. On nous emmène dans nos appartements respectives et je me détends un peu lorsque je me retrouve seule mais cela ne dure pas longtemps et je descend me présenter au reste de l'équipe qui va me suivre avant le lancement des Hunger Games pour montrer mon meilleur profil. Je rencontre ma coiffeuse, ma maquilleuse ainsi que mon styliste qui me fait tout de suite bonne impression avec son sourire franc et son maquillage un peu exagéré. On s'occupe de moi, on me bichonne, me chouchoute pour que je sois la plus belle. Ma robe est magnifique, d'un bleu nuit où quelques perles par-ci par-là complètent ma tenue. Ce soir, je vais rencontrer Gavril, le présentateur télé le plus connu du Capitole va me présenter au reste du monde et rien que d'y penser j'ai les mains moites. Quand vient le moment de passer, mon ventre est noué et je n'ai qu'une envie : fuir. Matthew est passé juste avant moi et le public l'a adoré. Je m'avance vers la scène en essayant de ne pas tomber et vient me poster à côté de Gavril dans un tonnerre d'applaudissements. J'essaye d'afficher un sourire qui se veut réjoui mais je crois que ça ressemble plus à une grimace qu'autre chose. Tout se passe bien et je réussis même à faire rire le public mais je ne me rappelle plus comment tellement je suis grisée par cet échange. Le reste de la semaine passe trop vite où je passe mon temps soit à m'entraîner soit dans ma chambre à penser à ce qui m'attend. Je finis par passé un examen pour montrer mes performances au reste du jury et j'obtiens la note de 10/10. Je ne discute que très peu avec Matthew, je suis trop angoissée et lui en a l'air tout autant. Le jour du lancement arrive enfin et je sais que je ne peux plus faire machine arrière. Je ne reverrais plus jamais ma famille et ma vie s'arrête à mes 19 ans. C'est jeune pour mourir mais je me sacrifierai toujours pour ma sœur. On m'injecte un capteur avec un pistolet pour me suivre à la trace durant les jeux. Mon styliste me rejoint et m'aide à me préparer d'une combinaison légère me laissant libre de mes mouvements. Il sort un objet de sa poche et l'accroche à mon bras. Il me sourit et me guide dans le sas, prête à rejoindre ses jeux qui vont me mener à ma mort. Le compte à rebours se lance et mon styliste s'en va sur un « bonne chance ». Ça je vais en avoir besoin. Je regarde mon bras et découvre la broche que ma sœur m'a offerte avant de partir, je la contemple un moment et souris. Le temps est écoulé, je me sens poussée vers le haut. Je me stabilise et regarde autour de moi. Nous sommes dans une plaine entourée d'une fôret. Les autres candidats regardent autour d'eux mais ne bouge pas, pourquoi ? Soudain un coup de feu et tout le monde se précipite sur objets étalés sous une arche : couteaux, arcs et flèches, nourriture, sacs de couchage sont disposés. Je me jette sur un sac de couchage et me dirige vers l'arc et les flèches. Au moment où je l'attrape, je sens quelqu'un dans mon dos. Je sors une flèche, bande mon arc et me retourne prête à tirer. Alors que ma flèche part, une vive lumière m'aveugle en m'empêcher de viser. Je mets ma main en visière pour adapter ma vie mais rien à faire, je me sens aspirée par le haut par je ne sais quoi. Je ferme les yeux tellement la lumière m'éblouit et lorsque je les rouvre, je me trouve devant la porte que j'avais ouverte, le cœur battant et les oreilles qui bourdonne.
- Chapitre Shinou :
"Nous y voila." La jeune fille se retrouve dans la salle principale d'un gigantesque bâtiment, et plusieurs portes sont face à elle. Chacune d'entre elles porte une inscription quasi illisibles pour la plupart, mais nous y reviendrons plus tard. Peut être y a t'il des choses que la demoiselle apprécie, peut être non. Le seul moyen de le savoir est de franchir le palier de toutes ces ouvertures closes. Un regard en arrière, la fille observe le chemin qu'elle a traversé depuis toutes ces années. De nouvelles connaissances, une nouvelle famille, et surtout l'assurance qu'elle a gagné depuis tout ce temps dans les Districts. Ces Jeux de l'Appétit ont été bien éprouvant, il lui faut un peu de répit. S'avançant vers la troisième porte, la jouvencelle saisit la poignée et la tourne, ouvrant ainsi son esprit à un autre univers rempli de mystères...
Nawal est une jeune dresseuse venant tout juste d'obtenir son premier pokémon par le professeur Lucifer, plus communément appelé le Prof Pokémon. Le pokédex en main, Nawal entame donc son périple dans une forêt bien sombre mais dont la traversée est obligatoire pour se rendre à Argenta, la forêt de Jade. Situé à la sortie de Jadielle sur la route 2, c'est le premier endroit où tout les dresseurs venant du Bourg Palette ou de Jadielle vont pour attraper des pokémons bien qu'elle soit réputée dangereuse pour débuter dans l'aventure..
"Pika ?"
Refaisant surface dans le monde actuel, Nawal tourna la tête pour voir son compagnon Pokémon la regarder avec un air inquiet et interrogateur. Un sourire rassurant, la dresseuse prend le petit pikachu et le serre dans ses bras tout en faisant attention à ne pas l'étouffer. Mettre K.O son pokémon sans s'être battu, juste en le câlinant c'est pas très bien pour un début dans l'univers des Monstres de Poche. Pas le temps de se remettre de ses émotions que déjà une voix retentit non loin de sa position. C'est un garçon, à en juger par le ton, et il a pas l'air content.
"Hé ! Mais tu as des Pokémon !"
Ce sont les seules paroles qu'il prononce, trop occupé à se préparer mentalement à ce qu'il pense être une victoire facile. Nawal regarde son Pikachu, ne sachant pas trop quoi faire. Après tout, c'est la première fois qu'on l'aborde de cette façon. Le petit garçon en tenue de scout envoie donc une pokéball, et le contact avec le sol fait s'ouvrir la ball, faisant apparaître un pokémon dont Kayla n'avait jamais vu. Un Apicot.
"Haha ! C'est mon plus fort pokemon ! Tu ne le battras jamais ! Aspicot, utilise ton dard et plante comme il faut son pikachu !"
Le petit aspic se met à ramper rapidement pour frapper la souris jaune qui se trouve toujours dans les bras de sa dresseuse. Dresseuse qui, sous la panique, esquive joliment l'attaque de la larve beige foncée. Ce qui provoque l'incompréhension totale du scout en premier, puis d'un grand éclat de rire.
"Mais t'es cruche ou quoi ? On est en plein combat pokémon là ! C'est ton pokemon contre mon pokemon ! T'as pas le droit de le protéger ! On t'as pas apprit ça à l'école des dresseurs ??"
Rougissant de honte, Nawal enfonce sa tête sur le ventre tout doux de Pikachu. Elle ne peut pas lui dire qu'elle ne connait rien sur les combats, et que si elle a un pokemon, c'est juste parce qu'on lui a donné pour son anniversaire. Le long silence qui s'installe se charge de faire tilter le jeune scout qui écarquille les yeux avant de soupirer un grand coup.
"Pfff... Bon allez. Je t'explique les bases. Mais ce sera tout hein ?"
Relevant la tête, elle remercie son interlocuteur d'un signe d'approbation.
"Merci... Je ne saurais te remercier. C'est quoi ton nom ?"
Le scout se redresse fièrement, et pointe son poing vers le ciel d'un air décidé. Le vent s'invite à la fête, donnant au garçon un semblant de charisme supplémentaire temporairement.
"Je suis Natsu, mais on m'appelle Trainer Rayanne. Ca en impose un peu ouais, et je suis décidé à devenir champion d’arène de type insecte !"
L'écoutant d'une oreille, Nawal préfère se concentrer sur le match et envoie son pikachu à l'attaque. Des éclairs se mettent à fuser des petites joues rouges de la bestiole jaune et quelques secondes plus tard l'Aspicot ainsi que son dresseur se retrouvent électrocutés et inconscient. La brune décide d'avancer, faisant gaffe à ne pas écraser les pauvres Roucouls se trouvant sur son chemin. Cette fois ci, le Pikachu a donné toutes ses tripes dans cette attaque éclair, et plus personne ne vient aborder la dresseuse de Bourg Palette.
"HAHA ! Un dresseur de Pokémon, un vrai, ne se débine jamais !"
Nawal se retourne illico et fait face à un Coconfort d'une assez grande taille. Il doit être sur le point d'évoluer, mais doit être un vrai sac de frappe pour son compagnon jaune au bout de queue noir. Et encore une fois, le combat est plié en 3 coups d'attaque Eclair. La jeune fille se décide alors à accélérer le pas pour éviter de tomber sur des dresseurs, mais là encore, le destin s'acharne sur elle. Alors même que la porte de la sortie est visible, un ultime défi pointe le bout de son nez.
"Hop, Hop ! Minute ! On n'est pas pressé !"
Encore un scout. A croire qu'ils vivent dans cette forêt remplie d'insectes ragoûtants et autres oiseaux, coupés de toute civilisation. Bof, après tout ils font ce qu'ils veulent. Par contre, quelque chose dérange Nawal à propos de ce dresseur. Enfin, cette dresseuse scout. Oui, elle a l'air de ne pas connaître le sens du mot hygiène. En effet, il semble s'échapper une odeur assez nauséabonde qui ferait peur à un Tadmorv !
"Moi c'est Coach Sanne ! J'm'occupe de ces bons à rien que tu as battu ces dernières minutes. Bats moi lors d'un affrontement et je te laisserais passer. Par contre, en cas de défaite, tu restes avec moi"
"D'accord !" répond Nawal. Tournant la tête vers Pikachu, elle s'assure qu'il soit encore en état de se battre.
"Parfait ! Salamèche, go !"
Une salamandre de couleur orange fait son apparition sur le terrain. A y regarder de plus près, le bout de sa queue est une flamme, ce qui montre ainsi son type d'élément. D'autant plus que son regard indique qu'il doit être à un niveau bien plus élevé que les autres pokémon que Nawal a combattu avant.
"Pikachu, éclair !"
"Salamèche, esquive et attaque griffe !"
Le pokemon de feu se déplace très vite, obligeant Nawal à établir une stratégie plus avancée que foncer dans le tas. Réfléchissant pendant que son Pikachu subit l'attaque ennemie, elle a le temps de mettre son plan en place.
"Pikachu ! Attaque Cage Eclair !"
S’exécutant d'un coup, la souris jaune laisse éclater sa rage tout en hurlant "PIKACHUUUUUUUUU", parvenant dans le même temps à déstabiliser Coach Sanne en lui obligeant à se boucher les oreilles ainsi qu'à son Salamèche. Celui ci se retrouva paralysé, l'empêchant d'attaquer comme bon lui semble. Nawal jette un oeil à son pokémon et, sans un mot, le pokémon électrique lance une attaque foudroyante sur son adversaire. Hélas, ce dernier parvint à l'esquiver tout en se rapprochant de son opposant et ouvrit la bouche pour relâcher un torrent de flammes sur lui. Le pokémon souris ne ressort pas indemne, et se sent directement menacé. Ce Salamèche est un adversaire redoutable, et Pikachu sait qu'il y en aura d'autres plus fort après. Mais il faut montrer à son dresseur qu'il est fort lui aussi.
"PIKACHU ! ATTAQUE ECLAIR !"
Cet ordre résonne dans toute la forêt, faisant s'envoler une troupe de Roucouls. Pikachu sait ce qu'il doit faire. Chargeant le maximum d'énergie au niveau de ses joues, il laisse d'échapper toute cette combativité accumulée autour de lui. Sur ce coup là, le Salamèche ne peut rien faire. Impuissant devant toute cette furie électrique, il tourne la tête une dernière fois vers sa dresseuse, lui adresse un ultime sourire et disparait dans un éclat lumineux... pour réapparaitre K.O quelques secondes plus tard.
"Bon, et bien on dirait que tu as gagné. Bien joué Nawal."
"Comment connaissez vous mon nom, Coach Sanne ?"
Un petit sourire, un tirage de langue et sans broncher, Sanne se met sur le côté, laissant le champ libre vers la sortie. Nawal n'aura pas la réponse maintenant, elle ne l'aura probablement jamais. Sachant qu'elle va de nouveau ce retrouver dans la grande salle, la dresseuse optionnelle adresse un dernier calin à son pikachu et se dirige vers la chef des scouts qui s'est fait rejoindre par les autres dresseurs battus auparavant.
"Je vous remercie pour ce moment que j'ai passé avec vous, et je vous souhaite de tout coeur que vous réussissiez à atteindre votre rêves. Notamment toi, Trainer Raya... euh Natsu. D'ailleurs, je t'invite plutôt à viser plus haut. La Ligue Pokémon par exemple. Et pour t'aider dans ton aventure, je t'offre mon Pikachu."
"Mais pourquoi ? J'en veux pas de ta souris, j'vais bientôt avoir mon Dardargnan et il sera bien plus fort que ton stupide Pikachu ! Et puis d'abord, j'ai prévu d'attraper un Insécateur et un Scarabrute ! Eux au moins ce sont des vrais insectes super balèze !"
"Bon, et bien d'accord. Mais prend le Pikachu, tu te rappelleras ainsi de cette journée.. non de cet instant où ton voyage a commencé. Tu n'es pas tout seul, il y a le Coach Sanne avec toi."
Il ne le montre pas, mais Natsu est limite en train de chialer. C'est la première fois qu'on lui offre quelque chose, mais surtout qu'on l'encourage à poursuivre son rêve et ses envies.
"Bon d'accord." finit il par dire entre deux sanglots refoulés.
Attrapant la poignée de porte menant à la sortie de la forêt, Nawal se retourne une ultime fois pour contempler ce bel environnement où elle se trouve. "Finalement, cet endroit est moins effrayant que les rumeurs le disent." se dit elle avant de retrouver cette salle aux divers mondes, tous les plus mystérieux les uns des autres. L'univers de Disney, Hunger Games et maintenant Pokémon. Qui sait ce que les portes non ouvertes réservent ? Une seule chose pour obtenir la réponse : Aller voir.
FIN
(J'ai pas pu tout caser les gens du Fo' et je m'en excuse)
POST CREDITS SCENE :
- Natsu finira par rejoindre la Team Rocket et se fera appeler James, rejoint par Jessie avec qui ils formeront le duo le plus prolifique de la Team Rocket, Jessie et James. - Sanne quittera la forêt pour se rendre à Cramois'Ile et deviendra un membre de l'arêne d'Auguste. Le Salamèche deviendra un Dracaufeu redoutable dont tout le monde se souviendra. - Le Professeur Lucifer sera encore sujet à Alzheimer, confiant à tout va des pokemons et des pokedex dont les trois quarts des gens n'en auront rien à faire. - Sauf Kaito, qui parviendra à battre la ligue Pokemon tout en se faisant ami avec Aoko la championne d'Azuria. - Karui, une dresseuse novice au début, rejoindra le groupe de Kaito avec son Evoli tout mimi tout choupinou.
- Chapitre Karui :
Après être revenue à la case départ, Nawal aperçoit une nouvelle porte, celle ci scintille comme si elle essayait d'attirer la jeune fille à l'ouvrir. Bien décidé à continuer de vivre ses aventures Nawal ouvra la porte et une lumière blanche l'aveugla pendant quelques secondes. Quand elle reprit ses esprits, elle se rendit compte qu'elle était retourné dans le passé, c'était le jour de son onzième anniversaire. La jeune fille qui maintenant était redevenue une enfant décida de profiter de ce moment pour aller rattraper le temps perdue avec ses vieux jouets resté dans l'oubli depuis bien trop longtemps selon elle. Cependant après quelques minutes d'amusement, celle-ci entendit un bruit étrange venant de la fenêtre, bien qu'effrayait elle alla voir d'où venait ce bruit et ce que c'était. Quelle surprise quand elle ouvrit la fenêtre, elle entendit le hululement d'un hibou, cela était pourtant bizarre étant donné que les chouettes sont des animaux nocturne et qu'il était environ 15 heure. Nawal sourit à l'animal, au plumage dorée étincelant, qui s'approcha d'elle et lui tendit la patte, celui-ci avait un parchemin accroché avec un étrange sceau. Elle hésita un court instant avant de se décider à attraper le parchemin, dès que ce fut fait l'animal s'envola a toute vitesse, sûrement pour rentrer chez lui. Nawal ferma la fenêtre et retourna dans sa chambre et s’assit sur son lit tout en contemplant le bout de papier qu'elle tenait et qu'elle n'avait pas encore ouvert. La curiosité la rongeait mais une pointe de crainte l'accompagnait. Elle prit son courage à deux mains et le déroula pour enfin en lire le contenu : « Collège Poudlard, École de Sorcellerie Directeur : Albus Dumbledore Chère Nawal, Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécéssaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixé au premier septembre, nous attendons votre hibou avant le 31 juillet. Veuillez croire, chère Nawal, en l'expression de nos sentiments distingués. Minerva McGonagall Directrice adjointe » Nawal n'y croyait pas elle avait été choisis, elle allait devenir une sorcière. Elle qui avait toujours pensé qu'elle aurait une vie de fille banale, la voici aujourd'hui prête a devenir un grande sorcière, du moins elle l'espérait. Mais comment allait-elle faire pour que sa famille la laisse aller étudiait labas. Du haut de ses onze ans, elle décida qu'elle était le maître de son destin, fit sa valise et partit à la gare sans piper un mot a qui que ce soit. Nawal partit à l'aventure avec son sac à dos et sa tire lire pour payer son trajet jusqu'à la gare. L'aventure commence maintenant. Soudain elle se demanda comment elle allait faire pour trouver tous ces objets un peu originaux pour la plupart des mortels, mais aussi quelle train devait-elle prendre pour aller dans cette fameuse école. Elle commença a se demander si elle avait bien fait de partir seule, les larmes commencèrent a se former au bord de ces yeux quand soudain, un fillette du même âge qu'elle l'interpella : - Salut toi, pourquoi tu es si triste ? Tu es perdue ? Tu as besoin d'aide ? - Je ne sais pas, je devrais rentrer chez moi je pense, bafouilla timidement Nawal. - Rentrer chez toi ? Pourquoi on peut faire pleins de choses en ville sans les parents, viens avec moi ! Lui dit d'un ton très enjoué la fillette. - Mais j'aurais pas dû répéta tristement Nawal en serrant fort sa lettre pour Poudlard. » La fillette inconnu aperçut le bout de papier et s'écria : - Oh mon dieu, toi aussi tu as une lettre pour Poudlard ! Tu es donc une sorcière, moi aussi je vais faire ma rentrée la-bas en Septembre. Je suis la dernière sorcière de ma famille mais je vais être la meilleure je le jure. Je m'appelle Christelle et toi ? - Je m'appelle Nawal, souffla celle ci. Alors comme ça je n'ai pas rêvé c'est vraiment arrivé les sorciers, la magie tout ça existe ? - Évidemment, ma grande sœur et mon grand frère sont déjà diplômés de Poudlard et mes parents étaient de puissant sorciers. Tu dois toi aussi faire les achats pour l'école ? Allons y ensemble si tu veux ! - Oui je veux bien, avoua Nawal, mais je n'ai pas beaucoup d'argent. - Ne t'inquiète pas pour ça, la coupa Christelle, le compte en banque de ma famille est plein a craqué alors on pourra acheter ce qu'on veut. - Mais je ne veux pas abuser tout de même. - Pas de mais c'est partit pour l'aventure ! » Les deux fillettes éclatèrent de rires et partirent ensemble vers de nouveaux endroits. Nawal suivait Christelle qui l'amena chez elle, la présenta rapidement à sa famille et se dirigea vers la cheminée. La nouvelle amie de Nawal s'écria : - Allez il temps d'aller faire quelques emplettes, tu viens ! - Mais euh comment dire pourquoi sommes nous devant la cheminée alors ? Questionna Nawal. - Et bien on ne peut pas acheter ce qu'il nous faut dans le monde des moldus, donc nous allons aller au chemin de traverse là où il y a la plus grand rue commerçante des sorciers et pour cela on doit utiliser de la poudre de cheminette pour y aller, rien de plus simple ma petite. - Moldu ? Chemin de traverse ? Tant de questions se bouscule dans la tête de la petite Nawal, mais l'excitation était beaucoup plus grande alors elle s'écria : c'est parti ! - Je t'expliquerait tout pour le moment c'est partit, tu pars en premier, alors tu prends un peu de poudre dans la main, tu la jette au sol en disant chemin de traverse, compris ? - Compris enfin je crois. » Nawal s'exécuta, elle prit de la poudre, se mit dans la cheminée, lança la poudre et dis : « Chemin de Traverse » et celle-ci disparu dans un nuage de fumée en un instant. Nawal eu a peine le temps d'ouvrir un œil qu'elle se retrouvait dans un rue noire de monde, avec des commerçant ventant les qualités de leurs produits et les clients qui essayaient de négocier les prix, elle 'émerveillait devant ce spectacle, elle n'en croyait pas ses yeux. Soudain un nuage de fumée la sortit de sa contemplation et Christelle apparut de nulle part comme elle quelques minutes auparavant. « - Allez suis moi nous allons acheter les fichus bouquins qu'on va devoir se farcir toute l'année, râla Christelle. » Nawal suivi Christelle et elle entrèrent dans un magasin de livres d'occasion, elles trouvèrent tous ce dont elles avaient besoin et sortirent du magasin, tout en discutant de tout et de n'importe quoi et de ce que leur avenir à Poudlard allait leur réserver. Après avoir acheté, les livres, des chaudrons, les robes de sorciers elles se baladèrent un peu partout dans cette grande rue. Nawal aperçut des gens de toutes tailles, de toutes âges, elle se disait qu'elle avait beaucoup de choses à apprendre et qu'elle avait eu de la chance de tomber sur cette fofolle de Christelle qui c'était dévoué pour l'aider à tout trouver. Des grenouilles, des chouettes, des yeux de rats on pouvait acheter tout et n'importe quoi. Les fillettes se dirigèrent vers le magasin de balai, cela intrigua beaucoup Nawal qui se demandait pourquoi avoir un balai ? Elle ne se doutait pas une seconde que cela pouvait être un moyen de transport ou encore l'outil indispensable pour un jeu sorcier mais ce n'était pas encore l'heure pour cela. Après que Christelle eu donné toutes les explications nécessaires pour comprendre l'utilité d'un balai, ou encore ce qu'était les moldus, Christelle demanda à Nawal si elle avait une baguette magique : « - Non je n'en ai pas, je ne sais pas où en acheter répondit la concernée. - D'accord je t'emmène chez Ollivander, il t'aidera à choisir un bonne baguette, par contre j'ai une course à faire du coup je te laisse y aller seule, regarde c'est juste là. Surtout tu m'attends là je reviens dans peu de temps, à toute. Et Christelle disparut dans la foule, la jeune Nawal se dirigea donc dans le fameux magasin de baguette magique. Une fois dans le magasin, la fillette sentit une odeur de bois fort mais aussi elle discernait une autre odeur qu'elle ne connaissait pas. Étais-ce l'odeur de la magie ? Elle ne savait pas, elle n'avait jamais eu l'occasion de s'en servir pour savoir si celle-ci avait une odeur particulière ou non. Dans cet endroit il y avait au moins une centaine de milliers de petits tiroirs. Contenait-ils tous une baguette ? Elle ne savait pas, mais elle s'approcha du vendeur qui avait des cheveux gris et un visage qui avait semble-t-il déjà pas mal vécu et le salua : - Bonjour je m'appelle Nawal et j'aimerais acheter un baguette magique s'il vous plaît. - Et bien ma chère Nawal je suis Ollivander et je crois que tu es tombé au bon endroit, ici dans chaque tiroir se trouve une baguette magique. - Mais comment je choisis ma baguette, je peux prendre n'importe laquelle ? - Ce n'est pas toi ma chère enfant qui choisi la baguette, mais c'est la baguette qui te choisit. Je vais te monter celle-ci. » Ollivander pris son échelle et monta en haut pour attraper une des baguettes magique qui se trouvait dans le tiroir et la tendit à la petite fille. Nawal hésita un bref instant et saisi la baguette, elle attendit de voir si quelque chose se passait mais rien du tout, elle regarda d'un air interrogateur le vieil homme qui lui faisait signe de faire une sorte de geste avec la baguette. Nawal tenta le geste et soudain un vent violent souffla dans le magasin. Elle reposa tout de suite la baguette, se disant que celle-ci n'était sûrement pas faite pour elle, et le vendeur acquiesça et lui en donna une nouvelle à essayer. Après avoir subit, un mini cyclone, une pluie torrentielle et une pluie de fleurs, Nawal sentit que quelque chose l'attirait, elle ouvrit un des tiroir qui était à sa hauteur et sorti la baguette, une lumière émana de celle-ci, enfin c'était la bonne, c'était sa baguette. Elle se dirigea vers le comptoir pour payer sa nouvelle acquisition. Elle s'excusa encore et encore auprès d'Ollivander pour avoir causé tant de désordre mais celui sourit et lui dit de continuer son chemin et d'embrasser son futur destin de sorcière. Nawal sortit de la boutique un grand sourire aux lèvres, elle resta devant comme lui avait demandé sa nouvelle amie, elle attendit deux minutes avant que Christelle ne débarque dans son dos. « - Re, alors tu as trouvé ton bonheur ? - Oui mais j'ai un peu mis le bazar chez ce pauvre monsieur, répondit Nawal - Pas de soucis il a l'habitude c'est toujours comme ça quand un sorcier vient acheter sa baguette, tiens je t'ai pris quelque chose ! Christelle tendis une cage à Nawal. Nawal saisit la cage et aperçu la belle chouette à l'intérieur elle était d'un noir profond, avec de beau reflet bleuté, les yeux de l'animal était d'un jaune scintillant. Ce qui était drôle à propos de cette chouette c'est qu'elle avait une sorte de cœur blanc dessiner sur son torse. Elle était magnifique. Nawal regarda Christelle et lui dit : « Mais pourquoi ? Il ne fallait pas, elle est magnifique merci » et les deux fillettes s’enlacèrent et continuèrent leur route pour Poudlard. Après être rentrées du chemin de traverse, il commençait à se faire tard et les fillette allèrent se coucher car le lendemain il serait temps de prendre le train en direction de l'école de magie. Nawal dormait dans le lit que Christelle lui avait laisser quand à celle-ci elle dormait sur un matelas par terre. Nawal pensa que sa vie devenait un rêve elle avait peur de s'endormir pour ne pas se réveiller de cette belle aventure qui commençait, mais elle avait beau lutter à onze ans le sommeil nous attrape toujours, elle ferma les yeux et passa la meilleure nuit de sa vie. Le réveil sonna et Nawal se réveilla. Elle était toujours chez sa nouvelle amie, sa vie n'était pas un rêve elle était vraiment contente de pouvoir continuer son aventure. La porte s'ouvrit d'un grand fracas et Christelle déboula à toute vitesse, sauta sur le lit de Nawal et lui cria : « Allez debout viens vite on doit partir le train pour Poudlard ne va pas nous attendre!Vite vite vite ! » Nawal se leva et alla manger les en-cas que la tante de Christelle leur avait préparé. Après avoir fini de manger et de préparer leurs affaires les fillettes partirent en direction de la gare. La tante de Christelle qui avait un air bienveillant nous souris et dit : »Les filles faites bien attention à vous, le monde que vous allez découvrir est certes excitant mais il n'en reste pas moins dangereux, suivez bien vos cours écoutez vos professeurs et surtout n'oubliez pas de vous amuser. A bientôt mesdemoiselles. » Christelle enlaça sa tante et nous partîmes en direction de la gare, c'était le quai 9 ¾ selon Christelle mais je n'avais jamais entendu un nom de quai pareil auparavant. Ce n'était pas grave, Nawal était trop excitée pour penser à autre chose qu'à son arrivée à Poudlard. Une fois arrivée à la gare, les fillettes se trouvaient entre le quai numéro 9 et le quai numéro 10, la seule chose qui était en face d'elle était un mur. Nawal posa donc la question : « Mais où se trouve notre quai ? - Et bien en face montra Christelle. - Euh non ça s'est un mur pouffa Nawal. - Bah oui c'est ça on court dans le mur et on passe a travers et hop on est sur notre quai pour Poudlard, rien de plus simple allez suis-moi. » Et Christelle se mit à courir à toute vitesse en direction du mur, je voulus l'en empêcher mais elle avait été trop rapide et pouf elle disparut à travers le mur, Nawal n'en croyait pas ses yeux. Elle disait vrai. En même temps, pourquoi aurait-elle menti à sa nouvelle amie ? Nawal décida donc de faire pareil et fonça de tout son être dans le mur et en un battement de cil elle se retrouva à côté de Christelle sur un quai. Le quai 9 ¾ ! Christelle attrapa le bras de Nawal et l'attira dans le train, pour enfin pour découvrir l'école qui piquait grandement la curiosité de notre chère Nawal. Après avoir posés leurs affaires elles allèrent dans un cabine pour enfin s’asseoir. Dans le train, Nawal vu tout pleins d'enfants comme elle, ils allaient tous à Poudlard, ils étaient tous des sorciers. En passant devant les cabines elle entendit les bouts de conversation des uns et des autres, dans une cabine il y avait une dénommée Sandrine qui caressait son chat, un gros petit rouquin, elle discutait avec une autre fille qui s'appelait Rachel celle-ci s’empiffrait de Pizza. Ces filles avaient l'air sympathiques, Nawal voulait allez les voir mais Christelle l’entraînait dans leur cabine pour finalement se mettre à l'aise. Nawal se dit qu'elle aurait tout le temps de faire de nouvelles connaissances et de nouveaux amis. Une fois assise Nawal remarque que Christelle avait avec elle un gros matou noirs qui dormait à côté d'elle. Christelle croisa le regard de Nawal et lui dit : « Lui c'est Mistigris, mais tu peux l'appeler Mimi et le chat de toute façon il se fiche de tout. Il passe son temps a dormir et a manger mais bon il est tout doux » et Christelle enfoui son visage dans le chat en répétant « Chat, chat chaaaaat » elle était folle mais sympathique. Une dame avec un caddie passa nous demander si nous voulions des friandises, Christelle décida qu'elle en voulait plein ! Elle choisi les dragées surprises de Bertie Crochue, Nawal n'en avait jamais vu auparavant. Christelle tendit le paquet a son amie et lui dit : « Fais bien attention il y a beaucoup de goûts, mon frère m'a dit qu'un jour il est tombé sur un goût crotte de nez ! » Nawal en entendant cette histoire eu un moment de dégoût mais bon elle ne voulait pas froissé son amie en refusant alors elle en pris un. Heureusement c'était un au chocolat, elle était soulagée ! Les deux fillettes continuèrent de rire et de discuter tout en admirant le paysage jusqu'à leur future école. Soudain un garçon d'environ leur âge entra dans la cabine, il était plutôt grand et fin aux cheveux noir et aux yeux noir. Il s'exclama :« Salut, euh je m'appelle Rayanne. J'ai juste enfin euh j'ai pas d'endroit pour m'asseoir je peux m'asseoir avec vous ? - Bien sûr dit Nawal, je me présente je suis Nawal et voici mon amie Christelle. - Merci beaucoup, par contre vous devriez peut être mettre vos robes de sorcier nous sommes bientôt arrivés nous suggéra le jeune garçon. » Les fillettes s'exécutèrent, et enfilèrent leurs robes de sorciers. En effet le train était finalement arrivé, il faisait nuit quand ils descendirent du train. Un géant attendait les enfants avec une lanterne et il s'écria : « Bonjour les enfants je suis Rubeus Hagrid, et je vous souhaite la bienvenue à Poudlard. Nous allons prendre les barques et rejoindre Poudlard, ne traînez pas les enfants. » Enfin elles étaient arrivées, a quelques mètre de l'école, Nawal n'arrivait toujours pas à en croire ses yeux elle se mit a regarder au loin et se perdre dans ses pensées quand venant de nulle part quelqu'un la bouscula. Elle failli tomber mais se rattrapa de justesse et observa le garçon qui l'avait poussé sans même une excuse, il était d'un blond translucide. Elle n'avait pas pu apercevoir son visage mais peu importe rien ne pouvait gâcher sa journée. Christelle et Rayanne étaient venus demander a Nawal si tout allait bien, mais avant d'obtenir une quelconque réponse Hagrid arriva et leur demanda de vite se mettre sur une barque pour rejoindre le banquet prévu pour l'arrivé des nouveaux à l'école. Tous les jeunes sorciers laissèrent leurs affaires dans un couloir, et un dame assez âgée vint les accueillir et leur fit un discours de présentation générale de l'école et de ses règles à respecter mais aussi que chaque enfant serait placé dans une maison de Poudlard. Une fois le discours terminé elle invita tous les jeunes a entrer dans la salle du banquet. En entrant, les enfants était émerveillés et Nawal encore plus que les autres pensait-elle. La salle était immense il y avait quatre grandes tables, toute bien remplies par des élèves au-dessus de chaque table flottait un drapeau, elle discernait Serpentard dont l'emblème était un serpent, Gryffondor avec pour emblème un Lion, Poufsouffle dont l'emblème était un blaireau et la dernière des maison Serdaigle dont l'emblème était un aigle. Nawal se demandait bien dans quelle maison elle finirait, elle se fichait de savoir dans quelle maison elle finirait enfin du moins elle voulait être avec ses nouveaux amis. Au fond de la salle se trouvait une table avec sûrement les professeurs pensa Nawal. Mais le plus impressionnant dans cette salle c'était bel et bien les chandeliers qui flottait dans les airs, elle était complètement dans un rêve et elle continua a contempler chaque recoins de cette salle. Un des hommes assis à la table se leva, c’était un vieil homme avec une barbe blanche très longue de long cheveux aussi blanc et des petites lunettes, il devait être le fameux Albus Dumbledore pensa la fillette. Il prit donc la parole : « Bienvenue à Poudlard. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Laissons donc le chapeau décider, j'appelle en premier Sandrine » La dénommée Sandrine s'approcha donc et s'assit sur la chaise et le professeur McGonagall lui mit un vieux chapeau déformé sur la tête, celui-ci se mit à parler et après une brève discussion avec lui, il décida d'envoyer la jeune fille à Poufsouffle . Nawal était subjugée par toute la magie qui l'entourait il lui tardait de pouvoir enfin magner de la baguette ou encore de faire des potions magiques. Beaucoup furent affecter à Serpentard, Gryffondor, Serdaigle ou encore Poufsouffle mais voici qu'il était temps. C'était le tour de Nawal, elles 'avança donc en direction du chapeau et celuici s'exprima : « Ma chère Nawal, je sens en toi un désir de retrouver tes amis et d'être dans la même maison qu'eux mais pourquoi te mettrais-je aussi à Poufsouffle ? Moi je sais, je sais tu es juste et loyale alors je pense que Poufsouffle est pour toi et que tu en es digne je vais donc choisir pour toi Poufsouffle. » Nawal se sentit soulagée et alla retrouver ses nouveaux amis avant d'enfin pouvoir prendre place à table avec sa nouvelle famille, mais elle se dit que la table serait un peu étroite pour accueillir tout le monde, c'était sans compter la magie qui agrandit la table pour chaque nouvel arrivant elle s'assit au côté de Rayanne et Christelle et la nourriture apparut sur la table. Il était temps de se remplir le ventre pour continuer a affronter ses nouvelles aventures. A la fin du repas le préfet de Poufsouffle appela les nouvelle recrues : « Bonjour à vous les nouveaux, je m'appelle Thomas et je suis chargé de vous emmené à vos chambres et de veillez sur vous. Si vous avez un quelconque problème vous pouvez m'en parler je suis là pour ça. » Il tourna ensuite les talons et invita tout le monde à le suivre jusqu'au dortoir. Christelle me murmura : « C'est trop cool on va être ensemble pour un moment, et en plus je crois que beaucoup des nouveaux sont sympas on pourra se faire pleins de nouveaux amis ». Les enfants suivirent Thomas le préfet jusqu'à leur dortoir, les escaliers bougeait dans tous les sens, notre chef de groupe nous expliqua qu'il fallait faire attention à ces escaliers car ils n'en faisaient qu'à leur tête alors il est très facile de se perdre. Ils arrivèrent devant un tableau, c'était la représentation d'un homme et il pouvait bougeait, il demanda au préfet le mot de passe. Le préfet s'exécuta : « Bad Wolf ». Le cadre s'ouvrit et tout le monde entra, les affaires étaient déjà en place, les enfant avaient chacun un lit il y avait un dortoirs pour les filles et un dortoirs pour les garçons. Il se faisait tard et le préfet invita tout le monde à aller se coucher, personne ne broncha car la fatigue se faisait sentir. Après une bonne nuit de sommeil, Nawal se réveilla c'était le premier jour des cours il fallait donc se préparer et aller au petit déjeuner. Elle retrouva Rayanne et Christelle qui était déjà en train de manger et visiblement se disputer sur quel cours nous avions en premier. Il était donc temps pour Nawal de vivre amplement sa vie de sorcière au côté de ses amis, les cours de magie, les journées a visiter le château de fond en comble. Ils ne pouvaient plus se passer de fouiner par-ci, par-là la curiosité de la magie les obliger à toujours chercher l'aventure partout. Elle passa sept ans de sa vie dans cette école, devint une puissante sorcière, vécu des aventures que personne ne pourrait croire, elle avait rencontrer tant de belle personnes qu'elle ne pourrait jamais oublier telle que Christelle, Rayanne, Sandrine, Rachel, Thomas, Leila et bien d'autres. Sept ans plus tard C'était le dernier jour de cours pour Nawal qui allait être diplômée, elle parcourait une dernière fois les couloirs de ce château. Elle en connaissait chaque endroit pour les avoir parcouru tant de fois en compagnie de ses amis. Mais au fond d'un couloir elle aperçut soudain une porte, elle ne l'avait jamais vu auparavant, c'était étrange elle se sentait attiré par celle-ci et elle ne put s'empêcher de s'approcher pour finalement l'ouvrir. Un flash blanc l'ébloui et Nawal se retrouva à la case départ, devant toute les portes de son destin, il ne lui restait plus qu'à en ouvrir une nouvelle, pour vivre sa prochaine aventure.
Dernière édition par Natsu le Jeu 24 Sep - 0:20, édité 1 fois |
| | | Red
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| Jeu 24 Sep - 0:19 |
| - Chapitre Pérona : Cinquième porte :
Cinq. C'était le nombre de portes qui s'offraient à White. Cinq grandes portes de bois sculpté qui renfermaient chacune un nouvel univers qu'elle s'amusait à découvrir. Le temps s'écoulait entre ses sauts de monde en monde sans qu'elle ne s'en eût aperçut. Le temps toujours le temps, mais n'est-ce pas ce que l'on a de plus précieux..?
Néanmoins, il y avait bien une porte qui attirait son attention. Depuis le début, elle lui avait tapé dans l’œil mais elle se la réservait pour la fin. Toutefois, incapable de résister à la tentation de découvrir ce qu'elle renfermait, elle s'était approché tout doucement de cette nouvelle porte aux gravures étranges. Composée d'un mélange de rouages et de bois, il était évident que cette porte serait la plus difficile à ouvrir. Elle était sûre qu'il fallait résoudre une énigme pour entrer, et rien au monde n'autre pu la décourager à ce moment-là. Prise d'une assurance nouvelle, elle s'efforça de trouver la solution. Il n'y avait aucune poignée, mais seulement des rouages disposés de telle sorte à former un mystérieux S à l'horizontale. Ce S l'intriguait. Que pouvait-il bien dire ? C'est alors qu'elle remarqua qu'un des rouages manquait à l'appel. Elle fouilla alors ses poches, rien, puis sa sacoche et finit par le trouver. C'est avec enthousiasme qu'elle l'inséra à sa place. Les rouages tournèrent alors et c'est à sa plus grande surprise, que la porte refusa toujours de s'ouvrir.
White ne comprenait pas. Elle avait pourtant insérer le rouage ! Elle remarqua alors que les rouages avaient disparu. Maintenant, quatre lettres obscurcissaient la porte mais elle avait beau les lire et les relire, le tout ne voulait rien dire.
MI AN
Mian ? Mina ? Ça ne voulait rien dire... Soudainement, la solution la frappa de plein fouet. Mais oui ! Le S à l'horizontal ! Il n'était pas placé comme ça par hasard ! Il faut lire les lettres de ce sens ! M... A... I... N. Main. Et elle apposa sa main sur la surface dure de la porte. Un déclic se fit entendre et la porte s'ouvrit en grinçant. Elle avait réussit le test.
White s'avança et une lumière blanche l'éblouit. Elle ferma instinctivement les yeux en se les couvrant de ses mains gantées... Gantées ? Elle rouvrit peu à peu les yeux et se rendit compte d'une chose incroyable... Elle avait changé de vêtements ! Son jean et son t-shirt avaient laissé leur place à une paire de bottes de cuire, une capeline noire, un corset qui lui oppressait la poitrine et une longue robe rouge lacée dans le dos. White pouvait voir son reflet dans une vitrine devant elle. Elle était à ravir, la robe lui allait comme un gant, sans mauvais jeu de mots bien sûr. Enfin, c'est à ce moment-là qu'elle se fit bousculer par un homme et qu'elle se rendit compte qu'elle se trouvait au milieu d'une rue. Un peu perdue, elle s'isola dans une petite rue adjacente et remarqua que les gens qui se pressaient sur le trottoir portaient le même style d'habit qu'elle... Aurait-elle fait un bond dans le passé ?
C'est alors qu'elle prit peur. Elle était seule dans un endroit inconnu... Que faire ? Puis tout à coup, elle entendit un cri. Un appel à l'aide, poussé avec détresse et désespoir. Elle se figea. Devait-elle se risquer à aller voir d'où provenait les cris ? Et puis soudainement, elle se reprit. Bien sûr qu'elle devait sauver cette personne ! Les secondes étaient comptées ! Elle s'enfonça alors plus profondément dans cette ruelle étroite et insalubre. Les cris redoublaient d’intensité mais elle ne voyait personne. De plus, la jolie robe qu'elle portait l'empêchait de courir correctement et son corset lui oppressait de plus en plus la poitrine à mesure qu'elle courait.
C'est au détour d'une ruelle que White finit par arriver, seulement il était trop tard. Un crime avait été commis. Une jeune femme était allongée par terre, le regard vide. Elle ne bougeait plus, ne respirait plus. Elle était morte. Son sang maculait sa robe bleue et zigzaguait entre les pavés jusqu'à arriver à ses pieds. C'était la toute première fois qu'elle voyait une scène aussi macabre... Une pauvre femme assassinée dans une ruelle.
C'est alors qu'elle découvrit une lettre coincée dans les mains de la jeune femme. White hésita mais se pencha finalement vers elle pour lui reprendre cette lettre. Elle lui devait bien ça, après tout si elle n'avait pas mis autant de temps à la sauver, peut-être qu'elle serait encore vivante à l'heure qu'il était... C'est alors qu'elle entendit des pas. Quelqu'un courait vers elle. White se retourna et c'est alors qu'elle vit deux hommes, l'un élégamment vêtu d'un haut de forme noir et d'un long manteau marron. L'autre était tout son contraire. Il n'était pas très présentable, ses vêtements étaient tout fripés et ses cheveux mal peignés. On aurait vraiment dit qu'il sortait de plusieurs mois d'hibernation. D'ailleurs il ne lui prêta aucune attention : il regardait la lettre. L'homme s'approcha et voulu la lui arracher des mains mais White la cacha prudemment derrière son dos et lui accorda un regard méfiant. Qui était-il pour se pointer sur une scène de crime sans en avoir un réel intéressement pour la victime ? Et puis qui plus est souhaite lui arracher une preuve essentielle à l'enquête, qu'elle devait sans aucun doute remettre aux policiers. Cependant, elle ressentait une sorte... d'attachement pour cet homme. Elle s'en méfiait naturellement, mais au fond il y avait quelque chose chez lui qui l'attirait, et c'est ce quelque chose qui la fit sourire. L'homme élégant lui dit alors :
-Veuillez excuser mon ami, mais il semblerait qu'il ne connaisse pas les règles de courtoisie à l'égard des femmes. Je suis le Docteur Watson et cet impoli que voici est Sherlock Holmes. Mille excuses milady, mais nous aimerions prendre possession de cette lettre, c'est très important, nous sommes sur une enquête et...
-Vous êtes de la police ?, l’interrompit White.
Watson parut mal à l'aise, et Holmes eut une grimace de dégoût.
-Ce serait confondre thé et café. Les deux ne s'accordent pas et ne s'accorderont jamais, lui répondit-il d'un ton énigmatique.
Tout en parlant, il s'était approché d'elle et il lui tendait maintenant la main, réclamant la fameuse lettre. Était-elle si importante que ça ? Et eux, qui étaient-ils ? Tant de questions sans réponses.
-Le temps presse...
Le temps, toujours le temps... C'est alors qu'elle se rappela les rouages. Son saut dans le temps, les rouages... Et si son temps ici était limité ? Et si on voulait qu'elle trouve cette lettre et qu'elle la lui donne. Après tout, son nom était bien Sherlock, non ? Sherlock, dont la première lettre commençait par un S. Coïncidences ? Non, sûrement pas. C'est pour cette raison que White lui tendit la lettre. Elle devait la lui donner, elle en était maintenant certaine. Watson lui sourit et parut se détendre, quant à Sherlock, il avait ouvert la lettre précautionneusement et la lisait maintenant avec concentration, il ne parut même plus faire attention à eux. A ce moment là, White ne savait plus quoi faire. Elle lui avait donné la lettre, et après ? Elle ne décela aucun changement... Peut-être devait-elle l'aider ?
-Mademoiselle, j'ai la nette impression que vous être un élément clé dans notre enquête.
Holmes avait parlé et la fixait maintenant de ses grands yeux bruns. Et avant même que White ne puisse parler, il rajouta :
-Vous ne semblez pas à votre place ici, commença Holmes, Vous y êtes... étrangère, je me trompe ? Vous portez une robe rouge, or elles ne sont plus à la mode ces temps-ci à Londres. De plus, je remarque que vous avez couru, sûrement pour sauver cette pauvre dame, comme le démontre les traces de boue sur vos bottes, en passant c'était plutôt courageux de votre part... Inconscient surtout et risqué...
-Deux mots qui doivent t'être plutôt familier, pas vrai Holmes ?, ironisa Watson.
La pique fit sourire son ami qui continua.
-Dites-moi juste, savez-vous lire ?
La question surprit White. Elle s'attendait à tout, sauf à cette question. Elle hocha la tête en essayant de paraître sûre d'elle, quelque chose chez Holmes l'intimidait. Le sourire de ce dernier redoubla d'intensité.
-Nous reparlerons de votre éducation plus tard, mais j'ai l'intuition que vous devez lire cette lettre.
White reprit la lettre et la lue.
Ma moitié est rouge tel le sang versé, Où se trouve le rideau, est là où je me cache, Rien ni personne ne me fait peur, Incapable de voir, je prends donc les loupes, Acteurs et actrices se pressent en ce lieu, Riche aux loges, pauvres aux sièges, Tu seras seul, Holmes Y compris pour me trouver.
La solution s'insinua lentement dans son esprit à mesure qu'elle relisait son texte. Avec toutes les premières lettres des phrases, on pouvait former un prénom. Moriarty.
-Moriarty. Je pense qu'il est dans un théâtre...
Holmes lui sourit chaleureusement.
-Bien vu, vous avez trouvé. Mais malheureusement le temps est écoulé. J'espère te retrouver bientôt, Nawal. J'ai tellement de choses à te faire découvrir ici.
A Watson de rajouter :
-En tout cas, sache que tu es la bienvenue ici !
La lumière blanche réapparut soudainement et White se retrouva de nouveau devant les six portes. Désormais, il ne lui en restait plus qu'une seule à ouvrir. Mais après avoir défié le temps, se dit-elle, tout était possible.
- Chapitre Natsu : Double porte :
La jeune fille avait traversé tellement d'aventure. Celle ci était une élue pour avoir eu la chance d'accéder dans ce lieu sacrée. Le lieu où les rêves deviennent réalité ! Seulement, Nawal avait terminé d'explorer le monde que cachait les portes rouges... Lequel avait elle préféré ? Le monde fabuleux des Pokémon ? Ou encore l'énigme qu'elle avait du faire en duo avec Sherlock ? Nawal avait aussi peut être préféré le monde du Roi Thomas, ou bien le merveilleux monde d'Hunger Games ? L'école des sorciers avait peut être plus été apprécié par notre héroïne... Bref. Nawal était de nouveau retournée dans la pièce centrale, la pièce où tout avait commencé. Il fallait dire que ce lieu pouvait être à la fois angoissant, et à la fois intriguant. Sans mentir, la jeune fille semblait... Émerveillée. Peut être qu'avoir visité tous les mondes où elle rêvait d'être l'avait fasciné ? Les lumières qui éclairaient la pièce rectangulaire étaient devenues si lumineuse que Nawal était éblouie ! Elle fût éblouie quelques secondes, et lorsqu'elle rouvrit les yeux une double porte était apparue... Comment ? Nawal n'en savait rien. Elle s'en approchait, le sourire aux lèvres, en regardant pour la dernière fois les portes qui l'avait faite rêvé... Sur cette double porte il n'y avait rien d'écrit. Rien. Nawal se demanda ce qu'elle pouvait bien caché et, intriguée, elle décida de pousser la porte !
De retour ? pensa t elle. Oui, Nawal était retournée dans le monde réel. Elle n'avait pas encore conscience qu'elle avait eu la chance d'avoir voyagé grâce au syndrome de l'Opération Double W. Il fallait dire qu'elle ne comprenait pas trop ce qui se passait. En quelques battements de cils, des années étaient passés grâce à ce syndrome. Des années de rêves peut être ? La jeune étudiante était autour d'une table. Des personnes, ses amis en l’occurrence, étaient en train de rire et de discuter de tout et n'importe quoi pendant que celle ci était occupée à manger son muffin au chocolat. Elle était en train de se remémorer ses péripéties ! Il fallait dire qu'elle avait vu et rencontré tellement de choses...
« Hé Na', tu dors ou quoi ? » « Ouais, arrête un peu de rêver de moi, je sais que tu m'aimes trop Nawal mais c'est pas réciproque ! »
Amandine venait de faire redescendre son amie sur Terre. Rayanne se faisait un plaisir de la taquiner, c'était leur petit jeu entre eux ! La discussion reprit et Nawal continuait de manger sa petite douceur, en écoutant Thomas, Sandrine, Christelle et Emma qui discutaient d'une certaine maladie appelé « Opération Double W » ! Coïncidence ? Qui sait.
« Nawal, au fait, on t'a pas oublié ! »
Oui, Sandrine et tout le petit groupe n'avait pas oublié qu'aujourd'hui Nawal allait fêté quelque chose. L'Aid ! Pour l'occasion, le comité d'ami de la jeune fille avait préparé un petit cadeau pour lui faire plaisir. Tout le monde y avait mit du sien dans le seul but de faire sourire la lectrice de choc qu'était Nawal. Ils avaient écrit un récit ensemble qui narrait une histoire assez originale où elle serait l'héroïne ! Ironique, vous ne trouvez pas ? L’étudiante de psychologie avait fait un choix : c'était en eux qu'elle placerait ses espoirs et en eux qu'elle croirait ! Le monde qu'elle avait préféré était donc le dernier, c'est à dire le monde réel.
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| | | White Wind
Sexe : Messages : 2102 Date d'inscription : 02/07/2013 Âge : 27 Localisation : A Panem... ♥ Emploi/loisirs : Chasseuse de prime
| Jeu 24 Sep - 14:29 |
| Alors déjà un grand merci a tous ! J'ai adoré, c'est vraiment gentil de votre part, ça me touche beaucoup !
Sanne : l'idée du Roi Lion est trop cool ! Moi a la place de Simba... *-* j'adore merciii ! Mimi : merciii ! Me replonger dans HG fait plaisir, c'est trop cool d'être a la place de Katniss (bon peut être pas en fait vu ce qu'elle vie.. Mais tu m'as comprise !) Merci !
Tonton : Pikachuuuuuu ! *-* c'est trop cool, j'ai mon propre Pika ! :D Mici :3
Karui : Ouaiiiiiiiis Poufsouffle !! :D c'est trop bien merciiii !
Pero' : Sherlock *-* l'enigme est trop classe !!
Nat' : merci a toi d'avoir organiser tout ca, ça me touche beaucoup, t'es adorable ! |
| | | Karui
Sexe : Messages : 2005 Date d'inscription : 16/07/2013 Âge : 30 Localisation : Regarde derrière toi, ah bah non ! :D Emploi/loisirs : Reine des Flemmards ! Humeur : Je t'écoute pas ♫
| Jeu 24 Sep - 15:23 |
| Contente que ça t'ai plus ma 'tite Whityyyy ♥ |
| | | InvitéInvité
| Jeu 24 Sep - 16:56 |
| Yeah contente que tu sois contente 8D |
| | | | | | | | Opération Double W. | |
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